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 Pas top, ce club. / Ft. Göran

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MessageSujet: Pas top, ce club. / Ft. Göran    Pas top, ce club. / Ft. Göran  EmptyVen 29 Aoû - 16:39

Un joint calé entre les lèvres, la main droite pleine de bagouzes clinquantes et son téléphone dans la gauche, Soren chantait a pleins poumons une chanson qui faisant cracher les enceintes de sa porsche 911. Il tira un grand coup en délogeant le précieux rouleau du coin de sa bouche et souffla la fumée en écoutant son amie Olga gueuler son téléphone dernière génération. Un coup d'oeil à l'horloge électronique lui indiqua qu'il était 3 heures du matin. Et qu'il était finement défoncé, puisqu'il lisait plus un 33h qu'un 3h.

Il ne faisait pas très chaud, mais il portait le short taille haute le plus court de la création. Ce qui était amusant compte tenu de son prix exorbitant et du peu de tissu qu'il y avait, tout déchiré ici ou là. Mais heureusement, pour éviter le petit rhume, le blond avait enfilé une énorme fourrure rose chamallow. Il ne savait même pas de quel animal ça venait, mais c'était doux, ça tenait chaud et ça faisait riche. Chantant à tue-tête, il écrasa le frein de sa louboutin dorée en apercevant le stop au dernier moment. Son chanel vola de la plage arrière jusqu'à s'écraser contre le pare-brise et il eut une petite pensée pour toutes ses affaires malmenées. Puis oublia rapidement en tirant de nouveau sur son joint, profitant de cet arrêt importun.

Oui, non parceque les stops, c'était important comprenez ? Il recracha la fumée épaisse en riant un peu et se rappela qu'Olga était toujours au bout du combiné, à marmonner en russe. Il raccrocha sans autre forme de procès, jeta le téléphone sur le côté et avisa la maison de sa cousine qui se trouvait au bout de la rue. C'était un bon jour secouer Elsa.

Oui mais non.

Un type arriva en courant, manquant de se jeter sur le capot au moment même où Soren faisait rugir le moteur de sa bécane pour redémarrer. Il haussa un sourcil curieux, ré-ajusta ses bagues et se redressa légèrement sur son siège. C'était un flic. Et nul doute que l'imbécile qui courrait dans leur direction générale n'était autre que le collègue. La voiture garée en contrebas barrée d'un énorme "POLICE" appuya cette thèse. Il attrapa ce qu'il lui restait d'herbe dans le sachet et le fourra dans son short sous son petit boxer, le temps que le premier policier n'arrive à sa hauteur. Puis il ouvrit sa vitre avec un grand sourire bordé de rouge.

Le policier dévisagea longuement le phénomène. De une, ça sentait l'herbe comme jamais, de deux ça se promenait avec une fourrure trois fois plus volumineuse que la personne qui était dedans, de trois c'était maquillé comme une pute, de quatre ça portait des stilletos pour conduire. De cinq il l'avait pris en chasse depuis un kilomètre sans que l'idiote dont la radio crachant un son assourdissant n'ait rien remarqué du tout.

" Mais vous savez à combien vous rouliez ? " demanda t-il abasourdi tandis que son jeune collègue reprenait son souffle a côté de lui.
Soren haussa les épaules et grimaça un peu. " 50 ? "
" Plutôt 120, et vous fumez de la drogue au volant en téléphonant ? Sortez de là tout de suite, vous savez qui on est ? "

A ces mots, Soren hésita très longuement. De toutes façons, il allait finir au poste quoi qu'il réponde, vu le nombre de délits qu'il venait d'accumuler.

" Les types qui ont raté leurs examens de fins d'études, non ?" répliqua t-il avec un sourire colgate avant d'ouvrir la portière. Il sortit de là comme s'il était au festival de cannes. Une louboutin, puis l'autre, puis il se redressa et sourit à la foule de deux qui l'attendait là. Avant de rencontrer la tôle de sa propre voiture les deux mains dans le dos. Il se contenta de faire la grimace en demandant au plus jeune de prendre quand même son sac , et de faire attention en garant la voiture s'il avait la bonne idée de la ramener chez lui. Bien sur, ce serait la fourrière balbutia t-il sous le regard blasé d'un Soren déjà fatigué de la nuit qui l'attendait.

Mais qui jouait prenait le risque de perdre. Il avança dignement les mains dans le dos jusqu'à la voiture beaucoup moins élégante du commissariat et s'assit à l'arrière en prenant soin de ne pas se cogner. Le jeune flic l'appela mademoiselle, il sourit. Ses cheveux blonds, bouclés à la perfection - il n'avait que ça a faire-, son maquillage, sa silhouette longiligne, oui tout contribuait à brouiller les pistes. Et il fallait admettre qu'avec les flics, être une "mademoiselle" apportait son lot d'avantages. Du moins jusqu'à ce qu'ils lisent les papiers et le véritable sexe.

Le chemin fut court, si bien qu'il ne put même pas piquer un somme. Le blond sortit de la voiture comme il y était rentré. Il marcha escorté des deux poulets, dont le vieux faisait franchement la gueule, probablement piqué par sa réplique de tout à l'heure. Il allait le payer cher, mais c'était si drôle. Il se dandina et roula joyeusement des hanches jusqu'à la salle principale avant de regarder autour.

" Autant pour le videur je dis pas mais très beauf ce club. " L'autre bouillonnait. Il crut que le coup allait tomber, mais le plus jeune un peu penaud regarda son supérieur et haussa les épaules l'air de dire "elle est défoncée, laissez tomber". Soren regarda d'un oeil blasé les mains rugueuses ouvrir le sac chanel et fouiller le contenu en quête de papiers. Ils trouvent un porte feuille, un porte monnaie siglé et plusieurs préservatifs qui empourprèrent les joues du jeune. Sans doute parce qu'il avait eu la précautions de prendre plusieurs tailles différentes, savait-on jamais.

Savait-on jamais se pointa rapidement sous les yeux du blond. C'était manifestement un de leurs supérieurs, vu la raideur des deux flics quand il entra dans la salle, probablement alerté par le bordel. Soren le regarda comme un gamin devant une glace un jour de grande chaleur. Ah, si tout les poulets pouvaient être aussi beaux que celui ci malgré son air franchement patibulaire. Il avait l'air d'un requin, a esquiver les différents bureaux pour s'approcher d'eux. Le blond rejeta une mèche de cheveux et demanda au jeune policier s'il voulait bien lui remettre un peu de gloss, parce qu'avec les menottes, ce n'était pas très pratique. Bien sûr le jeune brun ne bougea pas une oreille mais fixa le tube de gloss d'un air hébété à la place.
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Göran Falk
Göran Falk

Erre ici depuis : 13/08/2014
Âge : 34 ans
Missives : 117
Occupation : Inspecteur-Détective

Feuille de personnage
Dispo RP: Oui
Son rêve: Assassiné dans un long couloir sombre, une balle dans le dos.
Relations:
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MessageSujet: Re: Pas top, ce club. / Ft. Göran    Pas top, ce club. / Ft. Göran  EmptySam 30 Aoû - 23:03

Bordel de merde !

Comme s’il avait la capacité de pouvoir tuer à travers les murs de son bureau, Göran fusilla du regard la porte close, celle sur laquelle était inscrite en lettres noires « Ins. Détective Falk ». Il venait de raccrocher avec William, son mentor et son supérieur hiérarchique en direct de Stockholm, et si son humeur était déjà bien morose elle frôlait désormais le zéro absolu. Les hautes sphères commençaient à se demander ce qui se passait à Dodskalle : pourquoi le taux de mortalité y était si élevé ? Et que faisait l’inspecteur en charge de la ville pour y remédier ? Göran avait rit... jaune. Que faisait-il pour y remédier ? Rien. Car il n’y avait tout simplement rien à faire. Les décès continuaient d’arriver, de manière si absurdes et accidentels que ça en était presque risible.

William voulait des résultats, et Göran avait passé une bonne demi-heure à lui expliquer qu’il n’irait pas bien loin avec son budget plus que restreint et son nombre toujours plus dérisoire d’agents. A vrai dire, il fut tenter de lui parler de cette histoire de rêve prémonitoire, mais il savait également que jamais ses supérieurs ne le croiraient... Et le mieux qu’il pouvait espérer était qu’ils le prennent tous pour un fou dégénéré. Inutile qu’il vienne entacher sa réputation, déjà au plus bas ces derniers temps. Incapable donc d’expliquer son incapacité à fournir des explications valables, et arguant -hurlant- contre les politiques minables et pathétiques qui l’avaient envoyer dans ce trou à rat Göran avait raccroché brusquement non sans lancer quelques insultes de son cru... William le connaissait assez pour ne pas s’en formaliser de toute manière.

Agacé, il jeta violemment son stylo à travers la pièce, son attention attirée par les bruits qui se répercutaient dans le hall. Et si Soren voyait en lui en requin, Göran ne fit rien pour dissiper l’allusion... Car du requin, il avait l’instinct, et celui ci criait au sang. Jurant entre ses dents, il traversa l’open space, le regard sombre dirigé vers l’agent Ohlsson, le plus jeune policier du commissariat. Ce dernier tenait un gloss entre les doigts, l’air sceptique et Göran dut se retenir de le lui arracher des mains.

« C’est quoi ce bordel ! »

Ce n’était pas une question. Göran n’utilisait que rarement la forme interrogative avec ses « collègues ». Il ordonnait, on s’exécutait, point barre.  Ohlsson écarquilla les yeux, sursauta et tenta de cacher l’objet incriminé derrière son dos.

« Désolé inspecteur Falk... mais nous avons arrêter cette heu... pour excès de vitesse et euh... n’est pas très... possession de drogue et... »

Arquant un sourcil à peine intéressé, Göran tourna son regard vers Soren qu’il dévisagea sans la moindre retenue de la tête aux pieds. Rares étaient les personnes qui faisaient du zèle à Dodskalle, cette ville était parfois plus morte qu’un cimetière.  Plissant les yeux, il se pencha légèrement vers Soren, constatant les pupilles dilatées et... Sérieusement, qu’est ce qu’il en avait à foutre d’une chauffarde droguée alors qu’il avait des affaires bien plus importantes sur le feu ?

Un soupir. Agacé. Las. Certainement les deux.

« Foutez moi ça en cellule de dégrisement,
dit-il pour la forme. Et je veux tout les dossiers des trois dernières semaines sur mon bureau. »

Et sans un regard il tourna les talons en direction de son bureau, fermant la porte derrière lui dans un claquement strident.


***

Il était quatre heure du matin et Göran se pinça l’arête du nez entre le pouce et l’index, sentant la fatigue noué douloureusement le bas de sa nuque, et le haut de ses épaules. Il avait passé en revu les dernières affaires, cherchant un quelconque indice qui lui était passé sous le nez à lui, ou à Adolf. Ce qui était hautement improbable.

Décidant qu’il n’arrivait à rien ce soir -ou ce matin- et qu’il méritait bien quelques heures de sommeil, l’inspecteur se leva avec l’intention de rentrer chez lui quand son regard capta un dossier ouvert au nom de Soren Akerfeldt. Après quelques secondes, il se rappela de la jeune femme sujette aux excès de vitesse et aux joints.

Tiens... Lui même ne dirait pas non à un joint là, maintenant, tout de suite !

Soupirant et glissant le dossier sous le bras, Göran se dirigea néanmoins en direction de la cellule de dégrisement où était la dénommée Soren. Les manches de sa chemise retroussée jusqu’aux coudes, le nœud de sa cravate défaite et les cheveux en bataille, il savait qu’il n’avait en rien l’air de la figure d’autorité à cet instant...

Mais fuck it ! Il était crevé et voulait juste en finir.

Il s’adossa nonchalamment contre les barreaux, son regard glissant sur la silhouette de la détenue... Juste un instant. Une seconde.

« Bon, déclara t-il. Comme vous le voyez ce n’est pas la fiesta dans nos cellules et nous n’avons pas vraiment l’habitude de recevoir du monde. »

Sauf ceux qui possédait un pass’VIP à l’instar de Noah Diesbach. Il se redressa finalement, glissant les mains dans les poches de son pantalon.

« Donc on va faire simple... Vous promettez que vous recommencez plus, je fais semblant de vous croire, blablabla... C’est la première fois qu’on vous arrête, malgré ce qu’on dit je sais être sympa, mais la prochaine fois je serais moins conciliant miss... »


Il jeta une oeillade au dossier et se figea soudainement. Un léger rictus mi amusé, mi surpris se dessina aux coins des lèvres, narquois, tandis qu’il plongeait son regard dans celui de Soren.

« Monsieur Akerfeldt, rectifia Göran. Bref, je vous laisse sortir si vous me dites où vous avez planquer votre came. Deal ? »
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MessageSujet: Re: Pas top, ce club. / Ft. Göran    Pas top, ce club. / Ft. Göran  EmptyDim 31 Aoû - 9:56

Les dents de la mer décidèrent de son sort en quelques secondes, tout stylos hurlants. Soren haussa un sourcil, se décala sur le côté et observa le stylo finir sa course folle dans le mur et s'y désintégrer, a quelque chose près. Il ne put s'empêcher de penser : Quelle force. Hum. Ohlsson, puisqu'il s'agissait de son nom, rentra la tête dans les épaules à la manière d'une tortue dans sa carapace et attendit que l'orage passe. Le supérieur avait de la voix, et visiblement pas mal de soucis, probablement même plus gros que ceux que rencontrait Soren à ce moment exact.

Car si lui avait visiblement une place réservée dans la pièce dégrisement, Requin lui allait se visser devant les dossiers des trois dernières semaines. Des trois dernières semaines ? Oh. Sire, cette ville, déjà folle quand sa famille l'avait quittée, avait-elle dépassé un pallier? Et tandis qu'il restait silencieux les mains attachées dans le dos, Soren se disait qu'il posait probablement le cul au-dessus de la porte des enfers. Bien sûr, ce n'était qu'une impression comme une autre, mais une impression tenace, et le blond n'avait jamais fait cas de logique, de la science, de la logique ou de recul. Il trouvait que lui-même était une preuve, un de ces couacs cosmiques qui prouvaient bien que le monde n'était régi que par de fausses lois et que la Matrice allait finir par s'écrouler un jour ou l'autre. Toutes ces interférences, ces événements sans importance que les hommes oubliaient pour un idéal de science, de cohérence, et surtout, surtout pas de surnaturel.

Et c'est dans cet océan de considérations qu'il se laissa amener en cellule de dégrisement, qui n'avait rien de dégrisante. Dans la mesure où c'était plutôt bourré et défoncé que les couleurs étaient vives, les sons aiguisés, l'existence plus douce. En sortant de la cellule, il ne doutait pas que ce commissariat serait bien plus dégueulasse qu'il ne l'avait perçu à son arrivée. Mais c'était le jeu, et il laissa Ohlsson l'installer sans faire d'histoires, croisant simplement ses longues jambes pour s'assurer la position la plus esthétique possible. Le jeune flic bafouilla encore un peu en lui détachant les menottes dans le dos.

" Merci mon chou, tu veux pas rester avec moi pour égayer ma soirée ? Je suis sûr qu'entre moi et ton Sexy Tyran de chef ton choix sera vite fait hum ? "

Ohlsson ne prit pas parti, se contenta d'hocher d'hausser les épaules. J'ai du travail à faire désolé. Soren balaya la réplique d'une main manucurée à la perfection et lui adressa néanmoins un léger sourire en le regardant fermer sa cellule.

Etant déjà passé par là, il avisa le banc de pierre, le chiotte à l'hygiène plus qu'approximative et la lumière blanche et brute qui coulait dans la pièce pour détruire les yeux de tout les consommateurs de drogues. Ou peut-être étais-ce moins cher dans le budget, question en suspens. Il s'assit sur un bout de blanc de pierre, s'étira, puis se massa les poignets. Allez. Il croisa ses jambes en tailleur, quittant ses chaussures avec ses pieds dans un geste expert. La tête et le dos posés bien droit contre le mur. Il ferma les yeux. Y'avait plus qu'à.

***

Le temps avait passé. Il avait rouvert les yeux une dizaine de minutes avant. Curieux, il était là depuis un sacré moment, plus qu'il ne l'aurait supposé pour un délit comme le sien. Soren regarda un peu autour, tout engourdi des membres, avant de resserrer sa fourrure sur son top minuscule, regrettant désormais ce short si court. Tellement court, il ne pouvait le porter qu'avec 2grammes dans chaque bras.

Quel choix de merde. Quelle ville de merde. Il n'avait pas envie d'être là, pas plus que de faire le tapin dans un bois du fin fond de la Suède. C'était pourtant ce qui l'attendait s'il avait continué à Stockholm. Son père l'aurait probablement expulsé après une photo scandale ou une remontée d'un ami à lui. Soren frappa légèrement l'arrière de son crâne contre le béton nu et repensa à ses amies. Dans un monde parfait, il serait retourné en Russie avec ses amies, se serait trouvé un mari riche et aurait eu une vie parfaite, dans une maison de riche, avec 30 amants par an. Oui mais. Russie et Travesti pouvaient rimer dans le scénario, mais certainement pas dans la réalité.

Pas de terre promise pour un gay qui sautait partout habillé en fille. Encore moins quand la ressemblance frappante poussait à l'erreur certains hommes encore bien enfoncés dans leur stupidité et leur homophobie. Il avait déjà essuyé quelques coups après avoir joué avec le loup. Bon. Au moins sa vie n'était pas d'un calme plat, ni routinière.

"Никогда, никогда, никому, никому, Я тебя не отдам, я тебя не отдам, я тебя не отдам." Chantonnait-il pour passer le temps. Une chanson russe qui parlait globalement de l'amitié forever. Les jeunes slaves issues des milieux les plus riches n'étaient qu'une bande de gamines au corps de rêves. Elles étaient fières de leur richesse, dépourvues du sentiment de honte, et toujours fourrées les unes avec les autres en s'inventant tout un paquet de drames qui les émouvaient d'ailleurs pas plus que ça. Drôle de peuple, si longtemps écrasé, si longtemps muselé, mais qui avait toujours été aussi résistant que le froid qui s'abattait sur son pays depuis toujours.

Cet interlude musical fut brisé par l'arrivée de Mr. Requin. Il se tut, se redressa vivement et papillons des paupières en tripotant ses boucles de barbie. Mr. Requin avait une sale tête, les cheveux façon savait fou, les yeux injectés de fatigue. Pauvre petit bichon, Soren sourit légèrement et tira sur une boucle qui rebondit joyeusement contre son épaule. Il s'attarda légèrement sur le visage du lieutenant de police, ou commissaire, ou enquêteur, ou quoi que ce soit de plus haut que la flicaille basique. Il était beau. Nul doute qu'il avait eu de la chance à la grande loterie générique, héritant d'une masculinité vibrante. Son regard, sa bouche, sa gestuelle, tout indiquait chez lui le mâle dominant, fait d'acier trempé et d'eau gelée, en témoignaient ses yeux.

Egaré dans ses réflexions poétiques, Soren en oublia dans un premier temps d'hocher la tête. Puis le rictus moqueur, et le "monsiiiiiieur Akerfeldt" lui firent froncer les sourcils.

Pas le moment de rager. Il posa ses pieds au sol, renfilé ses chaussures et marcha sans oublier de rouler des mécaniques jusqu'aux barreaux pour se planter face au flic.

" ... Je commençais à être en rupture d'activités, après avoir mangé tous les cafards et léché les toilettes, merci m'sieur " Lâcha un Soren légèrement souriant. Il tapota ses joues pour les raviver un peu puis se recula d'un pas.

" Bon alors ma came. " Et incapable de se tenir sagement plus de deux minutes en présence d'autrui, il fit une petite moue charmante et ouvrit lentement le premier bouton de son short. Puis ne put s'empêcher de se marrer. Soren n'était pas le genre à faire des têtes de salopes, ni chercher particulièrement les ennuis avec insolence en se pensait irrésistible. En vérité, il ne pouvait pas rester sérieux bien longtemps.

Amusé, il sourit à Mr.Requin et plongea sa main dans son boxer en allant chercher sagement le sachet qui était tranquillement posé entre ses cuisses depuis quelques heures maintenant. Il aurait sans doute moins ri si les chiens étaient passés par là.

" Et me dites pas outrage à agent, moi je fais qu'obéir hein " Il sortit un sachet marron décoré aux armoires d'une grande marque de luxe, visiblement une pochette plutôt destinée à la haute-bijouterie qu'à la came. Il desserra les liens qui fermaient le petit sachet et le montra au brun avant de lui tendre entre les barreaux.

" J'aurais préféré que vous veniez la chercher vous-même...Avec des mains pareilles... " Il sourit encore. Bon, si le type était un gros homophobe il allait encore s'en prendre une. Pourquoi ne pouvait-il jamais, ô grand jamais fermer sa grande gueule?
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