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 Trust me, you don't want to know — Damian

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Emrik L. Underbart
Emrik L. Underbart

Erre ici depuis : 03/09/2014
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MessageSujet: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptyMar 4 Nov - 17:00


Trust me, you don't want to know...
Emrik L. Underbart & Damian A. Beauchamp


Novembre était arrivé sans qu’Emrik ne s’en rende véritablement compte, les jours se faisant de plus en plus cours, les heures de plus en plus froides, les minutes de plus en plus fuyantes. Oh mais si seulement l’hiver pouvait glacer tout sur son passage, y compris les secondes, peut-être que le garçon pourrait devenir éternel ? Le givre n’était pas encore là mais les températures s’étaient mise à chuter considérablement, et l’adolescent était contraint de taper à toutes les portes à nouveau, refusant de passer une nuit de plus à claquer des dents et à se recroqueviller dans l’humidité d’une quelconque cave. Il était connu à présent. C’était lui, le gamin de Dödskalle. Il appartenait à la rue et les ruelles sinistres de la ville lui appartenaient aussi. C’était son royaume, pas vrai ? Il ne lui manquait plus qu’une jolie couronne et peut-être… Peut-être aussi une jolie robe. Après tout qui pourrait lui interdire un tel accoutrement ?

Emrik s’efforçait de garder la tête haute, son sourire toujours fermement agrippé à ses lèvres. Oui, Novembre était arrivé bien plus vite que d’ordinaire, mais il refusait de perdre tout espoir. Les mois défilaient à une allure folle et à chaque fois qu’il reprenait son calcul, Emrik s’apercevait avec effroi que la fin se rapprochait bien trop rapidement à son goût. Tant pis après tout, il fallait bien que certains partent avant les autres, et il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour profiter des sept années qui lui restait à déambuler dans les allées froides de sa ville natale. Parfois, l’ado se demandait où avait bien pu passer Tristan, le gamin qui l’avait sauvé de l’incendie de l’orphelinat avant de le prendre sous son aile pour l’aider à survivre dans cette jungle qu’était le monde. Ce même Tristan qui avait finit par disparaitre quelques années plus tard, fuyant cette maudite bourgade pour tenter d’avoir enfin l’impression de vivre. Si Emrik avait pu le retenir, si seulement il s’était réveillé à temps pour le voir fuir, il lui aurait dit que ça ne servait à rien, que la mort finirait par le rattraper, que ce soit ici ou ailleurs. Tant pis pour lui après tout. Ou peut-être tant mieux. Dans tous les cas, Emrik imaginait Tristan dans un coin du globe, des lunettes de soleil sur le nez et un cocktail à la main. Parfois il se disait qu’il avait sans doute rencontré une belle jeune femme avec laquelle il habitait à présent. Peu lui importait dans le fond, Tristan ne lui manquait pas le moins du monde, bien au contraire. Emrik se demandait simplement s’il devait profiter du peu de temps qui lui restait pour en faire de même et pour voyager avant de se retrouver cloué à un lit aux draps bien trop blancs. Mais trêve de réflexion. Il lui fallait un abris et de quoi se nourrir.

Il devait être environ six heures et la nuit était déjà tombée quand Emrik poussa la porte du bar de la ville pour aller laisser trainer son sac à dos dans un coin, près du comptoir, à un endroit où cela pourrait ennuyer Lyov mais pas encore suffisamment pour qu’il le mette à la porte. Plus besoin de faire les présentations, les habitués le connaissaient déjà. Emrik, le gamin souriant aux déguisements bizarres qui venait faire la manche tous les deux jours pour pouvoir se payer un coca ou un repas plus consistant. Emrik donc, qui n’avait pas perdu une seconde de plus avant d’aller importuner chacun d’entre eux, charmant les plus ivres et leur offrant l’attention qu’ils n’avaient jamais eu l’occasion de recevoir au cours de leur misérable existence. C’était triste, et dans le fond, Emrik était heureux de savoir qu’il ne finirait pas ainsi. Il partirait dans la fleur de l’âge. Il partirait en souriant. Mais pour l'instant, il était encore bel et bien vivant, et la main tendue devant lui, il espérait que quelques pièces viendraient teinter dans sa paume. Mais rien.

C’est alors qu’il le reconnut. Évidemment, comment aurait-il pu oublier un tel visage ? Sans parler de ses bras. Non vraiment, il se passait quelque chose dans cette ville pour que tous les mecs les plus beaux de la planète se décident subitement à venir habiter ici. Cela ne dérangeait pas franchement Emrik qui trouvait ainsi une bonne occasion de se rincer l’oeil et de confirmer une fois encore que les filles ne l’attiraient pas plus que cela au final. Son sourire s’élargit jusqu’à ses oreilles, et posant son coude sur le comptoir du bar, il appuya son menton dans sa main, ne quittant pas Damian des yeux. Soudainement, Emrik n’était plus vraiment d’humeur à faire la manche. « Mauvaise journée ? Ou bien est-ce que monsieur le reporter est encore en pleine enquête ? » Dans tous les cas, le monde s’était enfin arrêté de tourner et le temps venait de se figer, pas vrai ?
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Damian A. Beauchamp
Damian A. Beauchamp

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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptySam 8 Nov - 16:44


Do i wanna know ?


Do you ever get the fear that you can't shift the tide?





Emrik & Damian



Vous savez ce qui m'agace encore plus que le froid ici ? La nuit. Non attendez, que je m'explique. Comme partout dans le monde, la nuit tombe plus tôt en hiver : logique. Seulement ici j'ai l'impression qu'elle tombe encore plus tôt que partout ailleurs sur cette planète. Il est à peine six heures et voilà qu'il fait déjà nuit. Et franchement ça a de quoi me faire déprimer sec. Mais genre au point d'aller me rouler dans mon lit avec un pot de glace avec autant de classe qu'une adolescente qui déprime sur l'homme de ses rêves qu'elle n'aura très certainement jamais. Le tout en matant Tumblr ou une série à la con. Ouais j'en suis à ce niveau de déprime, le genre qui frôle le pathétique. Ça explique sûrement pourquoi en ce début de soirée, je me retrouve dans le seul bar de la ville, attablé au comptoir, le nez dans un verre de whisky. Ouais c'est tôt. Je sais. Chez moi, on préfère attendre un peu avant d'attaquer l'alcool fort, mais bon, que voulez-vous, je préfère broyer du noir devant un whisky glacé que devant un verre de lait. Question de classe. Et de crédibilité. Oh et de virilité. On déprime pas devant un verre de jus d'orange, enfin on peut… Mais ça à toute de suite moins de gueule que devant un whisky.

Faisant tourner mon verre sur le comptoir, je fixe d'un oeil las le liquide ambré danser, laissant ses reflets caramel me faire miroiter une ivresse que je n'ai pas prévu d'atteindre. Les gueules de bois, très peu pour moi, j'en garde de très mauvais souvenirs de la fac et pour être honnête, j'ai plus l'âge de finir la gueule sur le plancher avec l'immonde impression qu'un castor a passé la nuit dans ma bouche. Je dirais pas que je suis trop vieux pour ça, mais pas loin. Pourtant je suis bien là, à siroter mon whisky, de toute façon, avec l'eau qui est subitement devenu impropre à la consommation, tout le monde panique bien gentiment, et franchement, y'a de quoi avoir envie de se plonger dans l'alcool, au moins tout le monde est sûr de ne pas mourir intoxiqué. Je pousse un soupir, avant de tremper mes lèvres dans le liquide ambré à nouveau. Je dois avouer que je ne fais pas attention à ce qu'il se passe autour de moi, bien trop occupé à ruminer dans mon coin. Sans compter que mon article avance pas des masses. Pourquoi ? Parce que personne n'accepte de me dire quoique ce soit, comme si une loi du silence régnait dans le coin. Chose que je déteste en temps que journaliste. Pas facile de faire son boulot quand personne ne veut vous parler. Un calvaire même.

Ainsi je pousse presque un soupir lorsque j'entends cette voix enfantine résonner à mes oreilles. Comment l'oublier, lui ? Le gamin un peu excentrique qui traîne en ville. Je dois avouer que je ne suis pas trop à l'aise avec ça.. Enfin je veux dire… Des bruits courent comme quoi… Ben…. Il se vendrait un peu. Genre même beaucoup. Le style "j'ai 14 ans mais pour survire je fais la manche." Sérieux. Je comprends pas que personne n'essaye de l'aider, ne serait-ce qu'un peu quoi. Sans compter que… Je ne suis pas immensément à l'aise avec lui, les yeux doux qu'il me fait font courir sur mon échine des frissons des plus désagréables. Me regarde pas comme ça, gamin. Pitié. J'ai envie de vomir. Je lève les yeux de mon verre, lui jetant un regard presque las. Je n'ai pas envie d'en parler avec toi, à personne à vrai dire, mais surtout pas avec toi. Je continue de faire tourner mon verre sur le comptoir avant de me décider à desserrer les dents.

"Ils laissent vraiment les mineurs entrer dans les bars ici ?… Écoute… Je ne suis pas vraiment d'humeur ce soir… Surtout pour tes petits chantages."

Ok je suis peut-être un peu dur, surtout par rapport à d'habitude, mais… Ça me dérange vraiment de le voir là. Surtout en cette période. J'imagine pas ce que sa vie doit être ici. Un petit bout d'enfer. Pourtant il ne semble pas vouloir me lâcher. J'espère sincèrement qu'il ne vient pas me refaire son petit chantage… Je suis peut-être désespéré mais pas au moins de me servir d'un gosse innocent.

"Mais si tu veux tout savoir… Ouais. Toujours sur mon reportage. Et ça avance pas bordel…"

Juste parce que tout le monde se refuse à parler. Bled à la con.


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Emrik L. Underbart
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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptyLun 24 Nov - 5:19

Emrik fit la moue, fronçant légèrement les sourcils tandis que Damian faisait remarquer que les mineurs du coin étaient autorisés dans les bars. Qui dans cette ville voyait encore Emrik comme tel ? Sans doute pas grand monde. Ou en tout cas pas suffisamment pour que l’idée pénètre durablement l’esprit du jeune adolescent qui semblait persuadé qu’il avait déjà le double de son âge. Que pouvait-il dire pour sa défense ? Pas grand chose. À quoi bon dans le fond, les gens pensaient bien ce qu’ils voulaient, et quand une rumeur parvenait jusqu’à ses oreilles quant à ses activités "professionnelles", il se contentait de hausser les épaules et de continuer à se maquiller et à se travestir quand l’occasion se présentait, ou simplement lorsqu’il en avait envie. Il en était de même avec son âge, pas vrai ? On pouvait le traiter de gamin et faire comme s’il en était un, mais au final, il fallait bien admettre qu’il était un peu plus vieux que la moyenne des collégiens qui peuplaient cette maudite ville. Quoi qu’on puisse en dire, la rue l’avait endurci, malgré ses manières et ses façons de s’exprimer un peu trop féminines parfois… La nuit aussi l’avait forcée à murir plus rapidement, lui confiant un secret qu’il aurait préféré ne jamais connaitre, le faisant vieillir avant l’heure pour qu’il soit prêt à affronter la mort au moment venu. Alors l’ado n’avait pas bougé. Il lui en fallait tout de même bien plus qu’une réplique comme celle-ci pour le faire décamper. En vérité, tant qu’on ne le mettait pas à la porte à grands coups de pieds au derrière ou que Noah n’avait pas la brillante idée de venir le remettre à sa place, il ne risquait pas d’aller bien loin…

Il n’avait donc pas bougé d’un poil, sa joue toujours contre sa paume et le coude sur le comptoir, observant Damian et battant théâtralement des cils en espérant obtenir une réponse plus convaincante qui ne se fit d'ailleurs pas attendre plus longtemps. Ainsi, Emrik avait visé juste et le journaliste était bel et bien tracassé par son fichu reportage. Détail qu’il manqua d’oublier une fois encore lorsqu’il laissa son regard dériver vers les bras de son interlocuteur et… Bref, tous ces muscles ne l’aidaient certainement pas à y voir plus clair et à fournir une réponse un tant soit peu cohérente. Reprenant ses esprits le plus rapidement du monde, il croisa enfin le regard de Damian, brandissant sa main devant lui comme pour lui faire remarquer qu’il était allé trop loin. « Pour commencer, ce n’est pas n’importe quel bar ici. C’est le bar. Et figure-toi bien que j’y mets les pieds depuis plus longtemps que toi alors oui. Oui, j’ai le droit de venir emmerder les gentils petits consommateurs de… » Il jeta un rapide coup d’oeil au verre de Damian pour tenter d’identifier la liqueur qui trainait au fond du récipient, mais les noms d’alcools n’étaient visiblement pas son fort. « …De ça là, ce truc que tu bois. Autrement dit, c’est mon bar ici, alors je fais un peu ce que j’ai envie. » L’ado fit comme s’il n’avait pas remarqué le regard de Lyov, le propriétaire du fameux bar… Mais si Noah avait été là à ce moment précis, s’il avait eu la bonne idée de venir trainer au comptoir de ce même bar juste à cet instant, Emrik savait précisément le genre de regard qu’il lui aurait fait. Et l’ado se serait sans doute repris. Ou excusé. Peut-être même qu’il aurait déguerpi. Mais Noah n’était pas là, alors Emrik prenait ses grands airs, sans doute pour se donner plus d’importance, pour faire en sorte que toutes les têtes soient tournées vers lui, les yeux braqués sur lui et les oreilles attentives à ses discours qui n’avaient franchement pas grand intérêt. En vérité, il était sûrement angoissé à l’idée d’être un jour oublié, quand la nuit reviendrait pour l’embarquer une bonne fois pour toute et lui arracher un dernier souffle ; et s’il avait finit par accepter la façon dont il allait mourir, il refusait de ne plus exister dans la mémoire des gens qu’il laisserait derrière lui.

Se redressant et s’éclaircissant la gorge comme s’il s’apprêtait à parler très solennellement, il reprit presque aussitôt. « Maintenant que ce détail est réglé, je suis désolé pour ton reportage. Je me demande bien où tu pourrais trouver quelqu’un qui pourrait te venir en aide. » Faisant mine de réfléchir, il marqua une pause juste pour l’effet dramatique avant d’ouvrir la bouche à nouveau. « Quelqu’un qui connaitrait la ville par coeur, qui se glisserait partout, qui aurait pu voir ou entendre tellement de choses… Toutes ces choses que tu pourrais écrire, tu te rends compte ? » Emrik agita sa main devant lui comme s’il venait de se bruler les doigts, avant de venir la placer doucement contre sa bouche, feignant l’air surpris. « Quelqu’un qui aurait juste besoin d’un coca, par exemple. Ce qui ne semble pas être grand chose du tout pour te sortir de ta misère, si tu veux mon avis. » Emrik se tourna alors face au comptoir, quittant l’homme des yeux quelques instants, faussement désintéressé. « Enfin bon, même si tu trouvais quelqu’un comme ça, tu as dit que tu n’étais pas d’humeur de toute façon alors… » L'adolescent haussa les épaules. Est-ce qu’Emrik allait gaspiller quelques minutes de son précieux temps pour faire tourner Damian en bourrique ? Oh que oui.
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Damian A. Beauchamp
Damian A. Beauchamp

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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptyDim 7 Déc - 16:51


Do i wanna know ?


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Emrik & Damian



"Whisky, gamin, je crois que c'est le mot que tu cherches."

Sans lever les yeux de mon verre je l'écoute me chanter son petit refrain du "ici c'est chez moi alors je fais ce que je veux et tu n'as aucun droit de me dire quoi faire." Le genre de couplet qui me donne envie de lever les yeux au ciel. Qu'il soit du coin ou pas, c'est pas une excuse à mes yeux.  Je sirote une gorgée de plus, passant rapidement ma langue sur mes lèvres, regardant le drôle de gosse du coin de l'oeil. Qu'est-ce qu'il va encore me raconter ? Oh sûrement quelque chose qui va m'agacer, pire que je n'ai pas envie entendre… Mais bon, laissons lui sa chance si ça ce trouve… Il se racle la gorge avant de reprendre… Et voilà que mes espoirs de l'entendre me dire un truc plaisant s'envolent, recommençant avec se petit numéro. Oh mais c'est pas vrai… Quel diva se garçon. Il me fait son petit numéro de "oh je serais la personne idéale pour te donner tout ce que tu veux… Pour ça suffit que tu cèdes à mes avances." Non mais attends, il espère quoi ? J'esquisse un sourire des plus discret, relevant les yeux vers lui.

"C'est vrai que je ne vois pas qui cela pourrait être… Et puis si la personne en question n'est pas trop agaçante, ce pourrait que je sois d'humeur au final…"

Je repousse doucement mon verre presque vide devant moi, croisant les bras sur le comptoir tandis que je fais signe au barman. Il veut m'acheter ? Ouais, c'est mal me connaître gamin… C'est pas mon genre. Je passe une main sur mon visage, poussant un soupir discret.

"Puis bon… Se vendre pour un coca, c'est pas vraiment glorieux… Cette personne ne voudrait pas autre chose ?"

Une fois le barman face à moi, je lui demande de me resservir un verre, car je sens que je vais en avoir grandement besoin. Non pas qu'il est insupportable, mais mes nerfs ne sont pas fait d'acier et pour supporter son petit numéro de diva qui cherche à se faire payer un coup à boire. C'qu'il est mignon. Si il savait qu'il s'attirait plus simplement ma sympathie si il me demandait simplement de lui payer un truc. Plutôt que d'essayer de me faire chanter pour m'aider dans l'avancement de reportage. Alors que l'homme derrière le comptoir remplit doucement mon verre, je rajoute, passant une main dans mes cheveux.

"Et sers-lui donc un coca et un truc à manger… Ça aurait peut-être le mérite de calmer le gamin."

J'esquisse un sourire, me moquant presque de son attitude de princesse. Le prend pas mal, mais t'es plus adorable qu'autre chose, et même si ton chantage a un je-ne-sais quoi qui me met mal à l'aise, je ne suis pas non plus sans coeur.

"Considère que c'est exceptionnel. Je ne vais pas passer mon temps à t'offrir des trucs pour que tu me dises ce que je veux savoir… Et puis tu sais, plutôt que de me faire du chantage, tu pourrais tout simplement me demander de te payer un truc à boire, ça aurait au moins le mérite de ne pas me mettre mal à l'aise."

Même si je le soupçonne d'adorer me déranger. Je ne dirais rien à propos des regards que je capte parfois de sa part, parce qu'entre nous, je préfère faire comme si je ne voyais rien. C'est bien assez gênant de savoir qu'un enfant puisse vous dévorer du regard de la sorte. C'est sale bon sang… J'ai le double de ton âge… Quitte à fantasmer, fais-le sur des gens de ton âge… Je pourrais être ton frère quoi. Je descends un peu plus de whisky avant de me tourner vers lui, le regardant avec sa commande.

"Alors heureux ? T'as eu ce que tu voulais ? Ou alors tu voudrais pas qu'en plus je te supplie de me dire ce que tu sais…? Non parce que pour ça, tu peux oublier, je préfère que mon article reste au point mort."

Pas question que je vende mon âme pour un article. J'ai un peu de moral tout de même, bien trop pour un journaliste parait-il.


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Emrik L. Underbart
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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptyMar 6 Jan - 20:26

Emrik ne voulait plus entendre parler d’alcool. En tout cas pas avant un certain moment. Non vraiment, les quelques expériences qu’il s’était autorisé en compagnie de Noah lui avait laissé un goût amer sur le palet et l’impression que son crâne allait littéralement exploser. Et très franchement, il ne pouvait pas se permettre de mourir maintenant. Il était trop jeune, et il lui restait encore approximativement sept ans et quatre mois avant de pousser son dernier souffle, et si seulement il avait eu un papier et un crayon sous la main, il n’aurait pas hésité une seule seconde avant de traduire tout cela en jours puis en heures voire en minutes. Le calcul était important. Primordiale même. C’était ce qui donnait à Emrik l’impression d’être encore parmi les vivants. Si le temps lui échappait, s’il n’en avait plus aucune notion, alors il s’arrachait au genre humain un peu trop tôt pas vrai ? Au moins avec ça, il avait les deux pieds ancrés au plancher des vaches, et le moins que l’on puisse dire c’était qu’il refusait de perdre de précieuses secondes à planer parmi les nuages en ingurgitant des quantités astronomiques de whisky ou d’autres boissons dans le genre. Levant donc les yeux face à la réponse de Damian qui semblait évidente pour tout le monde, il haussa les épaules pour témoigner son manque d’intérêt certain pour ce genre de conversation.

Mais le garçon ne se doutait pas un seul instant que Damian pouvait se montrer encore plus irritant. Après tout, Emrik n’avait que quatorze ans, et même s’il avait été bien plus âgé, il n’était pas certain qu’il ait eu assez de patience pour ce genre de petit jeu. Certes, il s’était aventuré sur ce terrain en premier, mais comme tout ado qui se respectait, il avait la certitude que Damian allait céder rapidement plutôt que de continuer à le faire tourner en bourrique en feignant de ne pas comprendre de qui Emrik pouvait bien parler… Si le journaliste n’avait pas repris presque dans la foulée, le gamin aurait sûrement croisé ses bras sur sa poitrine pour reprendre ses airs de diva histoire de ne pas trop perdre la face, mais il fut rapidement distrait par les propos de son interlocuteur qui demandait déjà à ce que Lyov lui serve un verre de coca et un truc à manger. Le garçon savait pertinemment qu’il aurait pu insister directement auprès du propriétaire du bar pour obtenir une telle faveur, et il savait aussi que Lyov aurait sûrement fini par céder, mais se faire offrir tout cela par le cajun semblait bien plus agréable… Surtout quand ce dernier en profitait pour passer sa main dans ses cheveux, le regard d’Emrik s’attardant un instant sur ce simple geste, manquant alors de réussir à se concentrer à nouveau sur les paroles de Damian plutôt que sur sa chevelure.

Emrik hocha donc la tête, jurant qu’il n’aurait plus recours à ses techniques de prédilections et renonçant ainsi à jouer les maîtres chanteurs. Du moins pour le moment. Ou peut-être simplement jusqu’à la prochaine fois. Souriant jusqu’aux oreilles, il épargna Damian, songeant qu’il ne s’agissait certainement pas de Noah et qu’il ne pouvait pas se risquer à tenter de poser un baiser sur sa joue pour lui témoigner sa sincérité. Encore une fois, inutile de risquer sa vie pour pas grand chose (même si l’allemand avait sûrement déjà manqué de dissocier sa tête de son corps au moins une fois après avoir commis un tel crime). Emrik se contenta de se hisser sur un tabouret libre pour attendre son dîner et siroter son soda préféré, hochant vigoureusement la tête pour manifester son contentement. « T'en fais pas, je vais t’épargner les supplications. » Reposant son verre devant lui, il se tourna à nouveau vers Damian. « Je veux bien répondre à tes questions. Je vais faire tout mon possible, mais c’est pas dit que j’ai réponse à tout, je te préviens. Bref, je t’écoute. » Aspirant sur sa paille, Emrik observait le journaliste, pas vraiment certain d’être honnête en ce qui concernait les lourds secrets de cette maudite ville. Après tout, il ne savait pas comment Dödskalle pourrait se venger sur lui par la suite…
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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptySam 31 Jan - 17:52


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Emrik & Damian



"Le petit prince est bien clément aujourd'hui…"

Une demi-sourire m'échappe tandis qu'il m'assure que je n'aurais pas à le supplier pour lui soutirer la moindre information. Dieu merci, ça m'aurait de toute façon presque donné l'impression de devoir faire du chantage à un gamin… Attendez… C'est le cas. Laissez-tomber. Dans tout les cas, je n'aurais en aucun cas cédé à ses caprices ou à son chantage ridicule. Si il pensait que j'étais le genre à céder à ce genre de choses… Ma mère ne cesse de dire que par moment je suis extrêmement borné et je commence à avoir du mal à lui donner tort sur ce point-là. Donc si il s'attendait à ce que je lui cède à la première oeillade, le jeune suédois se montait un bien joli film. Mais ça ne semble pas arrêter le garçon qui, visiblement aux anges, s'installe à mes côtés, sirotant doucement son soda. Pour ma part je trempe mes lèvres dans mon verre, le considérant avec méfiance quand il m'assure qu'il est prêt à répondre à mes questions. Wow, wow… Suffit d'un verre et ça y est il se met à table ? Y'a quelque chose de louche là-dedans… Ça semble presque trop simple… Ou alors c'est moi qui cherche des pièges là où il n'y en a pas. Ou alors c'est un savant mélange des deux. Oh et puis mince, si ça ce trouve je me prends la tête pour rien. Au pire si il se fout de moi, je n'aurais qu'à régler les consommations et me tirer. Je me retourne à moitié vers lui, un vague sourire aux lèvres tandis que je le considère, encore un peu sceptique.

"Vraiment ? Finalement tu as changé d'avis et tu te sens d'humeur à me répondre ? C'est bien trop aimable, si j'avais su, j'aurais du t'offrir un verre dès le début…"

Je le met gentiment en boîte, alors que je repousse le verre sur le comptoir, prenant le temps de réfléchir sur ce par quoi je pourrais commencer. Après tout, il reste un gosse, alors même si il semble subitement coopératif, rien ne m'assure qu'il puisse en effet, répondre à toute mes questions… Pour cela il faudrait que j'aille embêter les autorités locales…. Mais pour être franc, j'ai subitement peur de finir en prison ou pire… Puis bon, ce fâcher avec la police du coin, ce n'est pas vraiment ce que j'appellerais une brillante idée. Mais passons. Je prends quelques secondes supplémentaire pour réfléchir avant de pousser un soupir.

"Autant commencer par une question simple. Paraitrait que dans le coin… Vous avez un espèce de… Je ne sais pas trop comment appeler ça… Un mythe ? Une rumeur ? Bah… En tout cas, paraitrait que les habitants ont des rêves bien particulier, tu vois ? Le genre qui prédirait la mort…"

Ouais j'avais entendu rapidement ça en arrivant en ville et pour être honnête, j'avais cru qu'on se foutait royalement de ma gueule. Les gars, c'est pas parce que je suis un yankee qu'on peut me faire avaler n'importe quoi. Alors pourquoi poser la question ? Oh parce que je suis curieux à en crever. Et puis qui sait, ça pourra toujours être un truc dont je pourrais me servir d'une façon ou d'une autre. Je fais tourner le verre sur le comptoir tandis que je hausse un sourcil, un vague sourire sur les lèvres.

"Du coup… Est-ce que c'est vrai ou c'est simplement un truc que vous racontez aux étrangers ?"

Non parce que, franchement, entre nous… Ce genre de choses… C'est bon pour effrayer les enfants. Et encore. Alors ouais, je pose peut-être une question dont je connais la réponse, mais c'est simplement histoire de voir ce que le jeune homme va être disposé à me répondre ou non. Et pour être franc, je suis assez curieux de voir ce qu'il va me servir. Et entre nous, je pense que si il essaye de me prendre pour le dernier des cons, il va avoir une bien mauvaise surprise. Mais ça, cela dépendra de ce qu'il va oser me sortir. Alors en attendant, je me contente de le regarder, continuant de jouer avec mon verre sans rien dire.


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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptyDim 22 Fév - 1:07

Prince ? Oui, Emrik l’était sans doute un peu. Surtout ici, à Dödskalle. Peut-être même était-il le roi de la petite ville du fin fond de la Suède. Non, c’était sans doute un peu exagéré. Il y en avait d’autres comme lui qui peuplaient les ruelles sombres et sinistres de la bourgade depuis bien plus longtemps et qui connaissaient les lieux comme leur poche. Alors il y avait certainement une part de vrai dans la déclaration de Damian. Emrik était le prince, ou plutôt… La princesse du quartier. Et au diable ceux qui se permettraient de dire qu’il n’était pas parfait dans ce rôle-là, sa perruque et la paire de talons qu’il avait un jour volé dans une maison laissée à l’abandon étaient là pour prouver qu’il n'était pas moins élégant lorsqu’il se grimait. Mais à Dödskalle, il n’y avait certainement pas beaucoup de place pour l’ouverture d’esprit et personne ne semblait songer que l’adolescent agissait ainsi par pur plaisir et pour se sentir plus à l’aise dans ses souliers plutôt que pour des raisons jugées plus obscènes. Il n’y avait décidément que dans la tête des adultes que de telles pensées pouvaient naître et ainsi oser faire grandir cet enfant bien avant l’heure. Qu’à cela ne tienne, Emrik avait appris à vivre avec les rumeurs et il n’y prêtait même plus attention. Il savait simplement que ce nouveau titre le faisait sourire malgré la pointe d’ironie dont il était teinté. Dans le fond, tout ce que Damian pouvait dire ne tombait pas forcément dans l’oreille d’un sourd.

Le jeune homme attendait patiemment que Lyov lui apporte son plat, réfléchissant rapidement à la dernière fois où il avait pu diner décemment sans rester sur sa faim et sans avoir la désagréable impression de tenter de survivre en ingérant simplement le premier truc qui lui passait sous la main. Pour patienter, il ne manquait pas de siroter son soda, jugeant que le liquide disparaissait bien trop rapidement à son goût et qu’il valait mieux qu’il ne vide pas son verre trop vite, auquel cas il se mettrait à culpabiliser de ne pas avoir pris le temps de le savourer. Ou peut-être pourrait-il se permettre de demander à Damian de lui en offrir un second quand il ne trouverait rien de particulièrement intéressant à répondre à ses diverses questions ? Ce serait alors un bon moyen de détourner le sujet de la conversation et de faire semblant de vouloir garder un secret primordiale sur la ville, inquiétant le journaliste au passage. Ou pas. Après tout, Damian était sûrement là le temps de mener l’enquête, mais une fois qu’il aurait de quoi constituer un véritable article, sans doute repartirait-il tout aussitôt vers des contrées bien plus riches et rayonnantes que Dödskalle la maudite… Le petit prince capricieux se contenta alors d’hausser les épaules. Non, il ne connaissait pas d’autre prix que celui d’un verre et d’une assiette bien remplie. La rue lui avait enseigné que le moindre diner était une richesse inestimable.

Emrik observa le cajun quelques instants supplémentaires, empêchant son regard de dériver à nouveau vers ses bras pour ce qui semblait déjà être la centième fois de la soirée. Il n’était pas si musclé que ça comparé à Noah de toute façon, et puis le garçon sentait bien qu’il fallait qu’il se ressaisisse et qu’il retrouve son sérieux pour que Damian comprenne bien qu’Emrik ne se moquait pas de lui et qu’il comptait bien remplir sa part du marché. Il arborait donc un sourire sincère, prouvant qu’il était prêt et à l’écoute. Sourire qu’il perdit bien rapidement lorsque la première question de Damian franchit ses lèvres. Merde. Qu’est-ce que le garçon pouvait bien répondre à ça ? Le silence s’installa dans le bar, comme si même le temps venait de se figer, à l’écoute de la réponse de l’adolescent, les murs prêts à s’imprégner de ses explications, les autres piliers de comptoir soudainement intrigués eux aussi, si toutefois ils faisaient vraiment attention et que cela ne se passait pas uniquement dans l’esprit du collégien.

Emrik s’éclaircit la gorge, visiblement gêné et profondément embarrassé de savoir exactement ce qui se cachait derrière ce mythe, cette rumeur, ces rêves dont Damian parlait justement. Il se souvenait avec précision du sien, ce songe qui lui avait paru tellement réel qu’il lui avait même arraché quelques larmes dans son sommeil. C’était Tristan, son aîné, son frère adoptif qu’il avait rencontré à l’orphelinat qui lui avait expliqué ce que son rêve signifiait exactement. Oui, Emrik allait périr de cette façon, le jour de son vingt-deuxième anniversaire, après avoir songé à la couleur qu’il devrait mettre sur ses ongles avant de fermer les yeux et de se laisser porter une dernière fois dans les bras de Morphée. Ou plutôt dans ceux de l’homme avec qui il aurait du pouvoir partager le reste de sa vie. À cette simple pensée, sa gorge se noua tandis que le journaliste reprenait la parole, lui tendant une perche inespérée à laquelle il pourrait désespérément se raccrocher pour tenter de sauver les apparences. Se dandinant sur son tabouret, le garçon évita soigneusement le regard de son aîné, reprenant une gorgée de soda dans le seul but de se donner du courage. « C’est… Oui, c’est ça, c’est l’idée. On est plutôt du genre à vouloir rester entre nous par ici, les étrangers sont malvenus. Alors forcément, quelques plaisantins ont voulu lancer des rumeurs mais rien de très concret. Enfin pas que je sache en tout cas. » Le regard accusateur de Lyov manqua de couper l’appétit à Emrik qui venait tout juste d’être servi et qui regardait son assiette en se demandant si tout ceci était une bonne idée finalement. « Enfin, un conseil… Peut-être que tu ne devrais pas trop t’intéresser à tout ça, vraiment. D’autres l’ont fait avant toi et… Bref, au final c’est juste une perte de temps et rien de plus. » Pas question de mettre sa vie et celle de Damian en danger en révélant quoi que ce soit sur Dödskalle. Non, le vent glacé de la ville lui avait déjà soufflé plus d'une fois qu’ils devaient tous emporter le secret de la ville dans leur tombe…  
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Damian A. Beauchamp
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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptyLun 2 Mar - 13:43


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Les cauchemars c'est bon pour les enfants. C'est bien ce que j'avais pensé en mettant les pieds dans ce bled et qu'on avait osé me raconter cette histoire de rêves prémonitoires. Des contes qu'on raconte aux enfants le soir pour les faire frissonner avant de les envoyer au doux pays des rêves. Le genre d'histoire que mon père adorait me raconter juste pour me foutre la trouille et ensuite je charrier là-dessus. Des histoires de fantômes. Rien de plus. Mais le plus marrant dans cette histoire ce que tout les habitants de la ville semble apprécier colporter cette rumeur stupide, comme si cela les amusait de foutre la trouille à tout les étrangers qui viennent s'aventurer jusqu'ici. Amusant. Comme si ils aimaient tenir bien loin la moindre personne qui soit suffisamment idiot pour débarquer ici. Alors ouais, je sais que dans ce genre de bled, c'est toujours comme ça que cela fonctionne. On essaye de repousser ce qui ne sont pas de chez nous. Mais eh, même dans les bleds les plus reculés de mon cher pays natal, y'a toujours moyens de faire ami-ami avec la faune local… Mais là… J'ai l'impression que pour les approcher… Faut plus qu'un sourire amicale et une bonne gueule. Je repousse doucement mon verre alors qu'il commence à me sortir ce qui ressemble de plus en plus à une façon d'éviter ma question par un beau mensonge. Lui-même ne semble pas y croire. Arrête gamin, je vois bien que toi même tu trouves ça louche. Je hausse un sourcil en captant le regard du barman, trouvant que quelque chose sent de plus en plus le poisson par ici. C'est louche. Mais tellement louche… Je ne veux pas me la jouer "mon spider-sens me prévient d'un truc", mais c'est presque le cas. Je passe rapidement la langue sur mes lèvres avant de soupirer doucement.

"Je vois… Des rumeurs…"

On sent clairement dans le ton de ma voix que je n'y crois pas une seule seconde. C'est étrange, d'un côté j'ai du mal à admettre que ses rumeurs puissent s'avérer fondées… Mais d'un autre, je le sens qu'il tente de me cacher un truc. Et mes suspicions ne font que s'intensifier lorsqu'il me met en garde, qu'il ose me dire que je ferais mieux de m'intéresser à autre chose dans cette ville. Gamin, t'arranges pas vraiment ton cas là. Je pousse un autre soupir avant de me redresser, passant une main dans ma nuque. Franchement, je ne sais pas par quoi commencer. C'est un gosse quoi, et c'est assez effrayant de constater qu'il en est à devoir mentir… Du coin de l'oeil j'observe le barman avant de me concentrer à nouveau sur Emrik.

"Je rêve où t'es en train de me dire que pour mon propre bien, je ferais mieux de me mêler de ce qui ne me regardes pas ? Leçon du jour : être journaliste ça implique de fouiller dans les secrets des autres. C'est mon job, et malheureusement je ne vais pas arrêter parce que tu me dis que d'autres ont échoués… C'est pas mon genre de renoncer."

Ouais. Je suis du genre têtu, borné, et capable d'insister pendant des heures. Je lâche jamais rien. C'est qui me rend parfois bien agaçant aux yeux de certains. Mais que voulez-vous… Faut être chiant pour être dans ce métier. Je le considère du regard avant de reprendre, non sans un soupir.

"Et c'est pas me rendre service que de dire que je ne devrais pas fouiller de ce côté là… Étrangement ça me donne encore plus envie de tenter de comprendre ce que tout le monde semble vouloir cacher… Alors on va peut-être arrêter de me prendre pour un con. C'est quoi le jeu ici-bas ? On te force à raconter je ne sais trop quoi à tout les étrangers qui se pointent en ville ? Emrik. Si on te force à quoi que ce soit… Tu peux me le dire…"

Est-ce que je serais capable de l'aider ? J'ai envie de penser que oui. Mais concrètement…  Peut-être que je m'avance… Et c'est sûrement le cas, mais on, on verra ça le moment venu. Pour l'instant, l'idée c'est d'avoir un semblant de vérité. Le reste… Ça attendra un peu.


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Emrik L. Underbart
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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptyJeu 5 Mar - 15:22

« Personne ne me force à quoi que ce soit d’accord ? Je dis encore ce que je veux. » Cherchait-il à se convaincre lui-même ou à tenter de paraître crédible face à Damian qui commençait visiblement à perdre son sang froid ? Même lui n’était pas certain de connaître la réponse à cette question, mais il était toujours bon de clarifier la situation. Emrik prit une grande inspiration pour se détendre, se tournant vers son assiette en espérant qu’il allait pouvoir retrouver l’appétit rapidement pour ne pas gâcher le diner que le propriétaire des lieux lui avait spécialement préparé. Peut-être que la fameuse réponse se trouvait justement quelque part entre deux bouchées de son plat, allez savoir. Agrippant sa fourchette entre ses doigts, le garçon piqua le jaune de ses oeufs pour qu’ils se répandent dans son assiette, découpant un premier morceau de pain pour venir saucer le tout. Est-ce qu’il allait délibérément prendre son temps pour faire mijoter Damian et le voir enrager ? Non, cela n’avait rien à voir avec ça. Pour l’instant, le garçon se concentrait sur les battements de son coeur qui s’accéléraient dans sa poitrine. Il ne pouvait pas l’expliquer avec de simples mots, il sentait tout simplement que Damian faisait une grave erreur en essayant de comprendre ce qui se passait dans cette ville. Et même s’il avait affreusement envie de lui raconter la vérité et de lui expliquer qu’ils avaient tous fait un rêve étrange au cours du lequel ils en apprenaient plus sur les circonstances de leur mort, il se doutait bien que le journaliste n’allait pas forcément le croire et qu’il risquait au passage de s’attirer des ennuis. L’espace d’un instant, Emrik songea à répondre qu’ils feraient mieux de s’éclipser pour aller discuter de tout ceci ailleurs, là où Lyov ne serait pas là pour entendre leur conversation et où les deux ivrognes assis à l’autre bout du comptoir ne pourraient pas écouter leur conversation pour ensuite la relayer à tout le village.

Après une ou deux bouchées qu’il ne parvint pas du tout à savourer et une énième gorgée de soda, Emrik se tourna à nouveau vers le cajun, soupirant un bon coup en réalisant que le fait de se remplir l’estomac ne donnait pas spécialement plus de courage. « Écoute Damian… Je ne sais pas quoi te dire de plus, okay ? » Après tout, pourquoi ne pas tout simplement jouer franc jeu avec lui et lui expliquer clairement ce qu’il encourait à lui faire part de tout ce qu’il s’avait sur la ville. « J’aurais peut-être pas du te dire que je pouvais t’aider, c’était sans doute malhonnête de ma part, j’en sais rien… Enfin en tout cas, ça partait pas d’un mauvais sentiment c’est juste… » Le garçon ignorait comment faire comprendre à un journaliste comme Damian qu’il risquait certainement sa vie à se jeter ainsi corps et âme dans la gueule du loup et à interroger tous ceux qui se trouvaient sur son passage, mais il ferait néanmoins tout son possible. Emrik soupira une fois de plus. « Je sais des choses, d’accord ? Comme tous ceux qui sont nés ici. Et personne ne me force à inventer quoi que ce soit ou à me taire, c’est simplement que si toutes ces rumeurs sont vraies, alors au final il vaut peut-être mieux qu’on se tienne tous à carreaux. » Réalisant que ça ne suffirait pas, il reprit aussitôt. « On ne sait même pas à quoi on a à faire alors il ne vaut mieux pas prendre de risques… Et je ne suis pas certain que tu trouveras quelqu’un ici qui voudra bien le faire pour que tu puisses enfin avoir des réponses à tes questions. Même un pauvre crouton sur son lit de mort aurait pas envie de mettre tout le village dans la mouise en révélant ses secrets. C’est comme ça, il faut être né ici, ça ne va pas plus loin que ça. Ou être là depuis sept ans peut-être, tu peux toujours tenter l’expérience si tu as du temps à perdre après tout… »

Est-ce qu’il se maudissait d’avoir prononcé de tels mots ? Sûrement un peu. Mais dans le fond, partir quelques mois avant d’avoir quinze ans plutôt que le jour de son vingt-deuxième anniversaire n’était sans doute pas une grande perte… Jetant un regard à son assiette à laquelle il avait à peine touché, il entreprit de l’honorer enfin. « Et maintenant je vais diner parce que je n'ai pas vraiment envie de me mettre plus en danger que ça pour un plat et un verre de soda. » Maudite ville. Un jour Emrik finirait par s’échapper de cette prison. Il se le promettait. 
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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptyVen 20 Mar - 16:26


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Ça sent sérieusement le poisson sont histoire, mais soit, si il me dit que personne ne le force à raconter quoi que ce soit, je ne vais pas insister pendant des heures. J'ai autre chose à faire que de lui infliger une séance d'interrogatoire, il y a bien un moment où il aura le courage de tout m'avouer. Faut juste que je m'arme de patience… Comme avec la moitié des habitants de ce bled. Qui a dit que le métier de journaliste était un long fleuve tranquille ? Pas grand monde pour être franc. Mais soit. Je replonge le nez dans mon verre alors que je constate que le jeune garçon prend le temps de chercher ses mots, m'ignorant presque alors qu'il commence simplement à manger. Je pourrais m'offusquer, mais bon… C'est qu'un gamin. Faut savoir avoir de la patience avec eux, sinon ce n'est pas la peine… Sans compter que pour l'instant, j'ai l'impression qu'il est le seul qui puisse réellement m'apporter quelques réponses. Car entre les flics qui m'envoient sur les roses à chaque fois, ceux qui me regardent de travers parce que je suis un étranger et les autres… Je commence à me demander si certains ne sont pas tenter de me faire disparaitre juste pour me faire taire… Quoi qu'attends. Je devrais vraiment faire gaffe. Y'a peut-être un jour je vais me faire attaquer un soir en rentrant chez moi et je vais finir enterré vivant avec Njut qui veille à ce que je ne sorte pas de terre. Wow, wow, Damian. T'arrête les conneries maintenant. La faune local est certes pas des plus chaleureuses mais tout de même. Exagère pas. Et au bout de quelques minutes, le jeune garçon se décide à me parler. Je lève les yeux vers lui, m'attendant à tout sauf à ce qui suit. Il ose me dire qu'il ne peut rien me dire de plus. Rien de plus que rien. Génial. Ça s'appelle répondre à côté mon grand, mais soit, je peux encore comprendre. Mais ce qui me chiffonne le plus c'est qu'il m'avoue qu'il n'aurait peut-être pas du me dire qu'il pouvait m'aider. Pourquoi ? Parce que sinon t'aurais pas eu le plaisir de te faire payer à bouffer de temps à autre. Va. Je comprends aussi… N'importe qui dans ta situation aurait fait la même chose… Un soupir lui échappe alors qu'il continue. Et la suite ne me plait pas. Mais alors pas du tout. Voilà que selon lui, personne n'acceptera de me révéler le moindre truc. Soit-disant pour ne pas mettre le reste du village en danger… Je sais même pas par quoi commencer. Non plus exactement, je ne sais pas comment ne pas lui répondre un peu trop sèchement. Ok on va commencer par se calmer et on verra ensuite. Ce que ça m'agace cette situation. Je ne sais pas encore si on me prend pour le roi des cons ou si on me raconte simplement des conneries parce que je suis un étranger. Je repose mon verre avant de pousser à mon tour un long soupir. Faut être là depuis sept ans. Là pour quoi ? Pour ce rêve à la con ou pour enfin avoir le droit de faire part du secret qui entoure la ville. De toute façon dans les deux cas, il est vrai que je n'ai pas sept ans à perdre ici… J'ai tout de même dans l'idée de rentrer chez moi… C'est pas que la Nouvelle-Orléans me manque… Mais pas loin. Le mal du pays, moi ? Si peu, si peu. Je l'écoute à peine alors qu'il recommence à préfet son plat à ma personne. Le jeu doit donc se jouer ainsi, hein ? Je n'ai pas le droit de savoir et tout le monde peut m'envoyer paître ? Génial.

"Des conneries. Vous ne pouvez rien dire soit-disant pour ne pas mettre les autres en danger ? Désolé mais je peine à croire que vous êtes à Sleepy Hollow. Y'a pas un cavalier sans tête qui va débarquer et qui va vous tuer parce que vous avez eu le malheur de parler à un étranger… Tu veux pas m'en parler, dis-le franchement plutôt que de me sortir ce genre de discours, ça nous fait gagner du temps à tout les deux. Mais je comprends. Tu ne veux pas t'attirer des problèmes et parler avec le journaliste du coin n'est certainement pas une bonne idée… Déjà que j'ai l'impression d'être de trop simplement parce que je ne suis pas d'ici… Je ne vais pas t'attirer plus de problèmes que nécessaire… Alors je vais te laisser tranquille."

Je tire de ma poche de quoi régler le verre et le repas d'Emrik avant de me relever. Je suis un peu sec mais ce n'est pas vraiment contre lui, c'est plus envers cette ambiance générale en ville. Ce côté, c'est un étranger donc soit on l'ignore et on lui dit de rentrer chez lui, soit on lui raconte n'importe quoi juste pour qu'il se décourage. Et franchement c'est énervant à force. J'enfile rapidement ma veste avant de vérifier que j'ai bien tout avant de saluer Emrik.

"Bon je te laisse profiter de ton repas, sans te poser plus de questions que cela. Si jamais par ailleurs t'as besoin de moi, tu sauras où me trouver."


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Emrik L. Underbart
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MessageSujet: Re: Trust me, you don't want to know — Damian   Trust me, you don't want to know — Damian EmptyLun 30 Mar - 22:09

Emrik n’avait pas su quoi répondre. Il s’était contenté de rester là, immobile, comme paralysé par les propos de Damian. Ce n’était pas vraiment la peur ou même encore la colère de l’autre homme qui lui clouait le bec et l’empêchait de faire quoi que ce soit, mais plutôt le fait qu’il réalisait soudainement qu’il était aussi désemparé que le journaliste face à la situation. Que pouvait-il tenter de plus ? Il n’était pas grand chose au final, sa parole n’avait pas beaucoup d’intérêt et il n’était pas assez important dans cette ville pour tenter de faire bouger les choses d’une façon ou d’une autre. Et puis à quoi bon dans le fond, les gens faisaient déjà leur maximum pour tenter d’avoir une vie normale et de se réjouir du peu qu’ils possédaient, choisissant d’occulter les nombreux cadavres qui continuaient de s’amasser dans cette misérable ville. Ce n’était pas la peine de creuser, non. La terre était suffisamment remuée comme cela les trois quarts du temps, Yngve se chargeant de la retourner pour y dissimuler l’odieuse vérité que les habitants de Dödskalle refusaient délibérément de voir. Il n’y avait pas besoin de faire des recherches sur ce qui pouvait se passer ici. C’était une perte de temps, personne n’avait envie de savoir. Il était déjà bien trop difficile de vivre avec la mort s’apprêtant à frapper une nouvelle fois au cas de la rue, autant essayer de faire comme si elle n’était pas là.

Damian laissa de quoi payer le repas d’Emrik avant de récupérer sa veste, lui confiant qu’il saurait où le trouvait si toutefois le gamin avait un jour besoin de lui. L’adolescent hocha simplement la tête, jugeant qu’il n’était pas utile de répondre, se tournant une fois encore vers son assiette, culpabilisant presque qu’elle se trouve sur ce comptoir. Mais ce n’était pas franchement de sa faute, il n’y était pour rien. S’il avait pu se douter ne serait-ce qu’une seule seconde que le cajun allait lui poser ce genre de questions, peut-être qu’il n’aurait pas insisté et qu’il n’aurait pas tenté de lui faire du chantage de cette manière. Enfin, c’était un peu hypocrite de sa part, pas vrai ? Le gamin était intelligent, il avait bien deviné que Damian n’allait pas non plus lui demander ce qu’il pensait de la politique mise en place par le maire ou ce qu’il songeait du nouveau salon de coiffure qui avait ouvert très récemment...

Peut-être qu’il aurait du lui dire au final. Peut-être qu’il aurait pu se permettre de le faire au moins une fois. Quitte à confier son secret, autant le faire quand son interlocuteur ne tenait pas vraiment à lui et finirait un jour par l’oublier, plutôt que de tout raconter à une personne de son entourage plus proche qui s’inquiéterait ensuite jusqu’au dernier souffle d’Emrik. Peut-être qu’il aurait pu lui dire qu’il savait déjà qu’il allait mourir le jour de son vingt-deuxième anniversaire et qu’il n’existait strictement aucune issue, qu’il en était ainsi dans cette ville, et que même les plus septiques finissaient par être emportés par cette prophétie macabre. Mais il était trop tard, car déjà le journaliste tournait les talons et disparaissait dans la nuit noire, laissant Emrik seul avec quelques ivrognes, le patron du bar, et ses pensées. Et mine de rien, quelque chose lui disait qu’il avait peut-être bien fait de rester muet au final…


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