Occupation : Propriétaire et gérante du restaurant de la ville
Feuille de personnage Dispo RP: Dispo Son rêve: Perdue dans le noir en hurlant le prénom de sa soeur. Relations:
Sujet: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 13:33
Sanja Nordenskiöld
❝ ft. Jamie Alexander ❞
ϟ PERSONAL ID ϟ
✞ Nom : Nordenskiöld. ✞ Prénom(s) : Sanja. ✞ Date de naissance & âge : 25 mai 1984 - 27 ans. ✞ Lieu de naissance & nationalité : Dödskalle, nationalité suédoise. ✞ Arrivée en ville : Est née et a grandi ici. Est partie voyager pendant 5 ans avant de venir s'occuper de sa soeur mourante. ✞ Occupation : Tient le seul restaurant de la ville, Den Helig Kräftor. ✞ Orientation Sexuelle : Pas la tête à ça. ✞ Situation matrimoniale : A encore moins la tête à ça. ✞ Groupe : Männiksor.
ϟ MEET THE PLAYER ϟ
Pseudo : LolitaMoon. — Âge : Too old for this shit. — Code du règlement : OK par Tim — Déjà un compte dans le coin ? : Nope. — Où avez-vous connu le forum ? : Via la page JesuisRPGiste — Un commentaire ? : Hourra pour les dépressifs!
Dernière édition par Sanja Nordenskiöld le Mar 5 Aoû - 20:57, édité 1 fois
Sanja Nordenskiöld
Erre ici depuis : 05/08/2014
Âge : 27 ans
Missives : 332
Occupation : Propriétaire et gérante du restaurant de la ville
Feuille de personnage Dispo RP: Dispo Son rêve: Perdue dans le noir en hurlant le prénom de sa soeur. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 13:33
life is just a game
❝ Sleepwalker ❞
Je pousse la porte de mon petit appartement et la referme d’un léger coup de talon. J’allume tout de suite la lumière, et j’enlève ma parka, mon écharpe et mes bottines fourrées dans l’entrée, avant de me pencher pour attraper Takk, mon chat, et le prendre dans mes bras. Mes doigts s’égarent dans sa fourrure alors que je vais m’écouler sur le canapé, la bête toujours sur mes genoux. Je soupire et allume la télé, mais à peine quelques secondes plus tard je l’éteins et jette la télécommande sur la table basse. Vu l’heure, y’a rien d’intéressant. Onze heures. Onze heures et dix couverts, plus huit grands-pères venus boire une chope et échapper pendant quelques heures à leurs vieilles harpies de femmes. Des journées comme ça, j’ai vraiment envie de tout lâcher. De repartir comme je l’ai fait, avec mon sac sur le dos et de retourner en France. Sauf que quelque chose me retient ici. Quelque chose me pousse à rester. Peut-être l’héritage de mes parents, à savoir ce petit restau sans prétention, ou le souvenir de ma sœur. Ne pas pouvoir quitter l’endroit où elle a passé ses derniers jours. L’endroit où elle est morte et où elle est enterrée. Takk ronchonne un peu quand je le repose par terre, le temps de me servir un verre avant de mettre un vinyle de Sigur Ros, et remonte sur mes genoux, avec une mine de propriétaire, quand je repose mes fesses entre les coussins. Je m’apaise doucement en entendant ses ronronnements, et en sentant sa fourrure chaude et douce sous mes doigts.
Avoir un jumeau ou une jumelle est quelque chose qu’on peut pas expliquer à quelqu’un qui n’en a pas. Avoir une jumelle, c’est être une seule personne, mais dans deux corps différents. Deux moitiés d’un tout. C’est moi qui suis née la première, et Saga m’a suivie, dix minutes après. Et dès le début, on a été inséparables. Même à l’hôpital, ou on s’est mises à hurler sans arrêt, et où la seule façon de nous calmer a été de nous mettre dans le même berceau. Saga était ma « petite » sœur, mais aussi ma meilleure amie. On se comprenait sans avoir se parler. Elle commençait une phrase, je la finissais. Je me faisais mal, elle pleurait. On avait les mêmes idées au même moment, et il suffisait d’un regard, d’un geste léger, pour faire passer tout un discours. Parfois ça énervait nos parents. Ils se sentaient étrangers de notre relation fusionnelle, et tentaient parfois de nous séparer. Papa m’emmenait pour qu’on aille se promener, pendant que maman tentait de faire de la cuisine avec Saga par exemple. Mais à chaque fois, au bout de même pas dix minutes, on demandait l’une après l’autre, et nos parents se résignaient en soupirant et en haussant les épaules. Surtout que le patelin était minuscule, et y’avait pas vraiment d’autres enfants de notre âge, alors on n’avait que nous pour nous amuser. On jouait ensemble pendant des heures, on était des princesses, des pirates, des chevaliers. On passait des après-midi entières à crapahuter dehors. C’était encore une époque où les parents ne se rongeaient pas les ongles dès que leurs gamins mettaient un pied à l'extérieur. La peur était quelque chose qu’on connaissait pas, à part quand il s’agissait du dentiste ou des brocolis. Tout allait bien, on était heureuses. Jusqu’au jour où on a fait le rêve.
Je me rappelle encore m’être réveillée en hurlant, et Saga est venue se glisser dans mon lit pour me serrer contre elle. Jamais je n’avais été mal à ce point. Il faisait noir, et j’étais enfermée. Je ne voyais rien. Je ne savais pas où j’étais. Pas la moindre source de lumière. Et sans que je sache pourquoi, je m’étais inquiétée pour Saga. Quelque chose me disait qu’elle était en danger. Et c’est son nom qu’elle m’a entendu prononcer, et qui l’avait réveillée. J’avais déjà fait des cauchemars, souvent quand on regardait des films d’horreur en douce quand nos parents étaient couchés, mais jamais… jamais je me suis sentie aussi… brisée.
Le lendemain, ma sœur en a parlé alors que tout le monde prenait son petit déjeuner. Je me rappelle de mon père qui a baissé la tête, et de ma mère qui a laissé tomber son bol, mettant du café sur le carrelage blanc de la cuisine. C’est là que j’ai su. Ils ont tenté de m’expliquer tant bien que mal, mais quelque chose en moi s’était cassé. Quelque chose dans mon amour pour eux. Ils m’avaient menti. Ils m’avaient menti pour quelque chose d’aussi important. C’étaient mes parents, je devais pouvoir avoir confiance en eux, et j’apprenais qu’ils m’avaient caché une règle aussi folle de notre patelin. Et je crois que c’est à partir de ce moment que tout a commencé à déconner.
A partir de là, j’ai commencé à être moins gentille. Moins douce. J’écoutais moins ce que disaient mes parents, j’étais celle qui faisait des bêtises. Comment les croire après ce qu’ils m’avaient caché ? Et quand je suis rentrée dans l’adolescence, c’est devenu carrément explosif. Ca criait de plus en plus fort à la maison, et malgré les interventions de Saga pour tenter de jouer les médiateurs, c’était plus possible. Alors un jour, après une engueulade bien salée, j’ai pris mon sac, j’ai foutu une poignée d’affaires dedans, et je suis partie. Saga est la seule personne à qui j’ai dit au revoir avant de partir. Je suis redescendue à Stockholm, et ensuite j’ai commencé à voyager. Jusqu’en France.
La France… J’ai toujours aimé faire la cuisine, alors débarquer là-bas, c’était le Paradis. J’ai découvert le plaisir d’être en terrasse au mois de décembre avec une petite veste un verre de vin rouge. J’ai découvert le plaisir de se sentir enfin réchauffée par le soleil pendant les après-midi où je me promenais entre les oliviers et les champs de lavande. J’ai découvert les plages de sable et la mer chaude. Je travaillais comme serveuse, comme plongeuse, j’aidais aussi à cueillir des fruits et des légumes. Et quand j’en avais assez d’une région, j’allais ailleurs. J’ai vu la Bretagne, les volcans d’Auvergne, les Alpes suisses, et les belles maisons alsaciennes. A chaque fois, je tenais Saga au courant de mon périple, et elle suivait mes aventures comme on suit un feuilleton à la télé. Tout allait bien. Jusqu’à un coup de fil qui a tout fait changer.
Ma sœur m’avait rien dit, elle était malade. Gravement malade. Elle avait tenté de me le cacher, mais ma mère m’a tout avoué. La première fois qu’on se parlait en cinq ans. Dans les heures qui ont suivi, j’étais dans l’avion qui me ramenait chez moi. Ma première pensée, c’était de réaliser à quel point c’était petit et perdu, maintenant que j’avais vu un peu du monde. Et après, j’ai vu ma sœur. Elle avait perdu du poids, et avait une mine affreuse. Pendant les mois qui ont suivi, j’étais à son chevet nuit et jour. Mais malgré mes soins et ceux des médecins, elle est morte dans mes bras. Ce jour-là, je suis morte aussi. Quand on a toujours vécu comme on l’a fait, c’était juste impossible d’imaginer ma vie sans elle, comme on imaginait pas sa vie si on se coupait en deux.
Tout me la rappelait. Les endroits, les objets, tout. Même les miroirs. C’est pour ça qu’il y en a pas chez moi. Parce que me voir me rappelle trop ma sœur. Je crois que pendant un mois, je suis presque pas sortie de ma chambre. La vie n’avait plus de sens sans Saga. Mais il faut croire que j’ai un putain d’instinct qui faisait que j’ouvrais les yeux et que mon cœur battait toujours. J’ai compris qu’il fallait que je me lance dans quelque chose, alors j’ai décidé de reprendre le restau de mes parents, qu’ils avaient laissé pour s’occuper de ma sœur. Maintenant qu’elle était morte, ils étaient partis sur la côte, dans un petit pavillon au bord de la mer. Voilà mon quotidien. Je me lève, m’occupe pendant plusieurs heures pour ne penser à rien, et après m’être abrutie de travail, je rentre, et je dors. C’est mieux que rien, même si je ne sais toujours pas pourquoi moi je suis encore là. C’est elle qui aurait dû vivre, elle qui le méritait plus que moi. Mais non, cette mauvaise blague me fait continuer à exister, alors qu’elle non. Et c’est tout sauf facile.
Dernière édition par Sanja Nordenskiöld le Mar 5 Aoû - 18:48, édité 5 fois
Timothy L. Carrington
Erre ici depuis : 20/07/2014
Âge : 27 ans
Missives : 940
Occupation : Pianiste & compositeur
DC : Emrik & Eija.
Feuille de personnage Dispo RP: 4 sujets en cours - Occupé Son rêve: N'a pas encore fait son rêve, est en ville depuis environ un an. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 13:40
Bienvenue dans les parages !
Merci à toi de t'être intéressée au scénario et de le tenter ! Mon petit Tim est ravi de voir débarquer sa chère patronne. Si tu as la moindre question, surtout n'hésite pas !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche et encore bienvenue parmi nous!
Noah Diesbach
Erre ici depuis : 20/07/2014
Âge : 28 ans
Missives : 920
Occupation : Ancien homme de main & homme à tout faire, facteur de Dödskalle
DC : Yngve l'amoureux des cadavres et Saria, l'amoureuse de la propreté.
Feuille de personnage Dispo RP: Disponible Son rêve: Il ne l'a pas encore fait, il est en ville depuis trois ans. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 13:42
Bienvenue sur le forum et merci de tenter le PV n'hésite pas en cas de question, interrogations ou autre ^^ et surtout plein d'inspiration pour ta fiche
Sanja Nordenskiöld
Erre ici depuis : 05/08/2014
Âge : 27 ans
Missives : 332
Occupation : Propriétaire et gérante du restaurant de la ville
Feuille de personnage Dispo RP: Dispo Son rêve: Perdue dans le noir en hurlant le prénom de sa soeur. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 14:04
Merci les pioupious!
Je me lance un peu là-dedans sur un coup de tête, mais j'avoue que malgré ma grande galerie de persos tous forums confondus, je n'ai jamais joué de perso quasi dépressive et mal dans sa peau. C'est un challenge que je veux relever, et puis Jamie est tellement merveilleuse!
Je vais me lancer dans la fiche ce soir ou dans les prochains jours!
Des bisous!
Noah Diesbach
Erre ici depuis : 20/07/2014
Âge : 28 ans
Missives : 920
Occupation : Ancien homme de main & homme à tout faire, facteur de Dödskalle
DC : Yngve l'amoureux des cadavres et Saria, l'amoureuse de la propreté.
Feuille de personnage Dispo RP: Disponible Son rêve: Il ne l'a pas encore fait, il est en ville depuis trois ans. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 16:09
C'est le bien les défis et étant le créateur du PV, si tu as des questions sur le caractère ou autre de Sanja n'hésite pas
Sanja Nordenskiöld
Erre ici depuis : 05/08/2014
Âge : 27 ans
Missives : 332
Occupation : Propriétaire et gérante du restaurant de la ville
Feuille de personnage Dispo RP: Dispo Son rêve: Perdue dans le noir en hurlant le prénom de sa soeur. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 16:11
Eh ben tant que je te tiens est-ce que je pourrais rajeunir un peu Sanja? Lui mettre 25 ou 26 ans?
Noah Diesbach
Erre ici depuis : 20/07/2014
Âge : 28 ans
Missives : 920
Occupation : Ancien homme de main & homme à tout faire, facteur de Dödskalle
DC : Yngve l'amoureux des cadavres et Saria, l'amoureuse de la propreté.
Feuille de personnage Dispo RP: Disponible Son rêve: Il ne l'a pas encore fait, il est en ville depuis trois ans. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 16:21
Alors alors je te réponds sachant qu'elle est revenue en ville il y a 5 ans et que pour moi ce qui était important dans sa vie était bien le fait qu'elle est voyagé en partant à 17 ans, je dirais qu'il lui faudrait au moins trois ou quatre ans passés seule par ses propres moyens donc 27 ans serait la limite pour rajeunir le personnage... Surtout que Jaimie Alexander, je viens de vérifier, a 30 ans et que physiquement, elle se rapproche plus d'une femme de 30 ans qu'une femme de 25 ans, selon moi ^^
Sanja Nordenskiöld
Erre ici depuis : 05/08/2014
Âge : 27 ans
Missives : 332
Occupation : Propriétaire et gérante du restaurant de la ville
Feuille de personnage Dispo RP: Dispo Son rêve: Perdue dans le noir en hurlant le prénom de sa soeur. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 16:22
Va pour 27. J'ai juste pas envie qu'elle soit plus vieille que tout le monde en fait!
Noah Diesbach
Erre ici depuis : 20/07/2014
Âge : 28 ans
Missives : 920
Occupation : Ancien homme de main & homme à tout faire, facteur de Dödskalle
DC : Yngve l'amoureux des cadavres et Saria, l'amoureuse de la propreté.
Feuille de personnage Dispo RP: Disponible Son rêve: Il ne l'a pas encore fait, il est en ville depuis trois ans. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 16:27
Je me permets juste de répondre pour signaler que la plupart des personnages que nous avons créé ont la trentaine et voir même passée (certains ont 37 ans et 49 ans même), donc pas de soucis à se faire pour l'intégration ou autre au niveau de l'âge, personne ne sera mis sur le côté car jugé trop vieux ou trop jeune ^^ Enfin j'ajouterai que l'âge de Sanja a été déterminée en fonction de tout ce qu'elle a vécu dans sa vie et en fonction aussi du physique de Jaimie Alexander.
Sanja Nordenskiöld
Erre ici depuis : 05/08/2014
Âge : 27 ans
Missives : 332
Occupation : Propriétaire et gérante du restaurant de la ville
Feuille de personnage Dispo RP: Dispo Son rêve: Perdue dans le noir en hurlant le prénom de sa soeur. Relations:
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mar 5 Aoû - 16:28
Okay! Allez ça y est, je me suis lancée dans l'écriture!
Sujet: Re: Sanja Nordenskiöld - The World Without Mer 6 Aoû - 10:09
lejd våldsman
❝ félicitations, tu es officiellement validé(e) ❞
Bravo à toi, te voilà très officiellement validé(e). Tu fais maintenant partie de la vénérable troupe des Dödskalliens et tu as gagné le droit de venir errer avec nous dans cette charmante ville suédoise !
Avant de commencer, pense bien à faire toutes les choses importantes :
- recense ton avatar dans ce sujet. - si ton personnage a déjà fait son rêve, merci de nous signaler les circonstances de sa mort ici même. - pour demander un logement, c'est par là et pour recenser ton métier c'est par ici. - pour les fiches de liens (qui sont facultatives) ou les demandes de liens, c'est dans ce coin-là. - pour demander des RPs ou faire un récapitulatif de tes sujets en cours, rendez-vous par ici. - dans tous les cas, pense bien à compléter ta fiche de personnage qui se trouve sous ton avatar et que tu peux générer directement depuis ton profil. - pour en savoir plus sur le système de points mis en place sur le forum, clique ici. - n'oublie pas non plus qu'il faudra recenser ton personnage tous les mois !
En attendant, toute l'équipe administrative de YODO te souhaite la bienvenue et te souhaite de passer d'agréables moments par ici. Après tout, les rues de Dödskalle sont réputées pour être calmes, pas vrai ?...