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Septembre 2011
❝ Efter regn kommer solsken. ❞
ϟ EN CE MOMENT EN VILLE ϟ
Tandis que les plus jeunes reprennent le chemin de l'école, il est temps de défaire ses valises et de dire adieu aux très rares touristes qui ont osé s'aventurer dans les rues sombres de Dödskalle. Que vous soyez au courant ou non de l'effrayante rumeur qui court sur cette ville, ouvrez les yeux, soyez prudents, vous ne repartirez pas de si tôt...
ϟ LA MÉTÉO ϟ
L'été est définitivement terminé au nord du pays, les nuages se font de plus en plus nombreux dans le ciel et les plus téméraires sortiront de chez eux sans parapluie et finiront par le regretter. Les températures se sont également refroidies, le maximum est autour de 12°C et le minimum 8°C.
ϟ POUR VOUS IRP, ÇA VEUT DIRE QUOI? ϟ
Bienvenus chers membres sur la première version de YODO, n'hésitez pas à aller ouvrir des RPs et à trouver des liens divers et variés pour votre personnage. Le flood et la chatbox sont ouverts à toute heure du jour ou de la nuit et bien entendu, l'équipe administrative du forum sera là pour vous guider dans votre aventure!
Ce ne sont pas des larmes de tristesse qui coulent sur mes joues. Non. C’est de la colère à l’état pur, de la rage liquide qui ruissellent sous mes yeux qui en ont déjà trop vu. Que cela cesse. Maintenant. Que tout s’arrête. Je ne parle pas de l’organe qui me martèle les côtes ni de la migraine qui me pourfend littéralement le crâne à force de ne plus dormir, à force de me résigner à vivre ici parce que je n’ai pas d’autre choix. Je ne parle pas du feu qui m’anime et qui m’embrase, ni de la révolte qui gronde au creux de mes entrailles et qui me pousse à agir ainsi. C’est une chose bien plus grandiose et puissante que moi qu’il faut abattre, à laquelle il faut mettre fin immédiatement, et je refuse d’abandonner le champs de bataille sans asséner un dernier coup de grâce à celui ou celle qui pense pouvoir nous tenir en laisse, nous garder captifs dans ce trou perdu, dans cet enfer à ciel ouvert. Je ne fais pas vraiment ça pour moi. Après tout, je n’emporterai pas ma fierté dans la vulgaire boite qui me servira de cercueil et qui pourrira avec moi jusqu’à la fin des temps. J’en ai simplement assez, je n’en peux plus, j’ai besoin de respirer ; et c’est sans doute pour cette raison que je vérifie le noeud de la corde que je passerai ensuite autour de la peau trop pâle de mon cou fragile. Mais il faut que quelqu’un se charge de taper du poing sur la table, de faire comprendre à celui qui tient les rennes de cette ville qu’il n’est pas le seul maître à bord, qu’il ne peut pas décider de tout.
Je vais rejoindre la mort avant que ce ne soit véritablement l’heure. Et peu importe si les habitants ne comprennent pas, s’ils ne peuvent pas voir ce qui est pourtant évident, s’ils ne perçoivent pas ma rebellion. Ils sont sans doute trop habitués aux cadavres qui trainent à chaque coin de rue pour s’arrêter sur le mien, mais je sais néanmoins que celui qui empoisonne nos rêves captera mon message. Non, je ne veux pas mourir de la manière dont cela a été prédit. Je refuse. Je proteste au point de sentir la haine perler sur mon front et rouler sur mes joues. Je veux être le seul décisionnaire, le seul à pourvoir écrire ce qui m’attends. Alors me voilà sur cette place publique, ridicule et misérable, sur le point de provoquer la mort et de lui rire au nez, debout face à la statue de l’Ange. Ce dernier ne veille pas sur la ville. Non, c’est un vaste mensonge, il n’est pas notre gardien. Il n’y a plus rien de beau ou de sacré qui règne ici, à Dödskalle. Il n’y a plus que la peur pour habiter les carcasses encore frémissantes des âmes qui survivent ici. C’est la Mort qui circule dans nos veines, qui bousille nos artères et empoisonne nos coeurs. Rien que d’y penser, tout ce gâchis me donne la nausée et me retourne l’estomac, mais ce n’est plus le moment de songer à quoi que ce soit. Je ne ferais pas marche arrière. Je ne donnerais pas raison à un vulgaire rêve. Je ne le laisserais pas ruiner ma vie.
J’expire, pour me donner du courage. Je tente de faire abstraction de mes doigts qui tremblent lorsque j’agrippe le pinceau qui traine à mes pieds, le trempant à nouveau dans la peinture rouge avant d’essuyer les larmes qui troublent ma vue d’un revers de la main. Je mets un point final à la courte phrase que j’ai écrite sur le sol, conscient qu’il s’agit là de mes derniers mots, de mon ultime déclaration. Un dernier pas, et je me saisis de la corde que j’ai trainé jusqu’ici, avant d’escalader la statue de l’Ange. Je vais périr tel un pantin, pendu au bout du fil, accroché au bras de celui qui aurait du me sauver.
Je jette un dernier regard sur la place déserte avant de lâcher prise et de sentir mes pieds galoper dans l’air frais à la recherche du sol.
À la recherche du sol.
Du sol où j’ai écrit.
« Tu as perdu. Tu avais tort. »
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Ange de la Mort
Erre ici depuis : 20/07/2014
Missives : 31
Feuille de personnage Dispo RP: Trop occupé à hanter la ville. Son rêve: Il ne se réveille jamais. Relations:
Sebastian Forsberg, âgé de 26 ans, a été retrouvé pendu sur la place principale de la ville. Son testament? Un simple message d'avertissement... Adressé à son tueur? Visiblement pas, la police au vue des preuves accablantes a rapidement conclu à un suicide et a embarqué le corps. Pour les intéressés, l'enterrement aura lieu demain à 15h. Il n'y aura pas de famille car Sebastian était, comme beaucoup ici, un enfant sans famille et sans ami.
Alors pourquoi nous arrêter sur Sebastian et sa mort tellement absurde? Peu connaissait Sebastian, simple employé de mairie le jour, client des bars la nuit, Sebastian ne parlait pas et pourtant toutes les langues se délient avec l'alcool. Pour ceux qui s'interrogent sur la nature de ses rêves, je vous dirai qu'il se voyait très souvent électrocuté et ce dans sa propre salle de bain. Simple phobie? Sûrement, mais qu'est-ce qu'un homme dans le fond, pas vrai chers lecteurs? Peut être que Sebastian a été plus courageux que nous tous et peut être qu'il a décidé de dire merde au destin. Peu d'habitants lisent ce journal, je le sais, pourtant il est temps de vous interroger et de vous demander si la solution n'est pas là. Une corde, une nuit, simple, efficace, sans douleur.
Mon regard se tourne désormais vers le maire de la ville et la police locale, et si nous devenions tous des Sebastian, que feriez-vous ?
Une question peut être sans réponse mais dans tous les cas, levons notre verre pour ce cher Sebastian qui a réussi à faire parler de lui... Enfin.
Le 22 Septembre 2011 Joachim X.
❞
Citation :
— Comme vous l'aurez compris nous sommes actuellement fin Septembre IRP et la ville vient d'être secouée par ce meurtre pour le moins singulier qui remue les habitants et qui restera sur toutes les lèvres. Sebastian Forsberg, 26 ans et originaire de Dödskalle a perdu la vie suite à un suicide et non suite à une électrocution comme son rêve le prédisait. Pour ceux qui sont au courant de la vérité, les règles du jeu ont changé, s'il est possible d'échapper à son rêve alors... Plus de raison d'avoir peur, non? Pour ceux qui ignorent encore tout du mythe de Dödskalle, ce meurtre fait tâche au milieu des autres, pourquoi le suicide, pourquoi ce dernier message, pourquoi à cet endroit précis...? Vous l'aurez compris, la petite ville tranquille est désormais en agitation.
— Merci de prendre en compte tous ces nouveaux éléments dans les sujets que vous allez ouvrir à partir de maintenant.
— Nous vous laissons le temps d'assimiler la première partie de la 1ère intrigue de YODO, dans quelques jours les inscriptions pour l'event seront ouvertes et nous espérons vous y voir nombreux.
— Pour toute question, n'hésitez pas à contacter le staff.
Ange de la Mort
Erre ici depuis : 20/07/2014
Missives : 31
Feuille de personnage Dispo RP: Trop occupé à hanter la ville. Son rêve: Il ne se réveille jamais. Relations:
MON DIEU... MON DIEU... Cette ville est maudite! Cette ville est pourrie jusqu'à la moëlle, il faut qu'on parte d'ici, il faut qu'on parte d'ici! N'essaye pas de me calmer, tu ne vois pas qu'il y a un problème?
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... Pitié, dis moi ce que n'est pas du sang, c'est une blague c'est ça... Des gamins qui ont voulu jouer avec nos nerfs et le maire qui n'a pas su réagir, ouais.... Ouais, c'est forcément ça, putain qu'est-ce qu'on est con! Allez viens jte paye une bière.
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... Et Monsieur Nyberg tu crois que quelqu'un va venir le chercher? Il est parti avec les anges hein Maman? Mais qui s'occupe de son corps? Il faut le mettre en terre comme Papa, hein Maman... Maman tu m'étouffes, arrête de serrer comme ça!
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... Le bilan est lourd. Panique. Terreur et effroi, tous les habitants qui se sont trouvés dans la piscine ce soir-là ne comprennent pas ce qui leur est arrivé. Ils étaient venus chercher des réponses et au final... Ils n'ont rien obtenu. Le maire a regagné ses bureaux et la piscine a été condamnée par la police, plus personne n'a accès à l'endroit abandonné. Certains veulent oublier, d'autres croient avoir rêvé mais quelques uns, peut être un ou deux se demandent ce qu'à chercher à dire ce vieillard... Le suicide de Sebastian aura-t-il fâché quelqu'un?
À retenir, et à inclure dans vos réponses RPs...
— Le suicide de Sebastian reste un évènement que beaucoup essayent de gommer de leur mémoire. — Cette soirée à la piscine reste vague, personne ne sait vraiment ce qui s'est passé et personne n'ose en parler... par peur tout simplement. — Les mines sont de plus en plus renfermées et on entend des histoires folles de piscines remplies de sang dans le seul et unique bar de la ville et les plus aventureux essayent de parler des rêves aux nouveaux habitants.