1989, le monde change, le mur de Berlin tombe, c'est la fin de la guerre froide, plus rien ne sera jamais plus pareil. C'est le début de la mondialisation expansive. Les années 90 seront riches, en quoi personne ne le sait, mais tout le monde le sens.
Vous êtes actuellement en 1994, au Royaume Uni, Margaret Thatcher n'est plus au pouvoir depuis deux ans, on ne cautionne plus la poigne de fer qu'elle a glissé dans ce gant de velours devenu trop étriqué. Le gouvernement n'arrive plus à assumer ses dépenses. Les Anglais demandent du renouveau, ils cherchent de nouveaux espoirs, un vent de libération, mais la crise économique est là, la jeunesse ne trouve plus sa place dans ce monde qui devient beaucoup trop grand et dans lequel ils se sentent oubliés et délaissés. Alors, les nouveaux moyens d'expressions pleuvent et se montre au grand jour, on affiche fièrement un style nouveau et novateur, on danse, on chante, on fait de l'art on boit, et plus personne ne semble choqué de voir cette jeunesse à la dérive. Au milieu de tout cela des mouvements extrémistes se créent, les Hooligans prennent de plus en plus d'ampleur. La colère gronde, un vent nouveau souffle.
Afin d'endiguer cette montée phénoménale de styles et de moyens d'expressions d'un nouveau genre, l'Etat décide de mettre en place un projet visant à venir en aide aux adolescents qui semblent en état de perdition. Apprenant la teneur de ce projet, un ancien célèbre musicien, descendant et héritier d'une grande famille Anglaise, propose d'ouvrir son château et d'y aménager un lieu où accueillir les jeunes gens qui prendraient part à ce projet.
C'est ainsi que le Château de Statton, sur la petite île Anglo-Normande d'Aurigny se transforma il y a 5 ans en Etablissement Scolaire, accueillant des élèves et des professeurs choisis par l'état et l'administration de Statton. À sa tête Charles II Statton gère les lieux et le bon fonctionnement de l'école, n'ayant nul autre distraction sur l'île, pas de boîte de nuit, et guère plus que deux vieux pubs en concurrence dans cette bonne ville de Sainte Anne, beaucoup pense que les enfants pourront bien vite redresser les tords dont la société les accables, mais rien n'est jamais si facile en réalité ... Bienvenue à Statton.