AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 My town, my rules. — Soren.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
  

Emrik L. Underbart
Emrik L. Underbart

Erre ici depuis : 03/09/2014
Âge : 15 ans depuis peu.
Missives : 352
Occupation : Collégien, mendiant à mi-temps, emmerdeur à temps plein.
DC : Tim & Eija.

Feuille de personnage
Dispo RP: Libre.
Son rêve: Succombe à la maladie le jour de son 22ème anniversaire.
Relations:
My town, my rules. — Soren.  Empty
MessageSujet: My town, my rules. — Soren.    My town, my rules. — Soren.  EmptySam 20 Sep - 20:45


My town, my rules.
feat. Soren Åkerfeldt

Emrik refusait de se laisser mourir de froid. Ou de faim. Il refusait de se laisser mourir tout court. Il était né ici, à Dödskalle, dans les rues étroites et glacées de la ville pratiquement à l’abandon. Comment ça pratiquement ? Non, il fallait bien le reconnaitre, il n’y avait rien ici qui laissait sous-entendre que la population de la bourgade suédoise était encore bien vivante et pas simplement rayée de la surface de la planète. Il restait bien quelques passants qui subsistaient encore et toujours aux phénomènes étranges qui se produisaient dans les parages, mais pour combien de temps encore exactement ? Emrik n’était pas certain d’être capable de fournir une réponse à cette question, mais depuis ce qui s’était récemment produit sur la place publique et les rumeurs qui allaient avec, l’adolescent se doutait bien que les derniers habitants allaient finir par fuir eux aussi et qu’il ne resterait plus que les enfants de Dödskalle, ceux qui avaient justement grandit dans ces rues et qui n’étaient toujours pas prêts à voir périr la ville.

Mais en attendant que les murs s’écroulent et qu’il ne reste plus rien de son royaume, Emrik avait néanmoins besoin de se trouver un toit et de quoi se nourrir s’il ne voulait pas passer à la casserole plus tôt que prévu. Il avait commencé par toquer aux portes habituelles pour s’apercevoir que les propriétaires des lieux n’avaient pas forcément envie de l’accueillir ce soir là ou bien encore qu’ils s’étaient absentés. S’il avait eu un peu plus de cran, ou s’il s’était tout simplement agit de la maison de Noah, il n’aurait pas hésité à rentrer malgré tout en attendant que l’allemand revienne pour le trouver sur son canapé, emmitouflé dans une grosse couverture, le sourire aux lèvres et bercé par les bras de Morphée. Mais bizarrement, après avoir passé pas mal de temps à essayer d’argumenter avec les habitants du coin pour les convaincre de le laisser squatter leur canapé (ou bien encore un vulgaire sac de couchage posé à même le sol, le garçon n’était vraiment pas difficile) Emrik n’était plus vraiment d’humeur à énerver qui que ce soit et il préférait se rabattre sur sa solution de facilité. Après tout, il y avait au moins une bonne cinquantaine de logements abandonnés qui n’attendaient plus que lui pour être enfin occupés, et sans perdre plus de temps, il s’était dirigé vers celui où il se sentait le plus en sécurité.

Il y avait ses petites habitudes. Le garçon passait toujours par le même endroit, jugeant que les propriétaires ne reviendraient pas de si tôt mais qu’il était malgré tout préférable de ne pas révéler ses secrets à tout le monde, au cas où il se retrouverait confronté à un autre squatteur. Exactement comme ce soir-là. Les lumières semblaient allumées dans certaines pièces, ou plutôt dans la chambre. Emrik ne pouvait pas avoir oublié d’appuyer sur l’interrupteur en repartant la dernière fois, étant donné qu’il s’interdisait de s’éclairer afin de ne pas alerter le voisinage. Fronçant les sourcils, il s’était armé du premier bibelot qui lui était tombé sous la main avant d’aller surprendre l’intrus comme si ces murs et ce toit lui appartenaient depuis la nuit des temps - ce qui n’était pas complètement faux, dans le fond… « Je suis armé, je préviens je suis… » Baissant les bras en constatant que son brigand était en fait une jeune femme, il l’observa de la tête aux pieds avant de reprendre sèchement. « Je te signale que j’ai trouvé cette baraque avant toi donc tu vas déguerpir sur le champs avant que je m’occupe de ton brushing. »
Revenir en haut Aller en bas
http://potterbird.livejournal.com
Invité

Invité

My town, my rules. — Soren.  Empty
MessageSujet: Re: My town, my rules. — Soren.    My town, my rules. — Soren.  EmptyMer 24 Sep - 20:31

Nu debout sur son lit, Soren regardant le mur d'en face avec attention. Il n'était pas sur que la toile était bien droite, mais ça n'était pas si important au fond. Il ne savait même pas la valeur de ce tableau, il se souvenait juste que son père avait un peu râlé quand il avait aligné le chèque. Le blond s'était contenté de le trouver joli, avec ses tâches et ses traits, ce qui l'avait convaincu de le poser au dessus de son lit. Seulement voilà, il était a deux doigts de prendre la perceuse et de mettre une douzaine de clous de part et d'autres de la peinture histoire qu'elle cesse de glisser sur le côté droit mollement.

Le jeune homme attrapa un de ses joints roulés à l'avance dans le plat Hermès qui aurait eu sa place dans une cuisine plus que sur sa table de chevet. Il tira une bonne bouffée d'herbe et sourit niaisement en décidant que pour la toile, il n'en aurait désormais plus rien à battre. C'était une option interessante, en tout cas plus que de se prendre la tête sur une quelconque position. Il se laissa tomber sur les fesses et rebondit sur le matelas où le lit n'était pas fait avant d'enfiler le premier vêtement qui traînait. Une jupe en cuir. Restait à trouver un haut et des chaussures pour aller dehors un moment. Prendre l'air était indispensable. Ou pas.

Il sortit de la chambre, fila dans la salle de bains et épousseta le reste de cocaïne qui décorait le marbre de l'évier. Le jeune homme brancha son fer à lisser, tâta vaguement ses boucles dorées et s'appliqua une généreuse couche de rouge à lèvres rouge, qui lui donnait l'air de la dernière des pétasses. Surtout avec un chemisier presque transparent et une jupe taille haute en cuir et trop courte pour s’appeler réellement une jupe. C'est a peu près à ce moment là qu'une voix brisa soudainement le silence de la baraque. Sortant de la salle de bains, il alluma le couloir et fronça les sourcils en attrapant de quoi se défendre éventuellement. A savoir une brosse en métal dont le bout en pointe pouvait aider à une petite énucléation dans les règles.

Puis les menaces. Par un gamin. Globalement, il avait un morveux pas plus vieux que Tom sawyer en train de le menacer, armé aussi éfficacement que lui. Soren ne put retenir le rictus qui lui pointait sous le nez. Et sourit tout simplement avant de s'esclaffer, la brosse allant directement lui brosser les cheveux maintenant que la menace n'en était plus vraiment une. " Oula calme toi, cette baraque comme tu l'appelles c'est la mienne. T'as du pétrole dans les yeux pour pas voir les nouveaux meubles et mes affaires partout ? La question c'est est-ce que j'appelle la police ou est-ce que je te fais un chocolat chaud et tu m'expliques comment t'en es arrivé à squatter cette maison quand elle était vide ?"
Revenir en haut Aller en bas
 

My town, my rules. — Soren.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» I don't wanna dance with nobody - Soren

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: RPs abandonnés-