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Sujet: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Lun 24 Nov - 18:33
Don't stop believing
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Sanja & Damian
"Alors c'est quoi le plat d'aujourd'hui ? Et non je ne veux pas entendre que c'est de la morue avec des patates à l'eau, parce que ma dignité de cajun m'interdit de cuisiner ça."
Je lui adresse un sourire avant de m'approcher d'elle, venant m'adosser au plan de travail à côté d'elle. C'est devenu notre petite habitude, un espèce de rituel que l'on respecte presque religieusement. Tout les après-midi, pendant la période creuse, là où le reste du personnel prend sa pause, la belle Sanja accepte de me tolérer dans sa cuisine, histoire de m'enseigner quelques mots mots de suédois et aussi pour se servir de moi comme goûteur et apprentis-commis. Sans compter qu'en plus mon suédois ne cessent de s'améliorer, même si il n'est pas très très agréable à entendre. Faut dire qu'en même temps, avec mon accent cajun bien prononcé, y'a pas mal de langues qui sont des plus désagréables à entendre dans ma bouche. A tel point qu'une fois, je me suis fait engueuler par une allemande parce que j'essayais de la saluer dans sa langue maternelle. Ouais le monde est ingrat pour le beau cajun que je suis.
Enfin heureusement pour moi, aujourd'hui, on évite la morue séchée. Dieu merci. Parce qu'il est hors de question que je m'approche de cette chose tout droit sortie des tréfonds de l'enfer, des trucs que Lucifer lui-même aurait recraché, ne serait-ce qu'à cause de l'odeur de poisson séché. Vous trouvez que j'exagère ? Non mais, dormez avec l'une d'entre elle et ensuite on en reparlera. Je l'écoute me sortir le menu du jour, me disant qu'elle voudrait essayer quelque chose de nouveau. J'arque un sourcil, vaguement amusé. Je vais finir par croire que je lui sers uniquement de cobaye à force. Oh moi qui pensait qu'elle commençait à m'apprécier. Me voilà blessé au plus profond de mon être. bon ok, j'arrête de me la jouer drama-queen. Si elle ne m'appréciait pas un minimum, elle ne me tolérait même pas dans sa cuisine et je pense qu'elle aurait déjà essayé de jouer aux fléchettes avec un hachoir et avec comme cible mon joli minois. Et aussi étrange que cela puisse paraître, je ne suis pas vraiment fan du concept d'esquiver des hachoirs lancés par une Xena suédoise.
Je sais que je devrais bosser mon article, genre me mettre sérieusement à commencer à réfléchir sur ce que je vais écrire… Mais je dois avouer que je ne sais pas tellement par où commencer. Personne ne semble être vraiment ouvert à la discussion dans ce bled. Y'a qu'a voir grincheux à côté de moi, y'a pas longtemps, elle ne voulait même pas me décrocher deux mots, c'est quand même elle qui à notre première rencontre m'a foutu dehors, préférant rester en tête à tête avec un poisson séché. C'est dire. Mais bon, à force de traîner dans le coin, elle a finit par se laisser doucement approcher. Je dirais pas que j'ai réussis à l'apprivoiser, hein, mais au moins, elle m'accepte à ses côtés, et je commence doucement à espérer qu'elle aussi commence à m'apprécier. Parce que mine de rien, plus je passe de temps avec elle, plus je me dis qu'elle est pas aussi désagréable qu'elle essaye de l'être. Faut juste lui laisser le temps…
Aujourd'hui elle m'annonce qu'on va encore essayer une soupe. Je rigole. Il mange que ça ou quoi dans le coin ? Je comprends que l'hiver est là, mais tout de même… J'attrape un couteau et commence à éplucher les légumes, récitant gentiment ma leçon en sa compagnie. Mon suédois est encore loin d'être parfait, mais au moins maintenant je suis capable de tenir une conversation un peu plus soutenue que simplement demander un café. Étrangement, pour une fois je ne dis rien, cherchant mes mots. La vérité, c'est que j'aimerais bien l'inviter à passer une soirée en ma compagnie, genre, ouais tout les deux… Tranquillement, autour d'un peu de vin et d'un repas. Ouais j'ai carrément envie de décrocher avec un rencard avec elle. Pourquoi ? Parce que… Elle est mignonne l'air de rien et j'ai bien envie de faire plus ample connaissance… Tout simplement parce que j'aimerais voir plus ce qui se cache sous ces remarques acides et ce côté "je refuse que l'on m'approche".
"Dis-moi… Je me demandais… Qu'est-ce que tu fais demain soir ? Et non je t'arrête tout de suite je refuse d'entendre que tu passes ta soirée au restaurant, je te parle de ce que tu fais après ton service. Parce que si tu ne fais rien de palpitant… Je te proposerais bien de passer la soirée en ma compagnie…"
Je ne lève pas les yeux de ce que je fais, conservant simplement ce petit sourire en coin qui l'agace tant. Est-ce que je suis persuadé qu'elle va accepter ? Bah je pense que j'ai mes chances, puis au pire… J'ai quelques arguments, parce qu'il est pas question qu'elle recommence à me repousser.
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Dim 30 Nov - 14:44
Damian
ft. Sanja
Come on, one date. That's All I'm Asking Here
Je souris doucement quand Damian me demande ce que sera le menu du jour. Qu’il me fait en suédois. J’avoue que les après-midi cuisine/suédois sont devenus un petit rituel que j’aime encore assez. Chaque jour je le fais m’aider à tester de nouvelles recettes et je le force à me parler en ma langue, qu’il maîtrise de mieux en mieux. Bon après, il a toujours un accent à couper au couteau, mais on en est au stade où il peut presque tenir une conversation normale. Mes yeux se lèvent au ciel quand il précise qu’il est hors de question pour lui de parler de la morue séchée.
Non mais t’es sérieux ? Je pense que tu devrais vraiment aller voir un psy à propos de ça. C’est une obsession carrément malsaine… Tu t’es fait attaquer par de la morue étant petit ? Tu veux qu’on en parle ?
A chaque fois que je suis avec lui, j’oscille toujours entre l’envie de rire, et l’envie de lui retourner une gifle. Je sais pas comment il arrive à être constamment à la fois con et charmant. Ce qui me tue aussi, c’est que je mâche pas mes mots avec lui, je lui sors parfois des réparties bien cinglantes et pourtant il répond toujours avec le sourire, jamais méchant et jamais énervé. Peut-être que c’est un hippie au fond de lui, ou alors un moine tibétain en civil pour afficher en permanence ce côté « paix et amour et blagues de merde ». Enfin, maintenant c’est presque devenu un jeu de lui lancer ces petites piques. Un truc à la con que je peux pas faire avec grand monde, parce que personne ne le tolèrerait aussi bien que lui. Mais aussi parce qu’à part lui, personne ne me donne de bonne raison de répondre de façon un peu… acide.
Non aujourd’hui j’ai bien envie qu’on tente un truc. Une soupe, et ensuite un dessert. J’ai envie de remettre à la carte un gâteau que j’avais découvert en Forêt Noire. Y’a de la génoise, de la crème fouettée, des cerises confites et pas mal de chocolat… Alors yankee, intéressé ?
J’avoue totalement qu’il me sert aussi de cobaye pour les nouvelles recettes que je veux tenter, ou celles que je refais par défi, ou pour pas perdre la main. Après tout, j’aurais moins d’ennuis s’il meurt que si je perds quelqu’un de mon staff. Allez trouver un chef de salle correct, et un barman digne de ce nom dans ce trou perdu. Au pire, on pourra toujours dire qu’il s’est perdu un jour en allant se promener le long des falaises. C’est des trucs qui arrivent. C’est moche mais c’est comme ça…
Je le vois sourire, rassuré, quand il apprend que ce sera une douceur et pas un de ces « plats de barbare » comme il les appelle, à savoir un truc d’ici à base de poisson autre que du saumon. On s’attaque d’abord à la soupe, un velouté de poireaux que j’avais vu chez Jaimie Oliver, mais que je veux mettre à ma sauce. A savoir rajouter des noix de saint Jacques. J’attends sa réaction, mais de toute façon il pourra pousser des cris de princesse effarouchée, il devra quand même apprendre à ouvrir ces satanés crustacés.
Non mais sérieusement Damian, il t’es arrivé quelque chose devant Flipper le dauphin ou quoi ? Les poissons sont tes amis…
Je souris en reposant mon regard sur les poireaux que je termine de couper tout petit, avant de chercher une dizaine de coquilles saint Jacques fraîches ramenées du port un peu plus tôt. J’attrape un grand couteau et je lui fais signe de venir près de moi.
Regarde. Pour ouvrir une Saint Jacques c’est facile. Tu glisses ta lame entre les deux parties. Ensuite tu tournes ta lame vers le haut et le truc va s’ouvrir tout seul. Essaie et fais bien attention…
Je le regarde du coin de l’œil pendant que de mon côté j’en ouvre trois ou quatre en moins de cinq minutes, lui peine à en ouvrir une. Mais je me fous pas de lui. Je compte même pas les centaines et les centaines d’huitres, de saint Jacques et autres que j’ai dû ouvrir quand j’étais encore commis. Et le nombre de fois où j’ai eu les mains en sang à cause d’un mauvais coup de couteau. Sauf que là je suis tellement surprise par ce qu’il me dit que mon couteau dérape de mes doigts et la paume de ma main est bientôt remplie de sang. Non mais quel crétin !
Merde !
C’est autant un cri de colère que surprise et je me recule du plan de travail, mon couteau rougi par le sang tombant bruyamment sur le sol alors que je file vers le lavabo pour rincer tout ça. Et dans ma tête je suis pas mal sonnée par ce qu’il m’a dit. Je le vois venir vers moi et je ne réagis même pas quand il me prend la main pour examiner ma plaie sous l’eau. Je me contente simplement de le regarder, avant de dire lentement.
Non mais…Damian tu…t’es sérieux là ?
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Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Mer 3 Déc - 11:25
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Sanja & Damian
Ce n'est pas que j'ai des problèmes avec les crustacés, mais autant j'aime bien les manger, autant je n'aime pas trop devoir être celui qui doit les ouvrir. Rigolez autant que vous voulez, mais par chez nous, on aime bien manger les animaux et autre êtres vivants, mais il est vrai qu'on a bien plus de mal à voir tel quel devant nous… Question de… d'américains. Je ne sais pas, ça nous dérange. Et là, voir ce rassemblement de coquilles Saint-Jacques sous mes yeux, je dois vous avouer que ça me refroidit un peu. Mais bon.
C'est donc sans rechigner que je viens à ses côtés, plissant le nez tandis que je la laisse me montrer ce geste du couteau. Eh bien… Note personnelle à moi-même : éviter de de fâcher le dragon de cuisine sous peine de finir comme cette pauvre coquille. Elle m'enjoint à faire de même. J'attrape un fruit de mer, le plaçant dans ma paume tandis que je glisse le bout de la lame dans la fente. J'essaye une première fois d'ouvrir le crustacé, en vain. Bah tiens. Voilà que tu me fais de la résistance. J'essaye une deuxième fois. Mais… Mais c'est qu'elle se débat la palourde ! Je réessaye, glissant un peu plus la lame, changeant l'angle, forçant comme un taré, mais rien n'y fait. Je pousse un soupir, surtout en voyant que pendant que je me bat avec cette petite chose, la belle Sanja a elle, réussit à en ouvrir quatre ou cinq. Je vais finir par me vexer en fait, cette fille est vraiment une viking. Certes de cuisine mais tout de même.
Refusant de rester sur un échec, j'essaye une fois de plus avant de réussis finalement à ouvrir cette saleté. Un sourire se dessine sur mon visage tandis que je repose la coquille désormais ouverte sur le plan de travail. Rien ne sait me résister, pas même les coquillages… Non mais. Sans rien dire nous continuons un peu ce travail quelque peu répétitif, et c'est à ce moment là que je lui propose l'air de rien de passer une soirée en ma compagnie. Et là voilà que j'ai à peine le temps de finir ma phrase que la belle s'ouvre la main. Wow. Je m'immobilise, voyant sa paume se remplir de sang tandis qu'elle fuit vers le lavabo, plongeant sa main blessée sous un long filet d'eau. Immédiatement, je lâche tout ce que j'ai en main et je vais la rejoindre, quelque peu inquiet. J'attrape sa main, regardant la blessure. Bon… Ça va, ça n'a pas l'air trop profond. Je l'écoute, sans lever les yeux de sa plaie, gardant sa main dans la mienne. Un sourire se dessine au coin de mes lèvres tandis que je hausse vaguement une épaule.
"Je ne sais pas comment ça marche chez vous hein, mais dans mon pays, quand on propose à une demoiselle de passer une soirée en notre compagnie, c'est rarement une blague…"
Rarement. Je ne dis pas qu'il y'a pas des idiots qui trouvent que c'est marrant de faire ce genre de chose. Mais bon, ce n'est pas mon genre. Sans compter, que j'aimerais vraiment passer une soirée avec elle. Je relève les yeux vers elle, conservant ce petit sourire de gamin un peu insolent.
"Sans compter que bon… Pas la peine de te suicider parce que je viens de te proposer un rencard… Un simple non aurait suffit, même si je dois avouer que je préférais que tu acceptes."
Je hausse une épaule, avant d'attraper un torchon et de sécher doucement sa main.
"Tu devrais aller mettre quelque chose là-dessus, histoire que ça ne s'infecte pas… Et puis, pour cette histoire de rencard… Ouais, je suis sérieux. Pire, j'insiste. Je ne demande pas la lune, juste que tu m'accordes une soirée. Une seule. Imagine, juste toi et moi, une bouteille de vin et un bon repas. Bon je t'inviterais bien au restaurant mais voilà que tu gères le seul de cette ville alors bon… Je te propose un dîner maison. Mieux, que des plats bien de chez moi… Et au pire, tu risques rien, juste de perdre un peu de temps… Avec moi."
Oui j'essaye carrément de lui vendre le truc, mais eh, ne dit-on pas qu'il faut savoir parfois forcer le destin ? Si, alors je vous rassure je ne vais pas la kidnapper pour la forcer à venir chez moi, mais si il me faut insister jusqu'à ce qu'elle se décide à m'accorder une chance, eh bien je prendrais le temps qu'il faudra pour qu'elle accepte. En plus je suis sûr qu'elle s'amuserait bien, mieux que ça ne lui ferait pas de mal de passer une soirée en compagnie de quelqu'un d'autre que la solitude de son appartement.
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Ven 5 Déc - 11:12
Damian
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Ca, mais alors ça, je m’y attendais pas vraiment. J’étais en train d’ouvrir des Saint-Jacques, quand Damian me sort quelque chose de tellement énorme que je me demande si j’ai bien entendu. Et mon corps en revient pas non plus, parce que mon couteau me glisse des mains, et rippe dans ma paume, me tirant un juron. Le métal de la lame tinte sur le sol alors que je file vers le lavabo pour rincer ma plaie et voir l’étendue des dégâts. Une seconde plus tard Damian est près de moi, ma main dans la sienne. La première fois qu’il me touche. Mon cœur bat comme un fou alors que je me force à fixer ma main, le rouge de ma paume disparaître rapidement dans l’eau claire. C’est bizarre de le sentir aussi près de moi, et je sais pas si je suis électrisée par le fait de sentir un homme près de moi, ou si je suis vraiment mal à l’aise.
Mais non, on dirait que ce con est sérieux. Qu’il veut vraiment me demander un rencard. Mais pourquoi ? Je comprendrai décidément rien aux mecs. Je le laisse parler, tenter de faire de l’humour, et pendant une seconde je regrette juste de pas avoir mon couteau sous la main, pour lui faire passer l’envie de se foutre de moi. Il attrape ensuite un torchon et essuie ma coupure doucement. Plus doucement que ce à quoi je m’attendais. Une fois que c’est sec je me dégage rapidement.
M…merci. Je vais… me mettre du désinfectant dessus. J’en ai… dans le bureau…
Je disparais dans ma tanière, et me plante face à l’armoire à pharmacie. J’ai le souffle court, et le cœur qui bat comme un dingue. Je me sens mal, clairement. Et je pense pas que ça doit dû à la vue du sang. Je veux lever ma main valide pour attraper le spray mais je tremble comme une feuille. J’hésite une seconde avant de soupirer, et d’appeler Damian d’une petite voix.
Tu… peux m’aider ? J’y arrive pas… avec une seule main.
Il me rejoint, s’approche de moi et s’occupe de ma blessure pendant qu’il continue à me vendre son truc, à me persuader d’accepter de lui accorder un rencard. Mais pourquoi, putain ? Qu’est-ce qu’il veut ? Je le laisse finir, et je lève les yeux vers lui.
Damian, tu veux quoi ? Tu… Qu’est-ce que tu veux ? Vraiment ? Je… je suis pas sympa avec toi. Je suis pas… je suis pas intéressante. Je suis pas belle. Tu me veux quoi ? T’es… t’es maso ? Ou alors c’est un défi ? De faire céder le chien de garde ? Un pari ?
Je secoue la tête et recule petit à petit. Je sors, tourne les talons et file vers la porte arrière que je pousse rageusement. Pendant deux secondes, l’air glacé me coupe le souffle et en même temps me fait du bien. Comme si je sentais que je respirais. Je suis à peine en t-shirt mais j’ai jamais été frileuse. Je me pose sur une caisse renversée qui est installée près de la sortie de service, et tâtonne mes poches pour sortir mon paquet de clopes. Et mon briquet. Je jure en suédois une fois ou deux parce que je n’arrive pas à l’allumer, avant de pouvoir enfin en tirer une bouffée. Je suis recroquevillée sur ma caisse, tremblant toujours, mais pas de froid. C’est… la rage. La surprise. Un cocktail de trucs qui se bousculent dans ma tête. Un état que j’ai plus connu depuis longtemps. J’avais presque oublié ce que ça faisait, d’être chamboulée à ce point, par autre chose que ma sœur et son décès. Pourquoi tout doit être aussi compliqué.
Alors c’était ça ? C’était ça les cours de cuisine ? Il voulait juste en arriver là ? Tenter de me coller dans son lit ? Mais il me voit comme quoi cet abruti ? Un trophée ? Une victoire qu’il doit remporter pour se prouver quelque chose ? Un pari qu’il s’est lancé avec quelqu’un en ville ? Ou avec lui-même ? J’ai un goût amer dans la bouche que je m’explique pas. J’ai juste. Juste envie de me barrer. De me barrer loin, de claquer la porte, de retourner en France, en Suisse, en Italie, peu importe. Mais je sais que je peux pas…
Je sursaute quand j’entends la porte s’ouvrir et je relève les yeux pour voir qui vient, même si je sais pertinemment qui va se pointer.
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Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Mar 9 Déc - 1:36
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Je pourrais me vexer, vraiment. Non parce que, prendre un râteau, ok. Ça arrive aux meilleurs. Mais voir une fille s'ouvrir la main, simplement pour ne pas avoir à accepter un rendez-vous avec moi. Non mais j'hallucine ! C'est pas comme si en plus j'étais le genre repoussant comme garçon ! Mais ce qui me désarçonne le plus si je puis dire, c'est qu'elle me regarde comme si je venais de lui annoncer que le Père Noël venait de demander sa main à Lucifer en personne. Faut relativiser ma belle, je sais que je suis plutôt exotique comme rencard, mais tout de même, c'est pas la peine pour en venir à se tailler le poignet… Non je vous le dis, je pourrais aisément me vexer. D'un geste délicat je continue d'essuyer la paume de sa main, regardant avec une étrange inquiétude cette blessure, me retrouvant presque rassuré lorsque je vois que cela ne saigne plus. Je ne dis rien, la laissant se retirer sèchement de mon étreinte, tandis qu'elle me bredouille quelques excuses, s'éclipsant dans son bureau pour s'occuper de désinfecter la plaie.
Je la regarde filer, un vague sourire au coin des lèvres. En vérité, je suis presque déçu de constater qu'elle continue de me fuir de la sorte… C'était peut-être naïf de ma part que de penser que quelques semaines de cours de cuisine/suédois avaient suffit à nous rapprocher. Peut-être qu'à ses yeux, je ne reste qu'un yankee vaguement agaçant. Je pousse un soupir, dépliant le torchon pour l'étendre dans un coin, histoire que ce dernier sèche bien tranquillement. Et au moment où je me dis qu'il est peut-être temps que je fie, voilà que je l'entends m'appeler à l'aide. Un demi-sourire m'échappe tandis que je la rejoint, la regardant avec un certain amusement.
"Ça dépends… Tu penses que je ferais une bonne infirmière ou pas ?"
Je m'approche, venant m'assoir à ses côtés histoire de désinfecter cela à l'aide d'une belle compresse stérile. Les yeux sur ce que je fais, je reprends d'une voix plus douce, tenant toujours son délicat poignet entre mes doigts.
"Bon je sais que je vais paraître désespéré… Mais sérieusement, ce serait pas si dramatique que cela une soirée en ma compagnie. Bon ok, tu te retrouverais en tête-à-tête avec le cajun du coin, mais eh, ça pourrait être pire, tu pourrais te retrouver à devoir passer le rencard en question avec de la morue séchée ! Et crois-moi, je suis bien plus bavard et agréable qu'elle… Alors sérieusement, penses-y…"
Et c'est là qu'elle commence à m'inonder de questions plus abruptes les unes que les autres. Ce que je veux ? Un rencard avec elle. Ce que je lui veux ? Mais simplement apprendre à la connaître, est-ce que c'est réellement un crime dans ce pays ou quoi ? Maso, moi ? Oh j'ai jamais dis non à quelque chose d'un peu "rough" mais je n'irais pas jusqu'à dire que je suis masochiste. Faut pas déconner non plus. Mais le reste de ses questions me blesse étrangement. Elle me prend donc pour n'importe quel idiot qui ne cherche qu'une chose, attirer le plus de minettes possible dans son lit ? Non parce que si c'est le cas, elle risque d'être déçue. Incapable de la retenir, je la laisse reculer, la voyant fuir au fil de ses questions. Une fois de plus je la laisser fuir, poussant cette fois-ci un soupir qui est un parfait reflet de mon agacement. C'est dingue ce qu'elle fuit pour une simple histoire de rencard. J'entends la porte de la cuisine claquer derrière elle tandis que je m'adosse à son bureau, passant les mains sur mon visage. Ce qu'elle est compliqué comme femme. Je pousse un autre soupir avant d'attraper sa veste qui traîne par là avant de la suivre dehors. L'air froid me dévore immédiatement la peau tandis qu'un frisson me saisit. La vache, mais il fait au moins moins huit mille ici… Mais c'est quoi ce pays ? Et le pire c'est qu'elle est en t-shirt, à profiter du froid comme si de rien n'était. Non mais ce n'est pas du sang qu'elle a dans les veines, c'est du liquide anti-givre. C'est la seul solution possible. Personnellement j'ai deux pulls et croyez-moi, je suis à deux doigts d'attraper la mort. Sans un mot je pose d'autorité le manteau sur ses épaules.
"Ce serait dommage d'attraper un truc à cause du cajun de service qui a eu le malheur de vous proposer un simple rencard… Plus sérieusement… Je ne fais pas ça pour un pari stupide ou quoi… Faut arrêter de voir le mal derrière chacune de mes actions… Tout ce que je veux c'est simplement passer une soirée tranquille en ta compagnie. Et ce n'est pas pour faire plaisir à ta mère ou à je ne sais trop qui. Je veux simplement te connaître… Je cherche pas à te faire du mal… Je ne veux vraiment qu'une soirée avec toi, une seule. Juste histoire d'en apprendre plus l'un sur l'autre… Le truc classique en somme : la bouteille de vin, le repas…"
Je me fais presque plus sérieux tandis que je crache quelques volutes de buées. Allez tout ce que je demande c'est un rendez-vous, un seul. Rien de plus.
Dernière édition par Damian A. Beauchamp le Dim 14 Déc - 16:27, édité 1 fois
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Mar 9 Déc - 22:51
Damian
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Mais il veut quoi ce mec ? Comment est-ce qu’il peut trouver un quelconque intérêt à vouloir sortir avec moi ? Il est si désespéré, le pauvre garçon, qu’il veut se donner une bonne raison de se suicider en passant une soirée avec moi ? Je comprends pas. Je comprends pas ce qu’il veut, pourquoi il s’acharne. Ou alors mieux, c’est ptet ça. Il a été un tueur psychopathe et là il est en train de cumuler des bonnes actions pour gagner sa place au paradis. Sans déconner, je vois pas d’autre solution. Une autre bonne raison pour insister à ce point.
Je tire nerveusement sur ma clope, installée sur me caisse renversée alors que la neige tombe doucement autour de moi. Je vois toujours pas. Sérieusement. S’il est tellement en manque de cul, je peux toujours lui présenter une chèvre. En quelques lattes à peine j’ai déjà consumé la moitié de ma tige, quand j’entends la porte s’ouvrir. Et bingo, le psychopathe/dragueur/yankee qui s’approche de moi. Je soupire sans me retourner, terminant de soupirer une longue bouffée de fumée.
Alors c’est ma mère, c’est ça ? Je sais pas comment mais c’est elle qui t’envoie ?
Sauf que je sursaute quand je sens qu’il me met quelque chose sur les épaules. Son manteau. L’énorme parka dans laquelle il se réfugie dès qu’il doit mettre un pied dehors. Je la resserre contre moi en fermant les yeux une seconde. C’est con, mais elle sent son parfum… Je le connais bien maintenant, à force de passer mes après-midi avec lui. Je me relève lentement et lui fais face alors qu’il se justifie encore une fois. J’en reviens toujours pas. Le pauvre garçon a l’air sérieusement accroché pour me tanner à ce point. Et je me sens mal. Mal parce que je le comprends pas. Mal parce que je sais qu’à cause de moi il va souffrir s’il s’entête.
Tu… tu sais que tu fonces droit dans le mur ? T’es au courant que… que quoi qu’il arrive, ça va merder ? Qu’à un moment donné ou à un autre t’en auras marre de mon caractère de merde ?
Je termine ma cigarette, et balance le mégot au loin, qui va s’écraser dans la neige fraîche. Pendant quelques secondes je le regarde sans rien dire, avant de rompre le silence. J’inspire profondément avant de balancer mon verdict d’une voix calme.
Tu sais quoi ? On va faire comme les sparadraps. Plus on l’enlève vite, moins ça fait mal longtemps. Alors ok pour un rencard, histoire que tu t’ôtes cette idée de la tête le plus vite possible, et que tu redescendes sur terre. Voilà. Tu vas comprendre que c’est une mauvaise idée, tu vas regretter, et puis tu vas commencer à t’intéresser à une gentille fille du coin avec qui tu pourras parler de cheeseburgers. Ca va, mon offre te convient ?
*Le lendemain soir*
Comme d’hab, Damian est parti juste avant le début du service du soir. Heureusement il y a pas grand monde, et finalement on arrive à finir plus tôt que prévu. Au point que je demande au reste de mon staff de fermer le restaurant sans moi, et j’attrape une bouteille de vin avant de partir chez Damian. Histoire d’être sûre d’avoir au moins quelque chose de bon à boire. Pas du vin comme ils en boivent là-bas, avec des capsules en guise de bouchon. J’enfile ma parka après m’être changée, et passe mes boots de neige avant d’ouvrir la porte de service. Je fais quelques pas et me retourne une seconde, regardant les derniers clients attablés à travers les fenêtres éclairées. La première fois depuis un an que je fais pas la fermeture.
Je me dépêche pour éviter que le vin ne gèle, et arrive devant chez lui. Alors oui, je suis pas maquillée, j’ai juste un pull et un jean. Il a pas précisé de dress code, et le but dans l’histoire c’est de le dissuader de s’accrocher. On va pas lui donner du grain à moudre. Ou plutôt, matière à fantasmer. Nan mais t’es en train de faire quoi ma fille ? Sérieusement ? Je soupire, le cœur cognant comme un dingue dans ma poitrine et le ventre un peu noué, avant d’appuyer sur le bouton de la sonnette. Je sais pas pourquoi, mais je sens que je suis en train de faire une connerie…
(c) ystananas
Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Dim 14 Déc - 21:47
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Sanja & Damian
"Tant pis alors, me faudra prendre un mur alors, et je suis sûr que t'exagères de toute façon. Ça peut pas être si terrible que ça, et si tu ne me laisses pas une chance, on se saura jamais."
Je joue au maximum cette carte. En plus je dois avouer que je suis plus que sceptique face au discours qu'elle me sort. J'ai presque envie de lui dire que si son soit-disant caractère de merde m'avait déjà rebuté, je ne serais pas là à insister pour un rencard. Je pense plutôt que je serais allé voir ailleurs depuis. Alors suffit de voir si c'est moi qui suit maso ou simplement elle qui n'a pas un si mauvais caractère que ça. Et finalement, à force d'insister et d'insister, voilà qu'elle cède. Alors ok elle considère notre rendez-vous comme un sparadrap qu'il faut enlever rapidement. Je pourrais m'offusquer, mais venant d'elle je préfère laisser couler. Un sourire m'échappe lorsqu'elle m'assure que je vais regretter cela. Je lève les yeux au ciel avant de hausser les épaules.
"Tu sais quoi ? C'est parfait. Je t'attends chez moi demain soir et prépare-toi à rapidement changer d'avis. Tu vas voir que ça ne va pas être si désagréable ça et que tu vas même passer une super soirée en ma compagnie. Et le mieux, c'est que tu n'as pas à t'occuper de quoi que ce soit. Juste de ce que tu vas porter."
*le lendemain soir*
Ok. Je crois que j'ai tout. Le jumbalaya, le vin… Bon bah je n'ai plus qu'à aller me glisser sous la douche. Je dois avouer que la préparation de ce rencard m'a sérieusement prit toute la journée. Entre faire le ménage de l'appartement, aller faire les courses, préparer le plat de ce soir avec l'aide de ma mère que j'avais au téléphone, je dois avouer que le seul point que je n'ai pas encore réglé c'est celui de ce que je vais mettre ce soir. Je pourrais passer un de mes T-shirts fétiche, mais pour un rencard, surtout avec elle, vaut mieux que je mette toutes les chances de mon côtés. Oh je dois bien avoir une chemise dans mon placard. Je vérifie une dernière fois que le plat bien de chez moi que je lui ai préparé avant de vérifier l'heure. Bon, normalement j'ai le temps avant qu'elle arrive, juste le temps pour moi de passer sous la douche et de me mettre dans la plus belle de mes chemises. Je couvre le plat avant de l'abandonner, allant me réfugier dans la salle de bain. Alors que je me glisse sous l'eau chaude, la laissant réchauffer ma peau, voilà que j'entends la sonnerie retentir. Je me fige, mon coeur sautant un battement. Oh non, ne me dit pas qu'elle est déjà là… Je me rince rapidement les cheveux, me débarrassant du savon que j'ai sur le corps avant de couper l'eau, attrapant une serviette que j'enroule autour de mes hanches. Je vais passer pour quoi moi ? Je ne peux pas la laisser attendre le temps que je m'habille mais aller lui ouvrir comme ça… Oh et puis tant pis. Ce n'est pas comme si j'avais à rougir de mon physique. Je vais donc jusqu'à la porte, lui ouvrant alors que j'ai encore les cheveux trempés, ma serviette soigneusement nouée sur les hanches. Je lui ouvre, un sourire au coin des lèvres.
"Pile à l'heure à ce que je vois… Resplendissante comme toujours et en plus t'as amené de quoi boire. Tu sais que je vais finir par croire que t'es parfaite… Mais je t'en prie, entre."
Je fais comme si tout était parfaitement normal, genre "oui j'adore accueillir mes rencards en leur révélant une partie de mon anatomie délicieuse à observer.", alors qu'en réalité, c'est loin d'être le cas. Alors ok, je ne suis pas du genre désagréable à regarder, enfin si on évite de poser les yeux sur l'immense cicatrice qui orne mon genou droit. Je m'efface pour la laisser entrer, refermant la porte derrière elle.
"Bon comme tu t'en doutes, je ne suis pas vraiment prêt… Alors je t'en prie fais comme chez toi, le temps que j'aille finir ma douche et que je passe quelque fringues et je suis tout à toi… Enfin sauf si t'as envie de me rejoindre dans la salle de bain… Oh ça va… Je plaisante, pas la peine de me tirer cette tête là."
Je lui adresse un sourire et un dernier clin d'oeil avant de retourner dans la salle de bain, allant finir ma douche. Une fois terminé, j'enfile ma tenue de la soirée qui se résume à un jean noir et une chemise blanche. Une dernière vérification et je sors, la rejoignant dans le salon.
"Et voilà ! Me manquait que cinq minutes et j'étais à l'heure…"
Je considère la bouteille de vin qui traîne sur la table, lui adressant un sourire délicieux.
"Tu sais, tu pouvais l'ouvrir et nous servir deux verres hein… Plutôt que de m'attendre bien sagement…"
Je sors deux verres, avant de commencer à ouvrir la bouteille de vin, nous versant de quoi boire. Je viens lui tendre un verre tandis que je m'en retourne pour ma part vérifier que tout n'a pas cramé. Et heureusement pour moi, lorsque je soulève le couvercle, une douce odeur de poulet et de gambas épicées s'échappe du plat. Si avec ça je ne marque pas des points… Eh bien je n'aurais plus qu'à me rabattre sur quelque chose d'autre… Genre… Je ne sais pas… Mon superbe physique ?
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Mer 17 Déc - 16:25
Damian
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Come on, one date. That's All I'm Asking Here
Ca y est, j’y suis. Je suis plantée devant la porte de ce yankee qui peut être aussi charmant que détestable. Yankee à qui j’ai cédé, et j’ai accordé un rendez-vous… Moi. Non mais ma pauvre Sanja, tu deviens complètement folle là… Bon allez, tu entres, tu restes une heure ou deux, histoire de lui prouver qu’il a vraiment fait une connerie en t’invitant, et puis tu te barres. Avec de la chance j’arriverais même à être de retour assez vite pour ne pas rater le début des films à la télé…
Je commence à taper du pied, jetant un œil à mon portable. Non mais il compte me faire attendre combien de temps dehors ? C’est un truc d’américain pour se faire désirer ? Sérieusement s’il est pas là dans trente secondes je me casse et je vais m’ouvrir la bouteille toute seule devant un bon film. Ou un bain. Ca fait une éternité que j’ai plus eu le temps de prendre un bain… Juste quand je m’imagine dans une baignoire brûlante remplie de bulles j’entends galoper jusqu’à la porte et la porte s’ouvre. Mes yeux s’agrandissent légèrement de surprise quand je vois la tenue dans laquelle il est venu m’accueillir. Non mais ce mec est un gag. Réellement. Il a osé. Il a osé m’ouvrir en SERVIETTE.
Damian. Je crois que c’est la technique la plus minable de séduction que j’aie jamais vue. A part peut-être m’avoir ouvert totalement à poil, avec une rose entre les dents…
Non mais il pense VRAIMENT que de s’exhiber les pectoraux trempés et la jouer ‘’nu sous mon kilt’’ avec un drap de bain va me donner des chaleurs, mais le pauvre garçon peut aller se rhabiller. Ou aller faire un tour dehors, ça risque de vite calmer ses ardeurs.
Il relève pas, se montre charmant, peut-être même un peu trop, et je ne sais pas s’il est en train de se foutre de ma tenue et de ma bonne humeur, ou s’il est sincère. J’entre, laissant le froid dehors en même temps que le peu d’enthousiasme que j’avais embarqué avec moi pour ce soir. S’il continue à se la jouer petit con comme ça, le vin aura même pas eu le temps de prendre la température de la pièce qu’il sera à nouveau dans ma main, sur le chemin du retour. Je lève les yeux au ciel quand il en rajoute encore une couche, alors que je suis à peine entrée, en m’invitant à aller le rejoindre sous la douche.
T’es vraiment lourd. Et pour info, je sais me laver seule, merci…
Il disparaît, me laissant là. Je reste plantée quelques secondes avant de commencer à me promener dans son appart. Super spartiate, pas vraiment de trucs persos. Le mec qui est arrivé il y a peu et qui compte pas rester. Pas plus mal par moments… J’ôte ma parka et mes boots de neige. J’examine rapidement quelques photos, lui plus jeune en tenue de football américain avec une coupe entre les mains. Des gens, sûrement ses parents, à un Noël. Et ils portent des tshirt et des tongs. Pays d’hérétiques. Je me relève quand j’entends l’eau qui se coupe et me recule, pour pas donner l’impression que j’étais en train d’espionner. Surtout que j’espionnais pas vraiment. Je regardais, c’est tout. Bref. Il est enfin habillé et me sort encore une fois le sourire pub dentifrice, s’ébouriffant ses cheveux encore humides. Il s’approche de la bouteille que j’ai ramenée, et je vois qu’il commence à galérer avec le bouchon.
Pousse toi mécréant. Ici on sert le vin avec un vrai bouchon, pas une capsule…
J’ouvre un ou deux tiroirs et je dégote un vrai tire-bouchon. En trois secondes je fais résonner le « pop » et hume légèrement les vapeurs de vin qui se dégagent. Un bon millésime. Je le laisse nous servir et m’approche de la casserole qui mijote doucement. Pour la première fois de la soirée quelque chose m’intéresse.
Je connais pas… c’est quoi ?
J’attrape la cuillère en bois et j’en porte un peu à ma bouche après avoir soufflé dessus. Je ferme les yeux, soupirant doucement, avant de détailler les ingrédients.
Curry…colombo et tabasco…coriandre…piment…ail…et laurier. Attends y’a aussi du clou de girofle non ? Mélange intéressant ! Ca vient de chez toi ?
Pour la première fois de la soirée je me tourne vers lui et lui souris.
(c) ystananas
Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Ven 19 Déc - 0:07
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Sanja & Damian
Lourd moi ? Allons.. tout de suite. J'aurais pu faire vraiment, mais alors vraiment pire. Comme quoi ? Eh bien, je ne sais pas, ouvrir en étant complètement à poil ? Bon j'aurais fais ça, il est sûr qu'elle aurait tourné les talons et m'aurait planté. Et je pense que j'aurais pu oublier toute nouvelle chance de l'approcher et pire, de décrocher un autre rendez-vous. Alors bon, faut savoir se montrer audacieux, mais il faut aussi être capable de se la jouer de façon plus délicate par moment. Je l'abandonne le temps de finir de me préparer, ne répondant à sa pique que d'un vague haussement d'épaule. C'est toi qui vois ma belle, mais tu ne sais pas ce que tu rates.
Bref, une fois propre et paré d'une chemise, je reviens vers elle, m'excusant à peine pour mon retard, préférant lui faire remarquer qu'elle aurait pu ouvrir le vin plutôt que de m'attendre sur le canapé. J'attrape la bouteille de vin, essayant de la déboucher, non sans mal, je vous l'accorde. En même temps, faut bien reconnaître que ce n'est pas le système le plus simple… C'est alors que la belle se décide à venir m'aider, osant insulter mes talents d'ouvreur de bouteille.
"Chez nous aussi je te ferais remarquer… Seulement dans mon pays c'est pas vraiment le vin qu'on boit au quotidien mais plutôt le rhum et ô miracle c'est pas des bouchons en liège mais des trucs qu'on dévisse…"
J'arque un sourcil en la voyant déboucher la bouteille sans soucis, un demi-sourire aux lèvres. Bon, sur ce coup-là, je vais me la jouer humble. Je nous sers deux verres, avant d'aller vérifier que rien ne crame. Je soulève le couvercle, remuant le tout, souriant quand j'entends la belle s'installer à mes côtés, le nez dans la casserole. Je lui tends la cuillère en bois avec un sourire.
"Quoi ? Toi tu ne connais pas un plat ? Oh mon dieu, je ne pensais pas ça possible… Mais au pire… T'as qu'à deviner…"
Je me fous doucement de sa gueule la laissant goûter à mon plat maison, l'observant avec un léger sourire aux lèvres. C'est alors qu'à la manière d'un livre de recette elle en vient à me citer la liste des ingrédients et autres épices qui composent le plat. Wow. Euh… Ça c'est autant impressionnant que légèrement flippant. Je la regarde, plus que surpris.
"Wow, juste en goûtant t'as réussis à trouver tout ça ? T'es un genre de Terminator de cuisine ou.. ? Non parce que… Franchement c'est un peu flippant… Mais ouais c'est un truc bien typique de chez moi. C'est un peu le plat national… En plus t'as la chance de goûter la recette de ma mère, avec ses arrangements à elle… "
Je lui souris, appréciant étrangement de voir que j'arrive à lui décrocher un sourire. Est-ce que j'oserais dire que ça me fait plaisir de la voir sourire ? Ouais. Aussi étrange que cela puisse paraître, je préfère la voir toute souriante qu'en train de tirer la gueule. Tout simplement parce que ça lui va mieux. Je la regarde un instant sans rien rajouter avant de remettre le couvercle sur la casserole, lui adressant un clin d'oeil.
"Mais il lui faut encore cinq minutes… Lui aussi se fait désirer."
J'attrape mon verre et sirote une gorgée de vin, appréciant le goût capiteux de l'alcool sur ma langue. Je jette un regard en coin avant de me rapprocher un peu d'elle, un sourire presque insolent au coin des lèvres.
"Alors… Avec le vin et le plat maison… Tu dois avouer que tu as bien fait d'accepter, non ?"
En fait j'ai juste envie qu'elle admette qu'elle a bien fait d'accepter de passer la soirée avec moi et qu'au finale je ne suis pas si désagréable que ça. Pourquoi ? Mais parce que personnellement j'aime bien être avec elle, et qu'au fond ce serait bien qu'elle cesse de me traiter simplement comme le yankee un peu collant mais marrant qui aime "se faire mal" en restant avec elle. Parce qu'importe tout ce qu'elle peut dire, derrière le dragon se cache quelqu'un de plus qu'agréable. Faut juste qu'elle arrête ce jeu avec moi ou alors que je me débrouille pour continuer à marquer des points auprès d'elle… Par exemple en lui arrachant d'autres sourires de ce genre.
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Dim 21 Déc - 15:15
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Il est vraiment pas croyable. Je crois que j’ai jamais vu un mec aussi sûr de lui, et aussi absolument certain de faire tomber toutes les filles avec son physique de modèle pour les murs d’un magasin Hollister. Mon grand, y’a pas que ton joli petit cul, et là, ton caractère de merde est en train de me gonfler de façon prodigieuse. Heureusement qu’il va s’habiller parce que s’il avait décroché une vanne de merde de plus, je l’aurais planté là, et j’aurais attaqué la bouteille toute seule. Ce stupide yankee ne l’aurait pas appréciée à sa juste valeur de toute façon. J’erre un peu, regarde quelques photos qui sont accrochées au mur. Une vie qui semble à mille bornes de celle qu’on mène ici, en Suède. Il revient, et je lève les yeux au ciel en remarquant qu’il est même pas foutu d’ouvrir une bouteille de vin.
Justement, c’est ce qui me fait dire que vous êtes des hérétiques… Enfin, venant de gens qui boivent du coca ou du lait à table… il fallait pas s’attendre à mieux.
Heureusement l’atmosphère se détend un peu quand je vais examiner le plat qui mijote doucement. Ils sont peut-être nuls quand il s’agit de boissons mais il faut croire qu’ils ont mieux à offrir que des cheeseburger. Ca a l’air vraiment intéressant comme plat. On dirait une variante de paëlla… Je le fusille du regard quand il me lance encore une pique à propos du fait que je connaisse pas ce qu’il a préparé.
Damian, j’ai voyagé quelques années en Europe, je suis jamais allée sur ton continent. Je peux pas tout connaître.
L’ignorant un peu, je prends une bouchée de ce qui cuit, et la fais rouler sous ma langue, arrivant à distinguer un à un les arômes et les épices qui sont dedans. Enfin, en partie. C’est un plat assez complexe et je suis pas douée à ce point. N’empêche, j’ai réussi à l’impressionner, et à lui rabattre le caquet. Je souris avec un petit air de triomphe et m’adosse au comptoir.
Euh… le plat de ton coin tu veux dire. National ça m’étonnerait, je pense pas qu’on trouve ça dans tous les Etats-Unis… Mais j’aime bien trouver des recettes chez des gens, et pas dans les livres. Elles ont souvent un côté plus… personnel. La petite touche qui rend un plat si particulier et qu’on trouve pas toujours dans un bouquin. Je vais sûrement essayer de refaire ça au restaurant, ça m’intéresse, ce mélange d’épices… Et mes compliments à ta mère alors…
Il me frôle pour refermer le couvercle, et qu’il doit encore cuire quelques minutes avant qu’on s’y attaque. Il me tend un verre de fin et je le savoure quelques secondes. J’ai pris une bonne bouteille de Bourgogne dans ma cave, et je suis soulagée de voir qu’au moins ça, il l’apprécie. Je garde les yeux sur le verre quelques temps, faisant lentement tourner le verre pour en apprécier la couleur, avant de lever le nez vers lui quand il reprend. Mes doigts se crispent sur le verre, et je le termine d’un trait avant de le reposer sur le comptoir, me retenant de pas le fracasser.
Tu sais quoi ? J’en ai marre ! Tu viens juste de détruire le peu d’attrait que je portais à cette soirée !
Je passe à côté de lui pour attraper mes bottines de neige et plonge les pieds dedans sans faire les lacets. Je m’en occuperai une fois dehors.
Tu veux quoi, une médaille pour m’avoir préparé à dîner ? Déjà J’AI ramené le vin, et ensuite, ça fait deux semaines que toutes les aprem je t’apprends à cuisiner et à parler suédois. Est-ce que je fanfaronne pour ça ? Est-ce que je veux que tu me vénères ? Non. Alors merde, arrête de vouloir que je me prosterne à tes pieds, c’est pas près d’arriver ! Espèce de…
Le reste se perd en grommellements vagues alors que j’enfile ma parka et que je me dirige vers la porte, que j’ouvre avant de sortir, et de la claquer derrière moi. C’est seulement là que je me penche pour faire mes lacets, avant que je finisse par marcher dessus et me vautrer dans la neige.
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Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Mar 30 Déc - 0:17
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Sanja & Damian
"Oh tu sais, pour chaque américain, son état est représentatif du reste du pays… Alors de mon point de vue c'est le plat national."
Ouais on est un peu comme ça chez nous, à ce dire que c'est notre état qui produit le meilleur plat ou quoi. Une simple rivalité entre états, rien de bien méchant. Je l'écoute d'une oreille attentive, posant sur elle un regard plus qu'amusé. Elle est mignonne à m'expliquer ses histoires de "je vais chercher les plats chez les gens, c'est plus personnel…" Non je ne me moque pas d'elle… Je trouve ça vraiment adorable. Quand elle parle de cuisine, c'est à peu près le seul moment où on sent qu'elle aime ça et surtout qu'elle a envie de le partager avec les autres. Chose qui est plaisante à voir, parce que pour le reste… C'est à peine si elle échange une parole avec vous sans vous menacer de vous jeter un hachoir à la figure. Bon, j'exagère un peu, mais tout de même. Sanja est le genre aussi fermée qu'une huitre qui refuse de s'ouvrir, et même si j'ai l'impression d'avoir réussis à progresser avec elle… Certains jours je me demande si j'arriverais à lui arracher plus que quelques sourires. Un léger rire m'échappe lorsqu'elle évoque ma mère. Je suis sûr que cette dernière apprécierait, pire elle me ferais passer l'interrogatoire de ma vie, juste pour savoir qui est la belle suédoise a qui je sors la recette secrète des Beauchamps. Je l'effleure quelque peu, lui annonçant que pour le repas, va falloir attendre quelques minutes de plus. Alors que nous buvons tranquillement le vin qu'elle a gracieusement apporté, voilà que j'ai le malheur d'avoir le mot de trop. Le truc que je regrette immédiatement et qui me donne envie de me gifler. Ses doigts se resserrent d'un coup autour du verre tandis qu'elle claque ce denier, désormais vide, sur le comptoir commençant à s'énerver. Mon sourire disparait immédiatement tandis que j'affronte sa colère, posant à mon tour le verre, essayant plus ou moins de calmer le jeu.
"Sanja.. Je…"
Mais c'est trop tard, elle attrape ses bottines, continuant de me cracher au visage à quel point je ne suis qu'un crétin qui ne fait que se la ramener. Bon il est vrai que ce n'est pas l'humilité qui m'étouffe là… Mais c'est plus pour essayer de la faire sourire qu'autre chose… Je n'avais pas imaginé que ça pourrait la mettre dans un tel état. Elle ne me laisse pas le temps de m'expliquer plus que ça, qu'elle attrape sa parka et qu'elle quitte mon appartement, me laissant seul et comme un con. Alors là… Bravo. Non vraiment. Si je ne mérite pas une médaille pour mes talents de cuisiniers et d'hôte, il est certain que je mérite la médaille de roi des cons. Putain. J'ai la chance de l'avoir avec moi pour une soirée, et voilà que je me permet de faire n'importe quoi, simplement dans l'espoir de faire… je ne sais pas trop quoi. Non mais sérieusement. Y'a des jours je me hais sérieux. Je prends le temps d'attraper une veste, histoire de ne pas mourir de froid, avant de me jeter moi-même dans les griffes du froid suédois. Heureusement, je la rattrape bien rapidement, la retrouvant accroupis non loin de chez moi, cherchant visiblement à refaire ses lacets. Dieu merci elle n'a pas courut pour s'enfuir de chez moi, sinon je pense que j'aurais eu du mal à la poursuivre dans toute la ville avec mon genou douloureux.
"Attends… Sanja…"
Ok c'est le moment d'arrêter de faire l'idiot et de se montrer un peu sérieux. Je veux qu'elle reste, qu'elle me laisse une seconde chance. Alors pas question de tout faire foire une nouvelle fois, donc les blagues et les traits d'esprits, tu les ravales. J'arrive à son niveau, soufflant une lourde volute de buée.
"… Je… Je t'en prie… Reste. Je sais que j'ai été le pire des cons avec toi, et c'est vrai j'aurais pas du fanfaronner de la sorte… Mais… Je voulais simplement que tu passes une soirée agréable en ma compagnie, juste tout les deux… Et… J'ai fais n'importe quoi, je m'en rends compte. Je t'ai demandé de me laisser une chance de te prouver que je pouvais être agréable et voilà que j'ai fais mon numéro de sale con de yankee… Alors je sais que c'est sûrement trop te demander que de m'offrir une seconde chance, de me laisser te prouver que je vaux mieux que ça… Que je ne suis pas le genre de mec qui pense qu'il suffit d'un claquement de doigts pour avoir ce qu'il veut. Tout ce que j'aimerais, c'est simplement passer la soirée avec toi."
Le froid me fait légèrement trembler tandis que je la regarde, la mine basse et les mains dans les poches. Dans le fond c'est assez simple, je veux juste qu'elle revienne avec moi, qu'elle me laisse une chance de lui prouver que je ne suis pas le crétin qui fanfaronnais de tout à l'heure, mais le yankee qui peut lui faire passer un peu de bon temps.
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Sam 3 Jan - 18:18
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Bon. Il faut croire qu’il y a quand même un espoir pour que cette soirée s’annonce pas aussi désastreuse qu’au départ. Parce que bon, il était bien gentil, le yankee, mais je comprenais toujours pas pourquoi il avait fait tellement de forcing pour que j’accepte de mettre les pieds chez lui. Après tout, on déjeunait déjà ensemble tous les jours, et on passait déjà une bonne partie de nos après-midi ensemble. Il voulait quoi le pauvre garçon ? Il aimait qu’on lui fasse mal ? Il s’en prenait pas assez pour qu’il veuille prolonger la séance de torture le soir ?
Enfin, à part son entrée un peu foireuse avec le coup de la douche, il a quand même pris le temps de cuisiner quelque chose de correct, et pas seulement réchauffer quelque chose qu’il aurait acheté au supermarché, ou pire, qu’il aurait piqué dans les frigos du restaurant. Un plat de chez lui, qui, à ma grande surprise, est vraiment bon. Enfin, il a moins de mérite une fois que j’apprends que c’est sa mère qui lui a filé la recette. Dans un sens ça en est presque mignon. On dirait un ado qui demande à sa maman s’il doit tenir la main de la fille qu’il emmène au ciné. J’ouvre le vin, qui est juste à tomber, et on discute un peu de cuisine. Surtout que je suis arrivée à lui en mettre plein la vue en reconnaissant un bon paquet des ingrédients dans son jambalaya.
Du coup je parle un peu de ma vision de la cuisine, de la manière dont je trouve et conçois mes recettes.
Alors vous êtes vraiment aussi égocentriques que ce qu’on voit à la télé ? En parlant de clichés, y'a aussi plein de gens obèses dans vos supermarchés, sur des espèces de chariots électriques?
Je souris en coin. Oui je sais, je l’épargne pas, mais après tout, il le cherche bien. Beaucoup même. Enfin, c’est presque devenu aussi une sorte de routine, de se lancer des piques un peu sèches. Au fond j’aime bien sa répartie. Tout le monde arrive pas à me tenir tête, et ça change. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il a le don de tout ruiner. Sérieusement. Certaines personnes sont douées pour la poterie. D’autres pour sculpter des trucs avec des tronçonneuses. Damian, c’est pour trouver à dire le truc qui a le don de me foutre hors de mes gonds. Juste au moment où je commençais à me dire que c’était bien que je sois venue. Dans le genre roi du timing on fera pas mieux.
Voilà, c’est fait. Maintenant j’ai juste envie de me tirer. Dommage pour le jambalaya qui promettait franchement plus que mon hôte, et le vin aussi d’ailleurs. Mon dieu, j’en suis réduite à me réjouir de la bouffe et du vin encore plus que de la compagnie du type qui m’a invitée. Enfin, je viens d’avoir la preuve que j’avais bien fait. Je me rhabille en même temps que je le remets à sa place.
J’aime pas me vanter, mais si on met tout dans la balance, mon plateau pèse plus lourd que le sien, alors que je lui ai même jamais demandé de me remercier. Alors que lui c’est pas loin qu’il me demande une statue à sa gloire. Pourquoi pas en or tant qu’on y est. J’ouvre sa porte et la claque derrière moi avant de m’éloigner. Je vais rentrer, je vais me faire couler un bain et je vais me mater un film. Oh oui. Ca fait combien de temps que j’ai plus eu ça ? Des siècles on dirait.
Mes pieds s’enfoncent dans la neige et je m’accroupis pour faire mes lacets quand j’entends la porte se rouvrir et sa voix qui s’élève dans mon dos. Je me relève lentement et me tourne vers lui, sans rien ajouter, les mâchoires serrées. Il s’excuse comme un gosse, tête basse, et regrette. Ma colère s’efface peu à peu, vu sa tête de chiot abandonné, et je soupire, passant ma langue sur mes lèvres avant de reprendre la parole d’une voix fatiguée.
Ecoute Damian… T’es quelqu’un de sympa, et t’es joli garçon. Alors j’ai pas de doutes sur le fait que tu trouveras une fille d’ici qui sera folle de joie à l’idée de sortir avec un mec comme toi, et pas un ours de chez nous. Sauf que…faut qu’on arrête, enfin que tu arrêtes de te voiler la face. Je suis pas gentille, je suis pas sympa, je suis… je suis rien de ce que tu pourrais chercher chez une fille. Je suis bonne à rien à part à faire la cuisine. Alors… vaut mieux arrêter de… te bercer d’illusions. Tu… tu mérites mieux que moi. Je suis pas le genre de fille qu’on…qu’on invite à un rencard… Je… je suis trop cabossée pour ça…
C’est bizarre, au fur et à mesure ma gorge a commencé à se nouer, et les mots sont devenus plus difficiles à sortir. J’en ai presque les larmes aux yeux. Pourquoi ? C’est con, mais dans des moments comme ça je me rends compte à quel point je suis encore totalement fracassée, et que s’aventurer près de moi est carrément du suicide.
(c) ystananas
Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Mer 7 Jan - 15:25
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Sanja & Damian
J'ai l'impression d'être un gosse. Sérieusement. Un gamin qui se fait gronder par sa mère parce qu'il vient de se faire choper, les doigts dans la jarre à cookies. Et je ne dis pas que ce n'est pas de ma faute, loin de là, j'ai un peu cherché cette réaction de sa part, pourquoi ? Oh sûrement parce que je ne suis vraiment qu'un putain de crétin de yankee. Sérieusement, je voulais simplement avoir la chance de lui prouver que j'étais autre chose qu'un idiot et voilà qu'à peine la belle arrivé, j'ai commencé à faire n'importe quoi. Pourquoi ? Bonne question. Tout ce que je veux c'est passer une soirée agréable avec elle, la voir sourire un peu plus et peut-être même lui arracher un "finalement, t'es pas si désagréable à côtoyer que ça…" Je demande pas plus, pas qu'elle m'acclame ou quoi… Juste de la voir… heureuse, vraiment, le temps d'une soirée. Simplement parce que j'ai pensé que j'en serais capable, par ce qu'elle m'avait laissé l'approcher…
La mine basse, les épaules frissonnants doucement à cause du maudit froid de ce pays, je l'écoute m'asséner d'une voix lasse tout ce qu'elle a sur le coeur. Et plus les mots traversent ses lèvres, plus sa gorge semble se nouer, comme si c'était bien trop dur pour elle, comme si elle ne voulait pas le dire, ni l'avouer. J'ai un pincement au coeur à la voir ainsi. Je voulais lui faire passer une bonne soirée, et voilà qu'elle se retrouve à tenter de me convaincre qu'il y a sûrement n'importe quelle blonde qui voudrait se caser avec moi.
"Mais tu refuses de comprendre en fait…"
C'est la seule explication possible. Elle refuse d'admettre que c'est avec elle que j'ai envie de passer ma soirée, que c'est avec elle que j'ai envie de passer du temps. Mais non, on dirait que c'est trop dur à comprendre, c'est comme si j'essayais de lui faire admettre que oui les marmottes mettent bien le chocolat dans le papier d'aluminium. Je fourre les mains dans mes poches avant de pousser un soupir.
"Sanja. Faut que t'arrêtes. Si t'étais pas si gentille que ça, tu ne m'aurais pas laissé venir tout les après-midis pour m'apprendre le suédois, t'aurais pas accepté de me supporter et il est probable que tu m'aurais déjà jeté ce hachoir à la gueule. Et pourtant non. Alors je ne dis pas qu'il y a d'autres minettes qui seraient ravies d'être accrochées à mon bras, mais le truc c'est que ce n'est pas avec elles que j'ai envie d'être. Pourquoi tu penses que je passe mes journées au restaurant ? Alors ouais, le café est délicieux et la nourriture j'en parle même pas…. Mais c'est surtout pour être un peu avec toi. Je pensais que depuis le temps… T'avais compris."
Je fais une pause, le temps de lui laisser digérer ça. Je sais que ça risque de ne pas lui plaire d'entendre ça. Mais alors pas du tout. Et tant pis j'ai envie de dire. Au bout d'un moment, faut bien que je lui dise les choses. De toute façon, ce n'est pas comme si elle était déjà hors de mon appartement, prête à retourner s'enfermer chez elle. Alors bon… À temps désespéré, mesures désespérées. Je reprends, relevant les yeux vers elle.
"C'est pas parce que t'es cabossée que tu ne mérites pas un rencard. Au contraire, tu le mérites deux fois plus que n'importe laquelle des filles dont tu me parles. Alors je t'interdis même de me sortir ce couplet du "t'es trop en ruine pour un rencard." Alors quoi ? Tout ça parce que tu n'es pas bien tu ne mérites pas que quelqu'un essaye d'être là pour toi et te fasses aller mieux ? Merde Sanja… Tu peux pas juste rester dans ton coin et repousser tout ceux qui viennent te tendre la main. Ce n'est pas vivre ça et je refuse de te laisser t'infliger ça. Faut te laisser une chance aussi, faut que t'acceptes qu'on puisse t'approcher et t'aider… Sinon c'est sûr… Ça ira jamais mieux. Quand à ce que je mérite ou non… On s'en fout. Ce qui compte pour l'instant c'est toi. Regarde… T'es en train de fuir le seul mec qui s'acharne désespérément à avoir un rencard avec toi… Pourquoi tu ne me laisses pas une chance bon sang ? Je suis là… Si je n'en avais pas vraiment envie, crois-moi, ça ferait longtemps que je ne serais plus là Sanja ! Alors je t'en prie, n'essaye pas de me faire ce coup-là, parce que ça ne va que me donner bien plus envie de rester."
Une dernière volute de buée m'échappe tandis que le dernier mot ce meurt sur mes lèvres. Je reste là, à la regarder, attendant de voir si elle va me planter là ou si elle va se décider à me suivre à l'intérieur...
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Mar 13 Jan - 21:52
Damian
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Come on, one date. That's All I'm Asking Here
Cet idiot de yankee m’a suivie jusqu’à l’extérieur. Non mais il a des gênes de limaces ou de sangsue ou quoi ? Ou alors il faut croire qu’il a développé un putain de syndrome de Stockholm à la vitesse grand V pour me suivre dehors par ce froid ? Et il me fait des yeux de cocker pour me persuader de revenir à l’intérieur, avec lui. En s’excusant. Alors je reconnais que j’y suis allée fort en mode « je claque la porte » mais ça méritait pas qu’il rampe comme ça devant moi. Le pire dans tout ça, c’est que je sais pas ce qu’il veut. Vraiment pas. Qu’est-ce qu’il cherche ? Qu’est-ce qu’il cherche, en voulant passer du temps avec moi ? En voulant m’inviter à passer la soirée chez lui. Il veut gagner ses points pour avoir une réincarnation correcte ? Et en le voyant comme ça je me sens…mal. Mal parce qu’il semble espérer quelque chose que je pourrais jamais lui donner, un lien qu’on pourra jamais avoir. Je l’aime bien, et il se doute pas qu’en faisant ça, je le protège un peu aussi, de moi. De mes cicatrices, de mes emmerdes, de mes coups de couteau dans le cœur qui continuent à saigner, presque un an après. Parce qu’avec moi, il va droit dans le mur.
J’ai la gorge toujours serrée quand je lève les yeux vers lui. Comment ça je refuse de comprendre ? Je le fixe, tentant de piger quelque chose, mais je percute pas. Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? J’en sais rien. Sauf que ce qu’il rajoute me serre encore plus la gorge et me laisse comme une conne. Ma bouche s’ouvre et se ferme plusieurs fois, sans arriver à faire sortir un foutu son. J’ai presque du mal à réagir à tout ce qu’il me dit, tellement c’est…violent. Et…je…putain.
Tu…tu crois que je devrais me coller à genoux pour le putain d’honneur que tu me fais de t’intéresser à la pauvre petite Sanja, c’est ça ? Baiser le sol où t’as marché, c’est ça ce que tu veux ? Oh ben tant que t’y es je vais même te consacrer un autel au restau, avec une bougie, pour Saint Damian, patron des putain de causes désespérées !
Mais je m’arrête. Encore une fois j’ai montré les dents. Je suis à deux doigts de lui sauter à la gorge pour une phrase, alors que tout ce qu’il me dit c’est juste…parmi les trucs les plus gentils qu’on m’ait sorti depuis…longtemps. J’hésite une seconde avant de reprendre la parole, et c’est là que je me rends compte que je me suis mise à pleurer sans même m’en rendre compte. Putain je déteste ça. Ce sentiment. Comme une gamine capricieuse.
Damian, c’est toi qui comprends pas. Je… c’est même pas que je veux pas laisser quelqu’un… m’approcher. Je… je peux pas, putain. Tu comprends ça ? Je peux pas ! Enfin, je peux plus ! j’ai…
Mes épaules commencent à s’agiter de sanglots alors que mon souffle court fait des nuages de buée devant moi. Mais pourquoi. Pourquoi il s’obstine ? Pourtant j’ai rien, rien de ce qui plait chez un mec. Je suis pas féminine, je suis pas douce, je suis pas fragile. Je suis une putain de viking qui a le cœur en miettes. Et lui, qui me dit que je lui plais. Damian, arrête. Sérieusement… pour ton propre bien, c’est pas bon de rester trop près de moi. Tu vas souffrir. Tu vas te brûler. Evite ça, évite-moi. Je saurai pas te rendre heureux parce que je sais même plus ce que c’est. De plus souffrir. Il faut que je l’arrête là le plus vite possible. Et même si mes sanglots redoublent ça doit sortir. Plus vite fait, plus vite terminé.
C’est…foutu, je suis cassée. Cassée t’entends ! Et c’est pas… le genre de truc qu’on peut réparer. Je…y’a un an j’ai…j’ai perdu la personne qui…qui comptait le plus pour moi. Et je suis morte aussi ce jour-là. Je peux pas…je peux pas laisser approcher quelqu’un parce que si…je…je supporterai pas de…de perdre encore quelqu’un tu comprends ? Je supporterai pas…
Et ma voix meurt doucement dans ma gorge alors que je baisse la tête et que je commence à tourner les talons.
(c) ystananas
Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Lun 19 Jan - 23:02
Don't stop believing
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Sanja & Damian
Bon là, pas la peine d'avoir un avis extérieur ni même d'un signe du ciel pour comprendre que c'est pas vraiment le rendez-vous de ses rêves. Ni des miens pour être honnête. Là où je m'attendais à ce qu'on se boive un verre de vin tout les deux, bien tranquille sur le canapé, à profiter d'un bon repas… Ouais c'est ce que je m'étais imaginé, un petite soirée calme entre nous, un petit moment bien calme qu'elle aurait pu apprécier et où peut-être elle aurait pu se rendre compte que je suis plus qu'un simple yankee vaguement insupportable. Mais non, il avait fallut que je fasse le con et que la soirée tourne en un désastre sans nom, une catastrophe dont l'apogée sont les larmes qui commencent à rouler sur ses joues. Je serre les dents, poussant un soupir presque exaspéré. Peut-être que j'ai été violent avec elle, peut-être que mes mots étaient dur à entendre… Mais bordel… Je ne sais pas si elle se rend compte à quel point c'est frustrant de l'entendre me répéter que je ne la mérite pas à longueur de temps. Qu'est-ce qu'elle en sait après tout ? Si ce que je veux c'est être avec elle, je ne vois pas pourquoi ni en quoi ce serait mal… Alors ouais, je commence à en avoir marre. Parce que je veux vraiment être avec elle… Et c'est pas avec ses conneries de "je suis trop cassée pour ça" que je vais partir au contraire. Seulement plus je l'entends m'asséner ce qu'elle tient pour une vérité, plus j'ai envie de continuer d'insister, comme pour lui dire "Bon sang, quand est-ce que tu vas comprendre ?" Alors elle continue, inlassablement… Me disant que c'est moi qui ne comprends pas, qu'elle se refuse à me laisser approcher, de peur qu'il m'arrive quelque chose, que je souffre. Je manque de lever les yeux au ciel. Rien n'est jamais foutu. Mais ça… Elle ne semble pas comprendre. Et je semble presque comprendre lorsqu'elle me dit qu'elle a perdu quelqu'un. Alors c'est juste ça ? Tu as peur de perdre quelqu'un d'autre ? J'aimerais presque lui dire que c'est ainsi que la vie fonctionne mais je m'interdis de le faire. Parce que je n'ai jamais réellement perdu quelqu'un… De vraiment, vraiment proche. Je lève les yeux vers elle, la voyant se détourner de moi. Oh si tu penses réellement en rester là avec moi… C'est bien mal me connaître. Sans hésiter, je la rattrape, n'ayant qu'à tendre le bras pour saisir son poignet. D'un geste je la ramène vers moi, l'attirant dans mes bras.
"C'est toi qui refuse de comprendre Sanja. Refuser de vivre simplement parce que tu as perdu quelqu'un… Ce n'est pas une vie. Tu ne peux pas survivre comme tu le fais, simplement pour le souvenir de cette personne. Tu es vivante, bon sang. Tu ne peux pas te laisser mourir, seule dans ton coin, simplement parce que tu as peur de perdre quelqu'un d'autre. Tu ne peux pas continuer ainsi… Si je viens vers toi, que j'insiste autant, c'est pas parce que j'aime particulièrement souffrir ou quoi, c'est simplement parce que j'ai envie d'être avec toi. Et tu auras beau me repousser, je continuerais à revenir vers toi, simplement parce que tu ne mérites pas de rester seule…"
Je la serre tout contre moi, la sentant se débattre quelque peu. Non, je ne te lâcherais pas quoi que tu en dises. Pas question que je te laisser fuir une fois de plus. Il est peut-être temps que tu arrêtes de me fuir en permanence. Je ne te veux pas de mal et j'ai l'impression que tu ne veux pas comprendre. Alors je la garde tout contre moi, attendant qu'elle finisse par se calmer. Quand je la sens se détendre tout contre moi, je me recule quelque peu pour la regarder et là je découvre qu'elle sanglote tout contre moi. Je me sens presque mal de la voir ainsi, aussi dévastée… Je soupire doucement, m'en voulant de lui infliger ça… Moi qui voulait simplement lui offrir une belle soirée, voilà qu'elle se retrouve en larmes et dans mes bras. Pas glorieux. Tu parles d'un rendez-vous… Un vrai désastre. L'étreinte que je lui offre est plus tendre cette fois-ci. J'ose même caresser ses cheveux tandis que je murmure doucement.
"Eh… Je ne voulais pas te mettre dans un état pareil… Ça va aller… Sanja…"
Je reste quelques secondes à simplement consoler avant de finalement la raccompagner jusque chez moi. Mon bras passé autour de son épaule je la ramène jusqu'à l'appartement, ne cessant de tenter de la consoler, lui assurant que tout va bien se passer et que je suis là pour elle. Je ne sais pas si c'est ce qu'elle veut entendre ou non… Mais tant pis. C'est pourtant le cas. Je referme la porte derrière nous avant de l'installer sur le canapé, la conservant tout contre moi. Assis à ses côtés je la laisse pleurer, sans rien dire, préférant attendre qu'elle se calme plutôt que d'avoir un mot ou un geste malheureux. De toute façon, je suis celui qui a ruiné sa soirée, alors, il est normal que je sois celui qui essaye de tout arranger. Je continue donc, en silence, à la consoler, une main caressant son dos.
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Ven 23 Jan - 9:33
Damian
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Come on, one date. That's All I'm Asking Here
Dès le début, j’aurais dû me dire que c’était une mauvaise idée. Une mauvaise idée d’accepter ce rencard, une mauvaise idée de venir. La preuve, violente, et raide comme la justice que je suis pas prête. Pas prête à recommencer à me mêler aux gens. A avoir une petite vie normale avec un train-train régulier. Pas prête à m’ouvrir. Prête à rien en fait. Même pas prête à vivre, encore.
Le pire dans tout ça, c’est que j’en veux même pas tellement à Damian. Celle à qui j’en veux, c’est moi. Stupide. Idiote. Croire que t’aurais pu passer une soirée tranquille à boire du vin et à discuter. Ah non. C’est trop beau, et tu le mérites pas. Je me demande même si je le mériterai un jour. Enfin, pas tant que cette boule de culpabilité reste coincée dans ma gorge, le syndrome du survivant. Le vide de celle qui reste. Que j’arriverai jamais à combler. Jamais. Alors je rends les armes, je renonce. J’arrête les dégâts et je vais rentrer me terrer chez moi. Avec Takk. Loin. Loin de ce que je suis de toute façon plus capable de faire.
Sauf que j’ai à peine tourné les talons que je sens qu’on m’agrippe le poignet, et j’ai à peine le temps de comprendre ce qui se passe que je me retrouve coincée entre des bras puissants. Je tente de me débattre. Mais il veut quoi ce con ? Il se croit dans un film et il va me rouler une pelle et je vais lui sauter au cou ? S’il reste encore une seconde aussi près il va se prendre un coup de genou bien senti et…non. Il parle, simplement. Son accent à couper au couteau résonne dans le vent glacé, et petit à petit, j’arrête de vouloir me barrer. Je finis simplement par…lâcher prise.
Ces quelques mots, prononcés par ce crétin de yankee, font redoubler mes sanglots. Et mes mains, au lieu de tambouriner contre son torse, s’agrippent à sa chemise. Pour ne pas tomber. Mais aussi parce que je me rends compte à quel point ça m’avait manqué. Ca. Qu’on me prenne dans ses bras. Juste par…affection. Ou amitié. Montrer qu’on est là. A part Njut, depuis plus d’un an personne m’a touchée. Simplement montré ça. De la chaleur humaine. Et c’est comme si un barrage cédait. Le mur que j’avais construit quand ma sœur, avant de mourir, m’avait dit que je devais pas être triste, une fois qu’elle serait plus là. Sauf que ça, c’était impossible. Alors, la seule chose que j’ai pu faire, c’est ne pas pleurer. Et me blinder.
Mais Damian a réussi à faire sauter ce verrou, et c’est comme si je crevais l’abcès. Tout ce qui me bouffait depuis de longs mois, tout ça sort. Par mes larmes. Par mes sanglots. Avant je voulais qu’il me lâche. Maintenant j’ai peur qu’il s’écarte, parce que je me suis jamais sentie aussi vulnérable depuis…longtemps. Et paumée. J’entends à nouveau sa voix, et on dirait qu’il est même surpris de me voir céder comme ça. Allant même jusqu’à me caresser doucement les cheveux. C’est…je sursaute une seconde en sentant sa main avant de me détendre. Ca aussi, je l’avais oublié. C’est…agréable. Apaisant. Je hoche simplement la tête quand il me dit que ça va aller, et je le suis sans réfléchir quand il me ramène chez lui, son bras autour de mes épaules.
J’ai toujours rien dit, parce que pour l’instant, j’en suis juste incapable. Et j’apprécie le fait qu’il me demande rien. Qu’il soit juste là. Il m’aide à ôter ma veste et m’entraîne doucement vers le canapé. L’espace d’une seconde, j’ai un doute. Il veut faire quoi là ? Il croit que parce qu’il m’a réconfortée je vais me mettre à poil et écarter les cuisses ? Mon garçon, ton liquide pré-éjaculatoire, il va rester au fond de ton caleçon. Sauf que non. Il me fait juste m’asseoir, à côté de lui, et m’installe contre lui, simplement. Juste à me caresser les cheveux, et à me dire que ça va aller. J’avoue que je me serais jamais doutée que…qu’il pouvait y avoir autant de gentillesse sous cette carcasse de crétin. Et ça me touche sûrement plus que je l’aurais imaginé. Pendant de longues minutes je reste encore contre lui, mes sanglots se calmant petit à petit, et je me sens vidée. Pas vraiment bien mais…mieux. Une vraie bonne fatigue.
Je finis par me détacher de lui, et essuie mes larmes du revers de la main. Heureusement que je me maquille jamais, au moins j’ai pas ruiné sa chemise. Je relève les yeux vers lui et tente de sourire, maladroitement.
Merci… J’imagine que c’est ton pire rencard et…j’imagine que t’as juste envie que je me casse mais…si…tu veux bien je…j’aimerais bien goûter ton…ton plat là…enfin…si…voilà quoi…
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Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Sam 24 Jan - 18:10
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Parfois je me dis que je suis vraiment le roi des cons. Non l'empereur des abrutis, c'est même mieux. Que je m'explique. J'arrive à approcher la suédoise la plus farouche de ce bled, une brunette charmant quand on arrive à passer le côté charmante comme une porte de prison, à lui arracher un premier rendez-vous… Et voilà que je fous tout en l'air. D'abord parce que je me comporte comme le dernier des crétins et ensuite parce que j'arrive à transformer ce rencard pas trop mal commencé en un désastre sans nom. Comment ? Oh simple, en la laissant en larme sur le pas de ma porte. Sérieusement, y'a certains jours… Je me donnerais des baffes, simplement pour m'empêcher de l'ouvrir. J'avais tout pour lui faire passer une bonne soirée et voilà qu'il faut que je gâche tout… A croire que j'aime ça. Objectivement, je m'en veux de l'avoir mis dans cet état-là, de la voir face à moi en train de pleurer. Entre nous, je me sens actuellement comme le pire connard que la création. Et j'exagère à peine. Alors quand elle essaye de me tourner les talons… Je me sens obligé de la retenir. De lui demander de rester un peu plus. Je ne peux me résoudre à la voir simplement partir ainsi. Alors je l'attrape et la ramène jusqu'à moi. Je l'étreins, la retenant alors qu'elle tente de s'échapper. Seulement, bien rapidement elle cesse de tenter de me repousser et ses mains s'agrippent presque désespérément à ma chemise, comme si d'un coup, elle voulait que je ne la lâche plus. Et là, à la voir sangloter dans mes bras, elle me semble si fragile… Si vulnérable. Comme si sous ses airs de Viking imperturbable se cachait simplement un être qui ne demandait qu'à ce qu'on lui tende la main et qu'on prenne le temps de faire attention à elle… C'est peut-être pour ça qu'elle a finit par céder et par accepter ce rendez-vous… Pour voir si je m'accrochais à elle ou si je ne cherchais qu'une fille de plus à mettre dans mon lit.
Alors j'espère que ce geste, cette étreinte lui prouve que ce n'est pas le cas, et vu la façon dont elle sanglote ainsi dans mes bras… J'ai l'impression qu'elle a compris. Ou tout du moins qu'elle sent que je ne lui veux aucun mal, que je souhaite simplement… Je ne sais pas… La voir sourire pour commencer. Et non pas pleurer dans mes bras. Alors doucement, je la rassure avant de la raccompagner au chaud, dans mon appartement. Immédiatement je l'installe sur le canapé, la gardant simplement contre moi. Je préfère ne rien dire, lui laissant simplement le temps de se calmer. Et lentement, ses épaules cessent d'être secouées par ses sanglots et l'air de rien elle semble se calmer. Je la laisse se reculer sans rien dire, souriant vaguement en la voyant s'essuyer les joues du revers de la main comme une enfant. C'est adorable, mais pour une fois, je me retiens du moindre commentaire, attendant simplement qu'elle se décide à parler. Histoire de ne pas avoir un mot malheureux de plus. Je reste comme un con en l'entendant me remercier avant d'avoir un sourire en entendant la suite. Mon pire rencard ? Oh non, j'ai vu pire… Mais je ne sais pas si je vais lui en parler, ça implique tout de même une histoire avec une rousse et un aquarium remplit de bière. Non pas la peine de me poser la question, je ne dirais rien. Et pour information, oui c'était le pire rencard de ma vie. Pourquoi ? Parce que.
"Allons ne me remercie pas… Et crois-moi… C'est loin d'être le pire… Au moins aucun de nous deux ne finit à l'hôpital…"
J'ai un rire avant de reprendre, plongeant mon regard dans le sien. Non je n'ai pas envie qu'elle parte, au contraire. Je ne demande que ça, qu'elle reste. Alors je me lève, me dirigeant vers la cuisine. Je soulève le couvercle en soupirant de soulagement lorsque je constate que heureusement mon jumbalaya n'a pas cramer. Merci la cuisson à feu doux, ou comment faire cuire quelque chose pendant des heures sans que ça devienne immangeable. J'attrape une assiette, que je remplis généreusement avant de la rejoindre. Je la pose face à elle, lui tendant la fourchette.
"Tiens… Mange un bout… Ça te feras pas de mal… Et c'est du "jumbalaya"…"
Je la laisse face à son assiette, le temps d'aller lui servir un bon verre de vin. Je reviens finalement m'assoir à côté d'elle, déposant ce dernier sur la table basse, face à elle. Je lui adresse un sourire, l'observant histoire de m'assurer que ça va mieux. Bon dans un sens, le fait qu'elle ne pleure plus… C'est déjà un sacré mieux, pas vrai ? Et puis aussi au fait qu'elle me demande carrément si je veux qu'elle reste ou non. Ça ne semble pas évident, pourtant ?
"Pour être franc, je préfère que tu restes… Ne serait-ce que pour me dire ce que tu penses de ma cuisine… Bon ok, c'est pas aussi bon que ce que tu fais mais… Eh… Et puis… Enfin… Je… J'ai envie que tu restes… "
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Jeu 29 Jan - 12:58
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Sans même réfléchir ou me poser de questions, je le suis alors qu’il me ramène à l’intérieur, au chaud. Et je me laisse faire quand il me garde contre lui, longtemps, le temps que toute la merde qui pourrissait au fond de moi depuis de si longs mois s’évacue, un peu, par mes torrents de larmes. Si on m’avait dit que c’était comme ça que ça allait se terminer… Et en même temps, c’est ptet pas si mal que…que ça se soit passé comme ça. Qu’il comprenne que je suis sauvage pour une bonne raison, et c’est pour ça que je repousse les gens. Enfin, une partie des gens. Dont lui, au début. Et que je découvre à quel point il pouvait aussi…être sympa, quand il voulait. Comme là, à rien dire, à juste caresser mes cheveux et me garder contre lui.
Ca me calme. Ca me fait du bien. De…je sais pas, baisser mes barrières, même un peu. De pas montrer les dents pendant un moment. Et…d’accepter que je suis complètement paumée et qu’on m’aide. Parce que c’est ça, en quelque sorte. De l’aide. C’est bizarre, j’y suis pas habituée mais…c’est pas mal. De pas toujours devoir montrer que rien m’atteint.
Et petit à petit ça va mieux. Mes épaules se calment. Mon souffle se fait plus profond. Mes mains lâchent à regret sa chemise, histoire de pas lui faire croire que j’en veux à son corps. Même si je dois avouer que c’est pas désagréable de me sentir petite contre quelqu’un, et protégée. C’est rare les types qui me donnent cette impression. Et enfin je relève les yeux vers lui, l’air surement misérable. Pas qu’il croie que la morve au nez soit une technique de drague pour le faire passer pour un chevalier servant. Qu’il se donne de l’importance. Enfin… je lui souris, un peu pour m’excuser et un peu pour lui montrer que je vais pas mourir tout de suite, et bredouille une sorte d’excuse. On dirait qu’on a chacun mis du sien pour rendre la soirée la plus pourrie possible. Mais elle est pas forcément ruinée… Je lui demande s’il veut me garder, et que j’aimerais bien goûter ce qu’il a préparé pour moi. Une parce que j’ai rien mangé depuis midi, et deux, parce que ça sent foutrement bon. Et aussi parce que je suis curieuse.
Je m’attends au pire, qu’il me foute dehors, maintenant qu’il s’est racheté en jouant les bons samaritains, mais il me fait rire quand il me parle d’un rencard encore plus pourri qui aurait fini à l’hôpital. Eh beh ! On dirait qu’il a aussi fait pas mal de conneries par le passé. Je le suis du regard alors qu’il m’abandonne, et je me sens étrangement seule sur ce canapé, maintenant que je suis plus contre lui. Il sert deux assiettes, en dépose une devant moi avec des couverts, et remplis nos verres. Je hoche doucement la tête, étrangement bien. Comme anesthésiée, épuisée, mais…bien. Et ça fait longtemps que c’était plus arrivé.
Je plonge la fourchette dans l’assiette et commence à manger comme un ogre. La vache, c’est super bon ! Je soupire de bonheur. J’aimerais que ce truc se réincarne en humain, pour que je l’emmène à Vegas et que je l’épouse. Entre deux bouchées rapides, entrecoupés de quelques gorgées de vin qui commencent doucement à me réchauffer, je glisse :
Tu…pourras dire félicitations à ta mère. C’est une tuerie. Il faudrait que je travaille sur un truc de ce genre là au restaurant. Enfin si elle est d’accord que je…que je m’inspire.
Je termine son plat et le repose sur la table basse, presque à regrets. J’en aurais bien pris si y’en avait encore. Mais je veux pas passer pour une morphale, ou une fille qui pense qu’avec son estomac. Je me retiens de sourire en pensant que peut-être…il m’en refera. Ca me surprend d’y avoir pensé d’ailleurs. Parce qu’au final c’est quand même sympa, maintenant que l’engueulade, et ma crise de larmes est passée. Je termine mon verre de vin, qui passe sacrément bien avec le plat, et fais lentement tourner la lie au fond, avant d’oser lever les yeux vers lui.
Damian…c’est ptet con et…tu pourrais m’en vouloir ou me dire d’aller me faire foutre mais…est-ce que je…je pourrais rester ici ? Enfin, cette nuit ? Pas pour…pas pour ce genre de trucs mais j’ai…j’ai juste pas envie d’être seule. Cette nuit. Enfin, si tu veux.
La vache, moi la reine de la répartie cinglante, je bafouille comme une gosse. C’est con mais en même temps, là, je sais pas, je me sens vulnérable. Là je sais, je sens qu’on pourrait m’atteindre et… je vois pas d’autre personne que je sens…pouvoir me protéger, à part lui. Ce crétin de yankee qui me lance un regard de gosse enamouré de sa maîtresse d’école.
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Jeu 29 Jan - 19:57
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Sanja & Damian
C'est presque le coeur battant que j'attends de voir de quelle façon elle va réagir à ma cuisine. Non parce que… Recette légendaire de ma génitrice ou pas, je suis tout de même le genre d'homme à être capable de faire cramer de l'eau bouillante. Comment ? Soyez un trentenaire célibataire et dans le genre insouciant et vous verrez, la réponse s'imposera d'elle-même. Mais entre nous, ça requiert d'être facilement distrait… Mais vous verrez. Je la regarde donc goûté le plat que j'avais soigneusement préparé pour notre rencard, et je jure pousser un soupir de soulagement quand je la vois reprendre une bouchée puis une autre. Je reste donc quelques secondes à la regarder avant de cacher mon sourire en allant boire une gorgée de vin. Dans le fond, c'est un peu ça que je voulais qu'on partage tout les deux ce soir : un bon repas, un peu de vin et quelques sourires. Ouais, traitez-moi d'idiot, mais je n'en demandais pas plus. Simplement qu'elle cesse de montrer les crocs en permanence et qu'elle se laisse aller. Je ravale mon sourire avant de goûter moi-même au plat, me retenant de crier victoire à la première bouchée. Oh dieu tout puissant. Y'a des moments, j'assure grave tout de même. Bien évidemment je me retiens de le lui faire remarquer, sous peine cette fois-ci de prendre ma propre table basse dans le nez. Je me retiens d'éclater de rire lorsqu'elle me demande de remercier ma mère. Je passe rapidement ma langue sur mes lèvres avant de lui répondre, haussant rapidement un sourcil.
"Je n'y manquerais pas… Après je peux glisser un mot en ta faveur pour cette recette, mais je ne promet rien, faudra que j'affronte la chef cajun pour savoir si elle est disposée à dévoiler le secret de cette recette millénaire…"
Un rire étouffe doucement la fin de ma phrase. Si ma propre mère m'entendait elle me mettrait très certainement une de ses légendaires claque derrière les oreilles en m'insultant de garnement. Oui, ma mère est comme ça. Enfin, c'est toujours mieux que de m'appeler "pumpkin". À chaque fois j'ai envie de lui dire que je n'ai plus dix ans et que je suis un peu trop vieux pour ce genre de surnoms. Mais bon à chaque fois, je lève les yeux au ciel avant de sourire. Oh je sais qu'elle serait plus qu'heureuse que de partager sa recette. Elle est comme ça… Et pour rien au monde j'aimerais qu'elle soit autrement. Un silence s'installe entre nous tandis que nous finissons notre assiette en silence. Les lèvres dans mon vin, je la regarde du coin de l'oeil, m'assurant de son état. Et doucement, elle finit par terminer son verre, jouant avec la lie du vin. Nos regards se croisent et voilà qu'elle commence doucement à bafouiller comme une enfant. Je hausse un sourcil tandis qu'elle commence à sous-entendre que sa demande risque d'une façon ou d'une autre de me donner envie de la foutre à la porte, mais un rire m'échappe lorsqu'elle en vient enfin à me dire ce qu'elle souhaite. Je pose sur elle un regard digne d'un gamin fraîchement enamouré de sublime voisine avant de porter une main à mon coeur, affichant un sourire délicieusement candide.
"Tu sais que tu m'as fait peur ? J'ai cru que t'allais genre me demander… Je ne sais pas… Que je te révèle la fin de Dune ou un truc du genre… Mais si c'est que ça… Bien sûr que tu peux passer la nuit ici. Et n'ai crainte, je te laisse le lit, parce que aussi charmant que le canapé puisse l'être, crois-moi c'est une plaie de dormir dessus. Donc je vais me le réserver."
Un autre sourire de ma part et je récupère les assiettes pour aller les poser dans l'évier. C'est presque déroutant de la voir ainsi… De voir que sous ses airs de viking invincible, y'a simplement quelqu'un qui a besoin qu'on lui tende la main. Qu'on s'occupe d'elle… C'est étrange, et je m'avance sûrement, mais j'ai la vague impression que tout à l'heure… Ce n'était pas que pour cacher ses larmes qu'elle était dans mes bras, mais bien parce qu'au fond… Elle avait besoin que quelqu'un insiste… Lui fasse comprendre qu'elle mérite que l'on s'occupe d'elle. J'attrape la bouteille et la considère du regard avant de me retourner vers elle.
"Eh tu veux encore un verre ? Ou t'as encore envie de quelque chose.. ?"
Je fais la moue en y repensant, y'a le vin et le plat principal, mais le seul truc que j'ai oublié c'est le dessert. Bon j'ai bien de la glace au congélateur… Mais entre nous, c'est pas vraiment des plus charmants pour un rendez-vous. Je me ravise donc, poussant un soupir lorsque je reviens m'assoir sur le canapé avec elle.
"Bon en fait… Je n'ai rien dis. Il nous reste que du vin…"
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Mer 11 Fév - 11:43
Damian
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Come on, one date. That's All I'm Asking Here
Au final, c’est pas si catastrophique. Alors oui, c’est loin d’être le premier rendez-vous type d’une comédie romantique à l’eau de rose comme on en voit plein à la télé, avec des paillettes, des pétales de roses et je sais pas quelle autre connerie qui colle le cœur au bord des lèvres au bout de dix minutes d’une minute sirupeuse. Sérieux. Et je suis aussi…surprise, dans le bon sens, de voir comment il s’occuper de moi. Comment il a été gentil et sympa. Il m’a pas repoussée, il s’est pas moqué de moi, il a rien tenté de… Non. Il a juste réussi à faire ce que personne avait réussi à faire : comprendre. Rester. Pas comme mes parents qui avaient jamais rien compris et qui avaient trouvé ça plus facile de se barrer à l’autre bout du pays dans une jolie maison au bord de la mer, laissant derrière eux tous les souvenirs de Saga. Notre ancienne vie ici.
Et en même temps, depuis des années je me suis blindée, pour me protéger de tout. De tout ce qui aurait pu m’atteindre, même si ça a pas marché. Et là, tout relâcher, ça me fait bizarre. Je me sens…fragile et j’aime pas ça. Alors, ça aussi je le fais pour la première fois : je demande de l’aide. Son aide. Pouvoir rester près de lui. Sans aucune arrière-pensée à part le fait de pas vouloir être seule. Et que lui…veillera sur moi. A sa manière, c’est sûr.
Heureusement, il sourit, sans se moquer de moi ou s’énerver, mais en me jetant le regard de quelqu’un qui tombe sur un chaton adorable et un peu con. Je peux pas me retenir de sourire en l’entendant. Sauf qu’il semble pas avoir vraiment compris ce que je veux. Je me pince les lèvres une seconde, baissant les yeux. Allez, quitte à dire une connerie, autant y aller à fond.
J’ai jamais vu Dune. En fait c’est que… Je…Si je veux être seule dans un lit, autant rentrer chez moi. J’aurais besoin que… putain tu vas te foutre de moi…mais je…j’étais bien dans tes bras et ça m’a fait du bien de me sentir protégée voilà.
J’ai dit ça super vite. Comme pour m’en débarrasser et qu’on règle tout de suite le point du foutage de gueule mérité. Tant qu’à faire. La vache, je me sens tellement ridicule, tellement paumée de demander à un type avec qui je « sors » - autant qu’on puisse appeler ça sortir- de simplement passer sa nuit à me prendre dans ses bras. Je me sens con, j’ai l’impression d’être une ado boutonneuse de quatorze ans qui a la trouille qu’on lui enlève sa culotte et qui demande à son boutonneux de petit copain d’attendre gentiment qu’elle soit prête. Merde. Et en même temps je suis tellement paumée aujourd’hui que… c’est de ça dont j’ai besoin. Tout simplement. D’affection plus que de cul.
Je hoche la tête quand il termine de vider la bouteille dans nos verres, et qu’il débarrasse. Je le suis du regard alors qu’il inspecte le frigo et qu’il annonce avec regret qu’il a rien prévu pour la suite. Je me relève pour aller le rejoindre et ouvre ses placards. Je souris en coin quand il me regarde comme si j’étais en train de me mettre à danser la polka sur un monocycle.
Bah après la soirée pourrie que je t’oblige à passer, je peux bien te préparer un dessert vite fait non ? Voyons-voir ce que je peux faire avec ce que t’as !
J’arrive à rassembler du beurre, du sucre, de la farine, des œufs et du chocolat. J’agrémente de quelques autres trucs, piochant aussi dans les épices qu’il a utilisées pour le jambamachin, et prépare deux mugcakes que je mets au micro-ondes, tout comme une casserole de chocolat chaud aux épices, qui se met lentement à bouillonner. Et une fois que la sonnerie retentit, je lui tends la tasse, d’où dépasse un monticule brun moelleux et craquelé.
J’espère que ça te plaira, yankee ! Ah…au fait…J’abuse sûrement mais…t’aurais…quelque chose à me prêter pour dormir ? Sinon c’est pas grave, je me coucherai comme ça…
(c) ystananas
Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Sam 14 Fév - 20:03
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Quoi ? Elle a jamais vu Dune ? Non mais attends… On va régler ça. Prochain rencard entre elle et moi, j'apporte le DVD et on se le fait. Attends… Est-ce que j'ai parlé d'un autre rendez-vous ? Ouais. Bon on va pas se mentir… Si y'en avait un premier, c'est bien parce que j'avais dans l'idée et dans l'espoir qu'il y en ait un second… Je lui souris presque tendrement lorsqu'elle m'avoue qu'elle était bien dans mes bras, qu'elle s'y était senti en sécurité. Je pourrais effectivement me foutre d'elle, lui sortir une petite raillerie bien cinglante ou quelque chose du genre. Au lieu de ça je la regarde avec un sourire avant de lui répondre le plus simplement du monde.
"Je comprends… T'en fais, le lit est largement assez grand pour nous deux. Et puis pour Dune… Je passerais un soir chez toi et on se le regardera tranquillement."
Sans rien dire de plus je me lève, ramenant au passage les assiettes qui atterrissent bien gentiment dans l'évier. Ouais ça attendra demain que j'ai du courage… Et qu'elle ne soit pas là. Non pas que je récure les assiettes en écoutant du Britney Spears… Mais bon… Pour un premier rencard, je préférais que je garde encore ça pour moi. Qu'elle me découvre à la sortie de la douche, passe encore, mais en train de faire la vaisselle… On va attendre d'être plus intime l'un l'autre. Je lui propose innocemment si il souhaite autre chose à manger ou à boire, avant de rapidement déchanter en constatant que je n'ai plus grand chose à lui offrir. C'est alors qu'elle me rejoint face au frigo vide, avant de commencer à fouiller dans tout mes placards. Je referme la porte du réfrigérateur, la regardant comme si elle venait de commencer à faire du pole dance sur le plan de travail. Je croise les bras, en la regardant faire alors qu'elle accumule visiblement de quoi faire un dessert.
"Oh arrête… Je te l'ai dis, j'ai connu bien pire…"
Et sous mes yeux je la vois confectionner deux mugs-cake et du chocolat chaud aux épices. Je ronronne presque comme un gosse en attrapant le mug entre mes doigts, la cuillère déjà en bouche. Mon estomac en gronde d'impatience et sans trop attendre, je goûte à cette douceur, en en dévorant une immense bouchée. Alors quand elle me demande si je peux lui prêter un truc pour dormir, je la regarde, la bouche pleine. J'avale ce que j'ai en bouche avant de lécher la cuillère, reposant le mug sur le plan de travail. Je passe rapidement ma langue sur mes lèvres, histoire d'en retirer la moindre trace de chocolat.
"Attends, je vais te donner un de mes T-shirt… Je pense que vu ma taille… Y'en a bien un qui te fera un super pyjama… Bouge pas, je vais te le chercher."
Je l'abandonne quelques secondes, le temps d'aller dans mon armoire, un de mes maillots de football. J'ai un sourire en le regardant. Dire que c'est mon maillot de lycée… Ouais je sais, c'est peut-être ridicule de garder cela, surtout vu ce que cela ramène comme souvenirs. Le fait que j'ai du arrêter le football suite à une mauvaise blessure…. Mais eh, c'est toujours plaisant de pouvoir le porter de temps à autre. Je reviens vers elle, le maillot en main tandis que je lui présente, esquissant même un "tadaaaa !"
"Bon je sais, c'est pas le pyjama le plus sexy de ta vie, mais eh… dis-toi qu'il a connu des matchs difficiles : la boue, la pluie… Mais je te rassure je l'ai lavé depuis. En plus tu vas voir, il est hyper confortable… Mieux que les bras de n'importe qui."
Je replie le maillot aux teintes sang et or avant de revenir grignoter le dessert en sa compagnie. Nous mangeons en silence, moi n'osant pas trop remettre notre conversation de toute à l'heure sur le tapis et elle… Je ne sais pas. Peut-être parce qu'elle n'ose pas ou qu'elle a peur que je fasse encore une mauvaise blague. Je lèche la cuillère alors que je repose le mug vide, me léchant les lèvres comme un chat après un bol de crème.
"God… Ma mère ne fait pas d'aussi bon dessert de dernière minute. Sérieux… C'est délicieux. Faudra que tu m'en refasses un de ces jours… Eh ! Pourquoi ne pas s'en refaire devant Dune ?"
Est-ce que je suis en train de sous-entendre qu'il y aura une prochaine fois ? Ouais, clairement. Ne serait-ce que pour se rattraper de ce rencard. De lui prouver qu'on peut passer du temps ensemble au calme, tout les deux…
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Dim 22 Fév - 14:45
Damian
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J’ai un peu de mal à me détendre et à rester « normale » pour cette soirée, qui est une sorte de soirée mélangée à un rencard, et moi qui oscille entre montrer les dents, fondre en larmes et être complètement paumée. Alors je tente de sauver la situation et j’improvise un dessert, rien que pour me donner l’impression d’avoir participé en faisant au moins un truc bien. Surtout bien et bon. Alors je bricole rapidement un des seuls domaines où je suis à peu près douée et je vaux quelque chose. Heureusement il a de quoi faire un petit truc basique et en quelques minutes on se retrouve avec de quoi boire et manger, pour achever ce qui a été quand même un super dîner.
Pour ton film, là…Dane, nan, Dune on pourrait…même commencer maintenant. Enfin… s’il est pas trop tard pour toi… et si… et si tu veux. Et manger le dessert devant…
Mais à peine je relève les yeux des tasses de chocolat que je viens de servir que je me mets à rire doucement en le voyant, la bouche pleine de chocolat. Comme un gosse, il s’est jeté dessus à peine les tasses sorties du micro-ondes et maintenant il affiche une mine de chiot battu quand il se rend compte que je proposais de les manger devant son film.
Nan mais t’en fais pas, si t’as envie de manger, mange…ça veut dire que ça te plait !
Je lui demande ensuite s’il a quelque chose à me prêter pour passer la nuit, histoire de pas dormir en jean et en pull, même si je ferai avec si j’ai pas le choix. Il nous abandonne à regrets, moi et le mugcake, et peut-être le mugcake encore plus que moi, avant de revenir, en portant un bout de tissu plié sous le bras. Et, comme un gosse fier de son jouet, il me raconte l’histoire de son maillot de foot. Je le prends et l’examine rapidement avant de lever les yeux vers lui.
T’es sûr que tu veux me le prêter ? Jveux dire, il a l’air de compter pour toi, alors t’as ptet pas envie de le passer à la pauvre fille de service…
Je l’entends qui s’énerve gentiment contre moi, et me dit de filer passer ça avant de revenir. Alors j’obéis, je vais trottiner jusqu’à la salle de bains et vire mes fringue que je laisse sur un coin de la baignoire, avant de passer ce qu’il m’a filé. Le maillot est juste immense, il m’arrive quasiment jusqu’aux genoux, et son caleçon ne dépasse même pas. Je me sens con, et ridicule de me montrer comme ça devant lui. Oh et puis merde, on est pas dans un défilé de mode, on va juste regarder un film, finir de manger le dessert et puis dormir. Vu le début de la soirée, je pense qu’il a bien compris que rien de torride se passera ce soir, épices dans le dîner ou pas. J’inspire profondément avant d’ouvrir la porte et de m’avancer à petits pas jusqu’au canapé.
Ok, je crois que t’as le droit de rire…
Je souris un peu et retourne m’asseoir près de lui, buvant une gorgée de chocolat chaud. C’est vrai qu’on est bien dans ce maillot. Il est un peu abîmé, un peu bouffé, le genre de fringue qui a vécu. Et c’est vrai que c’est agréable, de porter ça. C’est doux et réconfortant. Je remonte les genoux sous le maillot, pour avoir seulement les pieds qui dépassent, et mes mains, qui tiennent la tasse de chocolat chaud. Il me sourit, et pendant une seconde j’ai juste l’idée qu’il se fout de moi, avant de me calmer en me disant qu’il aurait eu d’autres raisons de le faire et qu’il faut que j’arrête de voir le mal partout, surtout avec lui…
Je le vois lancer le film et je me dis qu’à l’occasion je lui demanderai de me parler de sa carrière au foot. D’ailleurs, sans même y réfléchir j’ai pensé à un autre moment à passer avec lui. Et…ça me plait. Je reporte mon attention sur le film, étouffant un baîllement. Hmmm je suis pas vraiment fan des trucs de science fiction mais bon. Pourquoi pas. Sauf que la journée a été longue, franchement crevante, et j'ai de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts.
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Damian A. Beauchamp
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Jeu 26 Fév - 21:07
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Je me retiens de lever les yeux au ciel lorsqu'elle ose me demander si je suis sûr. Si je te propose de le porter c'est que je le suis, sinon crois-moi je t'en aurais donné un autre. Elle est pas vrai cette fille tout de même. Elle se la joue Viking de toujours et quand il s'agit d'accepter de se faire prêter un pyjama de fortune, voilà que ça commence à hésiter. Je me contente de replier rapidement le maillot avant de le lui jeter.
"T'arrête oui ? File donc te changer, le temps que je m'occupe de lancer le film. La salle de bain c'est la porte avant ma chambre."
J'attends qu'elle referme la porte pour aller chercher mon ordinateur. Bon je sais que j'ai Dune quelque part sur mon disque dur… Suffit juste que je le retrouve au milieu de… On ne va pas en parler. Faut vraiment qu'un jour je finisse par virer la moitié des trucs qui traînent dessus. Entre mes articles, les films qui y trainent et bien des choses que je ne saurais pas vraiment catégoriser, disons que Dune devient un peu comme l'arche d'alliance qu'il faut découvrir au milieu de l'enfer de la carte mère… Mais passons. Je tapote gentiment sur les touches de mon clavier avant de finalement esquisser un sourire lorsque je retrouve enfin Dune. Ah te voilà… Qu'est-ce que tu foutais dans ce dossier-là toi ? Bon, la question n'est pas là… Je me lève rapidement histoire de brancher la bête à mon écran. Et alors que je me relève voilà que j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir et voilà qu'en sort la belle Sanja, toute vêtue de mon maillot de foot du lycée. Je la regarde me retrouvant, peut-être pour la première fois de ma vie sans rien à dire. Mais genre rien. Pas une blague pourrie, pas un jeu de mots idiots, rien. Juste moi qui me contente de la regarder, avec un sourire idiot aux lèvres…
"Je ne vois pas pourquoi…"
Je me retiens de lui dire que je la trouve superbe comme ça, de peur de la froisser ou de déclencher l'apocalypse. Alors à la la place, je me contente de venir à ses côtés sur le canapé. J'attrape une des tasses de chocolat chaud et la porte à mes lèvres, appréciant le goût sucré du breuvage sur ma langue. Par dessus la tasse je lui jette un rapide coup d'oeil, affichant un autre sourire. Je sais que je vais passer pour un idiot… Mais la voir toute enroulée dans mon maillot, le nez dans une tasse de chocolat chaud… Je ne peux m'empêcher de trouver ça adorable. Et le pire c'est que je dois sûrement avoir l'air d'un idiot à sourire en la regardant… Mais j'y peux rien, je la trouve ravissante, même dans un de mes vieux maillots de foot… Je repose doucement la tasse sur la table basse, léchant rapidement mes lèvres.
"Alors prête pour le film de ta vie ? Tu vas voir y'a un avant et un après, ton existence entière va en être changée."
J'exagère pas. J'ai découvert ce film, j'avais quoi… Dix-sept ans. Une rediffusion dans un vieux cinéma pas loin de chez moi, ils aimaient bien rediffuser de vieux classiques aux alentours de minuit. J'avais pour habitude d'y aller avec des potes, histoire de se marrer devant de vieux films un peu cheap… Seulement le soir de Dune… Wow. Une claque filmique. Le genre qui a la fin me laissait encore des frissons. Je vous jure. J'étais fasciné. Et depuis ce jour, Dune était… Le film. Le genre que je peux regarder en boucle, et dont je peux réciter chaque ligne de chaque dialogue. A tel point que j'ai l'impression par moment d'avoir écrit le script. Mais bref. Sans tarder je lance le film m'installant confortablement sur le canapé, Sanja toujours à mes côtés.
Seulement je sens bien qu'au fur et à mesure que le film se déroule, son attention à elle diminue grandement, au point qu'elle en vient à poser sa tête sur mon épaule, les yeux presque clos. Oh, j'en connais une qui va s'endormir avant la fin du film. J'ai un sourire alors que je passe mon bras autour d'elle, histoire qu'elle soit plus à l'aise.
"Alors… N'avais-je pas… ?"
Tiens. J'avais raison. La belle s'est endormie tout contre moi. Je reste quelques instants à simplement la regarder, un vague sourire sur les lèvres. Allez… Je crois qu'il est temps d'être raisonnable. Je referme l'ordinateur d'un coup avant de pousser un soupir. En essayant de ne pas la réveiller, je la prends dans mes bras. Wow. Mais c'est qu'elle est légère en plus. J'ai un sourire alors que je la porte jusqu'à ma chambre. Je l'allonge dans le lit, rabattant la couette sur elle. Je pousse un soupir alors que je me débarrasse de ma chemise et de mon jean, les envoyant tout les deux sur la chaise dans le coin. Je fais un rapide crochet par la salle de bain, histoire de me brosser les dents comme le sage jeune homme que je suis avant de la rejoindre dans le lit. Je m'installe à ses côtés, étouffant un bâillement avant de fermer les yeux à mon tour.
Si on m'avait dit que j'arriverais à l'avoir dans mon lit suite au rencard le plus étrange de ma vie, je pense que j'aurais eu du mal à le croire. Comme quoi.
Sanja Nordenskiöld
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Mar 3 Mar - 19:25
Damian
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J’en mène pas large quand je me repointe dans le salon, habillée d’un grand maillot de football américain alors que lui est encore en chemise et en jean. Enfin, c’est lui qui a proposé après tout ! Je reviens m’installer près de lui, pendant qu’il bidouille sur son PC pour trouver le film en question. Le fameux Dune qu’il m’a vendue comme étant la huitième merveille du monde. Soit, j’attends de voir. Et en attendant de voir, rien de tel qu’un chocolat chaud et un mugcake.
Je m’y attaque, et je le vois me regarder avec un grand sourire idiot. Et il a pas l’air de se foutre de moi. Au contraire…on dirait que…ça lui plait de me voir comme ça. Preuve encore plus flagrante, il dit rien. Ce qui chez lui est quasi miraculeux. Alors il faut croire… que moi là-dedans, c’est pas si terrible. Ou ridicule. Ou les deux.
Le film se lance, et je tente de suivre, mais c’est dur. Super dur. Minute après minute je lutte pour garder les yeux ouverts, pour rester concentrée. Ca a l’air pas mal, même si c’est pas facile à comprendre. Enfin ça l’est ptet, mais pas dans mon état. J’étouffe un baillement, puis deux. Je tente de m’asseoir différemment mais…mes paupières sont de plus en plus lourdes et à un moment je lâche prise, surtout quand j’ai l’impression qu’il me ramène gentiment contre lui.
J’ouvre les yeux. Il fait encore nuit. Oh j’aime ça. Ca veut dire que j’ai encore le temps de dormir, et que le réveil est loin…Je me tourne, et c’est là que je sens…un truc. Et vu sa taille, c’est pas Takk. Mais merde. Merde je…je suis pas…seule ? Je me redresse d’un coup dans le lit, et regarde autour de moi. Bordel c’est pas chez moi. Bordel je suis où ? Et…c’est qui ? J’ai le cœur qui tambourine dans ma poitrine, et je commence à poser les mains sur ma poitrine. Ok je suis habillée. Bon point. Et en quelques secondes je me rappelle de la soirée. De ma crise de larmes. Du fait que je lui demande de rester dormir…Du maillot qu’il m’a prêté. La vache…bon au moins on a pas couché ensemble, c’est sûr. Merde Sanja, tu vas faire quoi maintenant ? Oh non, il bouge. Faites qu’il se réveille pas. Je vous en supplie faites qu’il se réveille pas. Mais heureusement non, il se tourne juste dans son sommeil, et son visage est tourné vers moi. Il dort profondément… Et je me surprends à sourire en le regardant.
Il est gentil. Même s’il est aussi délicat qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, il est un des seuls qui se soit donné autant de mal pour moi. Je repousse les couvertures et je me glisse hors du lit, trottinant sans faire de bruit jusqu’à la salle de bains. Je passe mes fringues, garde juste son caleçon sous mon jean parce que je supporte pas de remettre un dessous que j’ai déjà porté, et plie son maillot que je laisse sur le rebord de la baignoire. J’hésite une seconde, avant de passer à la cuisine. Je veux me barrer, ouais, mais…pas comme ça. Pas aussi salement. Alors, en faisant le moins de bruit possible, je commence à préparer vite fait des pancakes, tout en priant pour qu’il se réveille pas avant que j’aie fini. Bientôt, une jolie pile trône sur une assiette sur la table de la cuisine. Soulagée, je range le tout et enfile ma parka comme mes pompes. Sauf qu’au moment d’ouvrir la porte… Je tourne les talons, et retourne dans la chambre. Il est beau comme ça, à dormir. Il a presque une mine de gosse. De sale gosse adorable. Je m’avance doucement, et retiens mes cheveux avant de déposer simplement un baiser sur sa joue. Merci. Merci pour m’avoir fait me sentir un peu normale. Un peu mieux, l’espace de quelques heures. Je le vois juste sourire, et je me recule avant qu’il se réveille.
Mon cœur bat vite alors que je ferme la porte, et le froid glacial me fait du bien. Putain t’as déconné. T’aurais jamais dû craquer comme ça hier, avec lui. Il est beaucoup trop gentil et tu lui ferais du mal… Maintenant rentre te doucher…Je soupire alors que je referme ma parka et que je m’éloigne vers mon appart, le soleil même pas encore levé.
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian Jeu 5 Mar - 13:05
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A singer in a smoky room, a smell of wine and cheap perfume
Sanja & Damian
J'émerge lentement, ouvrant doucement les yeux face un rayon traître qui filtre par les rideaux. Je m'étire alors que j'essaye doucement d'ouvrir les yeux, poussant un soupir à la limite de bâillement. Et là, je découvre que le lit est vide, qu'elle n'est plus là. Mon sourire d'homme endormi se fane d'un coup alors que je constate que je suis bien seul dans la chambre. Non… Elle doit… Elle doit être dans la salle de bain ou dans la cuisine… Je repousse les draps et sors du lit, faisant un crochet par la salle de bain. Du bout des doigts je pousse la porte et constate qu'elle n'est pas là. Tout ce que je vois, c'est mon maillot de foot, gentiment plié sur un coin de la baignoire. Je pince les lèvres avant de ressortir, me dirigeant vers la cuisine, espérant l'air de rien de la trouver là, simplement assise au comptoir… Mais non. Rien. Juste une pile de pancakes sur la table et une pièce vide. Sans la moindre trace de Sanja. Je m'assombris avant de pousser un soupir. Elle est… sérieusement partie. Sans attendre que je me lève. Elle a juste…. fui. Aussi simplement que ça. Je pousse un autre soupir. Je pensais que… Je ne sais pas ce que je pensais. Qu'elle resterait ? Ouais. Je pensais qu'on avait passé ce cap là… Qu'avec ce qui s'était passé hier soir, elle allait arrêter de me repousser, et de me fuir. Mais non… Tout ce qu'elle m'a laissé, c'est une pile de pancake. Je parie qu'ils sont délicieux et tout… Mais j'aurais aimé les partager avec elle, et pas les manger seul comme un idiot. Je les considère du regard avant d'en goûter un. Ouais. Délicieux. Normal, c'est Sanja qui les a préparés. Pourtant ils ont un arrière-goût désagréable. Un goût de déception. Presque un goût de trahison. Je finis mâchonner le bout que j'ai en bouche avant de saisir l'assiette et de balancer le reste des crêpes à la poubelle. Je sais que si elle était là elle me collerait une claque derrière les oreilles et me disant qu'on ne gâche pas la nourriture. Ouais. Seulement là je n'ai pas faim. Je jette presque l'assiette dans l'évier avant d'aller me doucher. J'attrape le maillot et le jette dans le panier de linge sale avant de me glisser sous l'eau chaude. Je ferme les yeux. Putain. Je devrais pas me sentir ainsi… Il s'est rien passé et en même temps y'a rien… Mais je sais pas… J'avais un peu d'espoir… Je pensais que…. Que je suis con. C'était juste un rencard. Alors ouais, elle est restée pour la nuit, ouais elle a dormis avec moi. Mais c'est tout. Elle avait le droit de partir… Et pourtant, je lui en veux presque. Je voulais que tu restes Sanja. Je t'aurais rien fais. On aurait juste pris le petit-déjeuner tout les deux tranquillement… Bordel quoi.
Je passe la journée chez moi, le nez devant mon ordinateur, refusant de sortir de chez moi, d'aller au restaurant ou quoi. Je pourrais faire comme d'habitude, aller m'installer au restaurant, le nez devant un café à travailler bien sagement, mais aujourd'hui, j'ai simplement envie de ne voir personne. Au point que je reste dans un maillot de foot et un vieux jogging, à regarder mon écran, incapable d'écrire une ligne. Je ne me sens pas l'âme à écrire le moindre truc. Alors à la place, je me lance un marathon de rediffusion de Friends en dévorant un peu de glace. J'suis pathétique. Mais tant pis. Personne ne me voit, alors rien à foutre.
Le lendemain je réussis à ravaler cette déception, me forçant à me bouger. Ouais elle est pas restée… Eh bien écoute, tant pis, c'est son choix. Elle avait le droit de ne pas vouloir rester, tant pis si ça me blesse. Alors aujourd'hui, j'attrape mon ordinateur et je m'installe à ma table habituelle. Immédiatement, le serveur s'approche, me saluant au passage, non sans ajouter que c'était presque étrange de ne pas me voir hier. J'ai un sourire alors que je discute gentiment avec lui et qu'il me demande si je veux la même chose que tout les jours. J'acquiesce en silence avant de le voir s'éloigner. Il est vrai que d'habitude j'aurais fais un crochet en cuisine simplement pour lui dire bonjour… Mais là… Je ne préfère pas. Je sais que c'est stupide ou quoi… Mais je suis toujours aussi froissé et déçu qu'elle m'ait fait ce coup-là. Alors étrangement, j'attends de voir si c'est elle qui va faire un pas vers moi. Chose que j'aimerais.
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Sujet: Re: Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian
Come on, one date. That's all i'm asking here. - Sanja & Damian